Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Une semaine seulement après l’adoption de la résolution 2177 et l’annonce par le Secrétaire général des Nations Unies de la création de la Mission des Nations Unies pour la Réponse d’Urgence à Ebola, la progression du virus et la nécessité d’amplifier notre soutien aux populations touchés, nous réunissent à nouveau.
Je me félicite de la tenue de la présente réunion de haut niveau qui j’en suis sûr, marquera un nouveau tournant dans la lutte contre l’épidémie à virus Ebola qui frappe certains pays de l’Afrique de l’ouest.
La réunion du Conseil, tenue le 18 septembre 2014, a confirmé notre évaluation de la gravité de l’épidémie actuelle qui a déjà fait plus de 2500 victimes, de sa rapidité de propagation sans précédent et de ses conséquences sociales, économiques et sécuritaires. Il s’agit aujourd’hui, par notre mobilisation, d’éviter que les projections les plus inquiétantes se réalisent.
Je voudrais, à cet égard, remercier le Président Barack Obama pour le soutien massif apporté par les Etats-Unis d’Amérique aux pays touchés, et saluer les contributions importantes de la France, du Royaume-Uni, de l’Union européenne, de la CEDEAO, de l’Union africaine, de Cuba et de tous les autres pays.
Ma reconnaissance va également aux travailleurs humanitaires et au personnel de santé qui payent un lourd tribut à cette épidémie qui menace l’avenir de la CEDEAO.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Mon pays est membre de l’organisation du Fleuve Mano (Mono River). Il partage des frontières avec deux pays frères gravement touchés par l’épidémie d’Ebola, le Liberia et la Guinée. Il est donc, de part cette position, un pays à fort risque. C’est conscient de cette menace, que mon Gouvernement a mis rapidement en œuvre l’ensemble des recommandations de l’OMS et a adopté des mesures préventives d’urgence, avec le soutien de ses partenaires notamment les Etats-Unis d’Amérique à travers les experts envoyés par le CDC, la France, l’OMS, MSF…
Au nombre de ces mesures, on peut citer :
- la sensibilisation des populations ;
- le renforcement du dispositif de surveillance épidémiologique ;
- la mise en place de capacités de réaction en cas d’apparition de la maladie ;
- le renforcement des capacités des personnels de santé…
Des couloirs humanitaires et sanitaires d’urgence ont également été ouverts après la fermeture des frontières par extrême nécessité sanitaire. Dans le même temps, la Côte d’Ivoire a continué d’afficher sa constante solidarité avec les pays touchés en contribuant à hauteur de un (1) million de dollars au Fonds de soutien de la CEDEAO.
Nous envisageons, dès la semaine prochaine, la reprise du trafic aérien avec nos voisins et avons autorisé l’utilisation des ports et aéroports pour accueillir les contingents américains.
Mesdames et Messieurs,
Notre réponse s’est jusqu’ici portée essentiellement sur les pays déjà affectés. J’appelle pour ma part, la communauté internationale à mettre également l’accent, avec la même intensité, sur le soutien aux pays à risque comme la Côte d’Ivoire, si nous voulons éviter une propagation incontrôlable de la maladie.
Ebola n’est pas une fatalité, nous pouvons à travers la science et la solidarité entre nos Etats, le vaincre définitivement.
Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs,
Une semaine seulement après l’adoption de la résolution 2177 et l’annonce par le Secrétaire général des Nations Unies de la création de la Mission des Nations Unies pour la Réponse d’Urgence à Ebola, la progression du virus et la nécessité d’amplifier notre soutien aux populations touchés, nous réunissent à nouveau.
Je me félicite de la tenue de la présente réunion de haut niveau qui j’en suis sûr, marquera un nouveau tournant dans la lutte contre l’épidémie à virus Ebola qui frappe certains pays de l’Afrique de l’ouest.
La réunion du Conseil, tenue le 18 septembre 2014, a confirmé notre évaluation de la gravité de l’épidémie actuelle qui a déjà fait plus de 2500 victimes, de sa rapidité de propagation sans précédent et de ses conséquences sociales, économiques et sécuritaires. Il s’agit aujourd’hui, par notre mobilisation, d’éviter que les projections les plus inquiétantes se réalisent.
Je voudrais, à cet égard, remercier le Président Barack Obama pour le soutien massif apporté par les Etats-Unis d’Amérique aux pays touchés, et saluer les contributions importantes de la France, du Royaume-Uni, de l’Union européenne, de la CEDEAO, de l’Union africaine, de Cuba et de tous les autres pays.
Ma reconnaissance va également aux travailleurs humanitaires et au personnel de santé qui payent un lourd tribut à cette épidémie qui menace l’avenir de la CEDEAO.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Mon pays est membre de l’organisation du Fleuve Mano (Mono River). Il partage des frontières avec deux pays frères gravement touchés par l’épidémie d’Ebola, le Liberia et la Guinée. Il est donc, de part cette position, un pays à fort risque. C’est conscient de cette menace, que mon Gouvernement a mis rapidement en œuvre l’ensemble des recommandations de l’OMS et a adopté des mesures préventives d’urgence, avec le soutien de ses partenaires notamment les Etats-Unis d’Amérique à travers les experts envoyés par le CDC, la France, l’OMS, MSF…
Au nombre de ces mesures, on peut citer :
- la sensibilisation des populations ;
- le renforcement du dispositif de surveillance épidémiologique ;
- la mise en place de capacités de réaction en cas d’apparition de la maladie ;
- le renforcement des capacités des personnels de santé…
Des couloirs humanitaires et sanitaires d’urgence ont également été ouverts après la fermeture des frontières par extrême nécessité sanitaire. Dans le même temps, la Côte d’Ivoire a continué d’afficher sa constante solidarité avec les pays touchés en contribuant à hauteur de un (1) million de dollars au Fonds de soutien de la CEDEAO.
Nous envisageons, dès la semaine prochaine, la reprise du trafic aérien avec nos voisins et avons autorisé l’utilisation des ports et aéroports pour accueillir les contingents américains.
Mesdames et Messieurs,
Notre réponse s’est jusqu’ici portée essentiellement sur les pays déjà affectés. J’appelle pour ma part, la communauté internationale à mettre également l’accent, avec la même intensité, sur le soutien aux pays à risque comme la Côte d’Ivoire, si nous voulons éviter une propagation incontrôlable de la maladie.
Ebola n’est pas une fatalité, nous pouvons à travers la science et la solidarité entre nos Etats, le vaincre définitivement.
Je vous remercie.