Abidjan - Le ministre guinéen de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’administration, Sékou Kourouma, a annoncé lors d’une conférence de presse tenue mardi ç Conakry, le démarrage des activités de l’Ecole normale d’administration (ENA) de Guinée d’ici fin 2015.
Le ministre a réaffirmé cette volonté du gouvernement guinée, en annonçant le départ à l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) du Québec de 20 cadres de haut niveau qui suivront une formation des formateurs vacataires de la future ENA de Guinée.
Cette session de formation qui durera 50 jours ouvrables, doit démarrer dès d’octobre. Selon le ministre de la Fonction Publique, elle doit permettre aux formateurs de la future ENA de Guinée de bénéficier d’une formation théorique sur la didactique du management, d’une présentation des différentes approches de l’enseignement du management public.
Avec l’appui des ressources bibliographiques et humaines de l’ENAP du Québec, ces 20 formateurs guinéens doivent en outre se familiariser avec l’élaboration et la mise en forme des principaux cours qui seront offerts à cette école. Ils mettront également à profit leur séjour pour mettre en pratique les enseignements prodigués dans le cadre de la formation lors des simulations d’enseignement, a-t-il dit.
Dans le même registre, le ministre de la Fonction publique a également annoncé un autre voyage d’études et de partage d’expérience de cadres de la future ENA de Guinée à l’ENA de Strasbourg, en France, à partir du mois de novembre.
Rendu possible grâce à l’appui de l’Ambassade de France, ce voyage d’études permettra aux cadres guinéens de s’enquérir de l’expérience, du fonctionnement et de toutes les facettes de l’ENA de Strasbourg en explorant les possibilités de collaboration entre les deux institutions pour un accompagnement technique dans la mise en place de l’ENA de Guinée.
Si l’établissement de l’ENA est un des projets phares du quinquennat du président Alpha Condé, il constitue au-delà, affirme le ministre de la Fonction publique, un passage obligé vers la dépolitisation de l’Administration guinéenne en la rendant entièrement professionnelle.
L’Administration, estime-t-il, doit être exclusivement au service du peuple et du développement. C’est pourquoi, indique le ministre Kourouma, la future ENA de Guinée doit être une institution d’excellence conforme aux meilleurs standards internationaux tout en en restant adaptée à la réalité de la société et de l’Administration guinéennes.
D’ici la fin de l’année 2015, l’ENA va commencer ses premières activités de perfectionnement mais aussi de formation à travers le développement de certaines filières, a fait savoir le ministre de la Fonction Publique.
L’Etat a déjà alloué un site de six hectares à Kénèndé, dans la préfecture de Dubréka, pour abriter les infrastructures de la future ENA de Guinée. Au département de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’administration, l’heure est à la mobilisation des fonds pour financer la réalisation de ces infrastructures.
Au dire du ministre Kourouma, son département doit pouvoir mobiliser en plus, une enveloppe de 12 milliards de francs guinéens, nécessaires au financement des activités de démarrage de l’ENA et c’est l’Etat qui en serait le principal bailleur de fonds de cette subvention avec quatre milliards de FG (1$=700 000 GNF).
(AIP)
cmas
Le ministre a réaffirmé cette volonté du gouvernement guinée, en annonçant le départ à l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) du Québec de 20 cadres de haut niveau qui suivront une formation des formateurs vacataires de la future ENA de Guinée.
Cette session de formation qui durera 50 jours ouvrables, doit démarrer dès d’octobre. Selon le ministre de la Fonction Publique, elle doit permettre aux formateurs de la future ENA de Guinée de bénéficier d’une formation théorique sur la didactique du management, d’une présentation des différentes approches de l’enseignement du management public.
Avec l’appui des ressources bibliographiques et humaines de l’ENAP du Québec, ces 20 formateurs guinéens doivent en outre se familiariser avec l’élaboration et la mise en forme des principaux cours qui seront offerts à cette école. Ils mettront également à profit leur séjour pour mettre en pratique les enseignements prodigués dans le cadre de la formation lors des simulations d’enseignement, a-t-il dit.
Dans le même registre, le ministre de la Fonction publique a également annoncé un autre voyage d’études et de partage d’expérience de cadres de la future ENA de Guinée à l’ENA de Strasbourg, en France, à partir du mois de novembre.
Rendu possible grâce à l’appui de l’Ambassade de France, ce voyage d’études permettra aux cadres guinéens de s’enquérir de l’expérience, du fonctionnement et de toutes les facettes de l’ENA de Strasbourg en explorant les possibilités de collaboration entre les deux institutions pour un accompagnement technique dans la mise en place de l’ENA de Guinée.
Si l’établissement de l’ENA est un des projets phares du quinquennat du président Alpha Condé, il constitue au-delà, affirme le ministre de la Fonction publique, un passage obligé vers la dépolitisation de l’Administration guinéenne en la rendant entièrement professionnelle.
L’Administration, estime-t-il, doit être exclusivement au service du peuple et du développement. C’est pourquoi, indique le ministre Kourouma, la future ENA de Guinée doit être une institution d’excellence conforme aux meilleurs standards internationaux tout en en restant adaptée à la réalité de la société et de l’Administration guinéennes.
D’ici la fin de l’année 2015, l’ENA va commencer ses premières activités de perfectionnement mais aussi de formation à travers le développement de certaines filières, a fait savoir le ministre de la Fonction Publique.
L’Etat a déjà alloué un site de six hectares à Kénèndé, dans la préfecture de Dubréka, pour abriter les infrastructures de la future ENA de Guinée. Au département de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’administration, l’heure est à la mobilisation des fonds pour financer la réalisation de ces infrastructures.
Au dire du ministre Kourouma, son département doit pouvoir mobiliser en plus, une enveloppe de 12 milliards de francs guinéens, nécessaires au financement des activités de démarrage de l’ENA et c’est l’Etat qui en serait le principal bailleur de fonds de cette subvention avec quatre milliards de FG (1$=700 000 GNF).
(AIP)
cmas
