La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) du Sénégal a enfin autorisé l'homme d'affaires franco-libano-sénégalais, Ibrahim Aboukhalil alias Bibo Bourgi, personnage central dans le procès de Karim Wade, à quitter le Sénégal pour recevoir des soins en France.
Bibo Bourgi a été évacué par avion dans la soirée de mardi, après 20 mois d’attente.
Depuis le début de l'année 2013, ses avocats ont déposé plusieurs requêtes pour permettre à leur client, considéré par la CREI comme le principal complice de Karim Wade, de se rendre en France pour y recevoir des soins appropriés, en dépit d’un contrôle judiciaire qui lui interdit de quitter le territoire sénégalais.
Malgré de nombreuses attestations et expertises médicales produites à l'appui de ces requêtes, les magistrats avaient jusque-là rejeté la perspective de voir Bibo Bourgi quitter le Sénégal.
Saisis trois semaines plus tôt d'une nouvelle demande, les magistrats de la CREI ont rendu dans la matinée une décision permettant à l'intéressé de se rendre en France pour une durée d'un mois, avec à la clé, une attestation sur l'honneur qu'il se présentera devant la CREI à la date fixée par celle-ci.
Le soir même, Bibo Bourgi embarquait sur un vol de la compagnie SN Brussels. Il devrait ensuite rallier Paris où il est suivi depuis plusieurs années pour des problèmes cardiaques.
Souffrant d'une cardiopathie sérieuse, l'homme d'affaires avait vu sa situation se détériorer au cours des derniers mois en raison de complications rénales et d'une maladie nosocomiale contractée fin juin à l'hôpital de Grand-Yoff, à Dakar, suite à une opération qu'il avait subie au Sénégal.
Selon des médecins interrogés, Bibo Bourgi ne pouvait recevoir au Sénégal les soins adaptés, ce qui plaidait pour son évacuation sanitaire. Une urgence humanitaire soutenue par l'ambassade de France à Dakar et même par le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a-t-on appris.
kkp/cmas
Bibo Bourgi a été évacué par avion dans la soirée de mardi, après 20 mois d’attente.
Depuis le début de l'année 2013, ses avocats ont déposé plusieurs requêtes pour permettre à leur client, considéré par la CREI comme le principal complice de Karim Wade, de se rendre en France pour y recevoir des soins appropriés, en dépit d’un contrôle judiciaire qui lui interdit de quitter le territoire sénégalais.
Malgré de nombreuses attestations et expertises médicales produites à l'appui de ces requêtes, les magistrats avaient jusque-là rejeté la perspective de voir Bibo Bourgi quitter le Sénégal.
Saisis trois semaines plus tôt d'une nouvelle demande, les magistrats de la CREI ont rendu dans la matinée une décision permettant à l'intéressé de se rendre en France pour une durée d'un mois, avec à la clé, une attestation sur l'honneur qu'il se présentera devant la CREI à la date fixée par celle-ci.
Le soir même, Bibo Bourgi embarquait sur un vol de la compagnie SN Brussels. Il devrait ensuite rallier Paris où il est suivi depuis plusieurs années pour des problèmes cardiaques.
Souffrant d'une cardiopathie sérieuse, l'homme d'affaires avait vu sa situation se détériorer au cours des derniers mois en raison de complications rénales et d'une maladie nosocomiale contractée fin juin à l'hôpital de Grand-Yoff, à Dakar, suite à une opération qu'il avait subie au Sénégal.
Selon des médecins interrogés, Bibo Bourgi ne pouvait recevoir au Sénégal les soins adaptés, ce qui plaidait pour son évacuation sanitaire. Une urgence humanitaire soutenue par l'ambassade de France à Dakar et même par le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a-t-on appris.
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