Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) depuis 2012,le Togolais Edoh Kossi Amenounve s’est entretenu avec APA lors de la première édition des BRVM Investment Days à Paris.
Trois questions au Directeur général de la BRVM :
APA : Monsieur le Directeur Général, quel bilan tirez-vous des BRVM Investment days à Paris ?
M. Edoh Kossi Amenounve : ‘’En tant que maître - d’œuvre, je ne peux qu’être heureux que ces journée-là aient été l’occasion de mobiliser autant de personnes qui s’intéressent à l’Afrique et au marché financier. Je n’espérais pas avoir une mobilisation aussi forte et un soutien aussi fort des médias.
Quand la semaine dernière, on m’a communiqué la liste des inscrits et on m’a dit qu’il y avait 276 inscrits, j’avoue que j’étais un peu paniqué. (…) Cela montre l’intérêt que les gens portent à ces deux jours et qu’il y a un réel attrait pour l’Afrique et les marchés financiers.
Nous sommes venus avec plusieurs émetteurs comme Sonatel (...) et aussi avec les acteurs du marché. Je vois qu’il y a des contacts décisifs qui sont en train d’être noués. Je ne peux qu’en être heureux. C’est ça le but du jeu. Road Show veut dire se vendre, nous sommes venus nous vendre à la place européenne.
APA : C’est donc un pari réussi ?
M. Edoh Kossi Amenounve ‘’Je pense que oui. Au regard des B to B et des échanges entre nos sociétés de bourses nos émetteurs et les investisseurs qui vont à leur rencontre. Je pense que nous avons atteint nos objectifs. Maintenant il faut que ces échanges-là se poursuivent et se concrétisent. J’ai grand espoir que cela va se traduire dans les volumes de la BRVM.
Ce Road Show doit permettre de voir les volumes de transaction à la BRVM augmenter. Cela peut se voir en quelques semaines. Il suffit simplement que ces nouveaux investisseurs poursuivent leurs relations avec leurs courtiers, qu’ils soient alimentés en information sur les sociétés, qu’ils décident d’acheter.
On des investisseurs anglo- saxons qui sont venus et Ils ont des portefeuilles et cherchent à diversifier leur portefeuille en Afrique. Ils sont présents sur certains marchés comme le Ghana, le Kenya et le Nigéria et peu présents à la BRVM, parce que ne voyant pas trop d’information. Aujourd’hui, si cela peut être un élément déclencheur de leur décision d’investir à la BRVM comme ils ont investi dans les autres marchés, cela va augmenter notre volume. En tant que Directeur Général de la BRVM, c’est ce que je souhaite.
APA : Et c’est à Paris que vous avez fait venir des investisseurs anglo- saxons à Paris ?
M. Edoh Kossi Amenounve : ‘’Mais oui c’est ça. C’est là aussi où la stratégie compte. On connait le pragmatisme des investisseurs anglo-saxons. On sait qu’ils sont facilement plus ouverts sur les marchés africains. On les voit déjà venir. On a constaté que les investisseurs de la place de Paris sont moins enclins à venir sur les valeurs africaines. Il fallait commencer par là où le besoin est le plus fort. C’est pour ça que nous sommes venus à Paris.
Puisque nous sommes parvenus à leur parler et à leur faire voir les atouts de notre marché, nous pensons que ça va se répercuter sur les autres places. Et nous envisageons d’autres Road Show, nous irons à Londres, en Afrique du Sud, à New York, nous irons partout.
Trois questions au Directeur général de la BRVM :
APA : Monsieur le Directeur Général, quel bilan tirez-vous des BRVM Investment days à Paris ?
M. Edoh Kossi Amenounve : ‘’En tant que maître - d’œuvre, je ne peux qu’être heureux que ces journée-là aient été l’occasion de mobiliser autant de personnes qui s’intéressent à l’Afrique et au marché financier. Je n’espérais pas avoir une mobilisation aussi forte et un soutien aussi fort des médias.
Quand la semaine dernière, on m’a communiqué la liste des inscrits et on m’a dit qu’il y avait 276 inscrits, j’avoue que j’étais un peu paniqué. (…) Cela montre l’intérêt que les gens portent à ces deux jours et qu’il y a un réel attrait pour l’Afrique et les marchés financiers.
Nous sommes venus avec plusieurs émetteurs comme Sonatel (...) et aussi avec les acteurs du marché. Je vois qu’il y a des contacts décisifs qui sont en train d’être noués. Je ne peux qu’en être heureux. C’est ça le but du jeu. Road Show veut dire se vendre, nous sommes venus nous vendre à la place européenne.
APA : C’est donc un pari réussi ?
M. Edoh Kossi Amenounve ‘’Je pense que oui. Au regard des B to B et des échanges entre nos sociétés de bourses nos émetteurs et les investisseurs qui vont à leur rencontre. Je pense que nous avons atteint nos objectifs. Maintenant il faut que ces échanges-là se poursuivent et se concrétisent. J’ai grand espoir que cela va se traduire dans les volumes de la BRVM.
Ce Road Show doit permettre de voir les volumes de transaction à la BRVM augmenter. Cela peut se voir en quelques semaines. Il suffit simplement que ces nouveaux investisseurs poursuivent leurs relations avec leurs courtiers, qu’ils soient alimentés en information sur les sociétés, qu’ils décident d’acheter.
On des investisseurs anglo- saxons qui sont venus et Ils ont des portefeuilles et cherchent à diversifier leur portefeuille en Afrique. Ils sont présents sur certains marchés comme le Ghana, le Kenya et le Nigéria et peu présents à la BRVM, parce que ne voyant pas trop d’information. Aujourd’hui, si cela peut être un élément déclencheur de leur décision d’investir à la BRVM comme ils ont investi dans les autres marchés, cela va augmenter notre volume. En tant que Directeur Général de la BRVM, c’est ce que je souhaite.
APA : Et c’est à Paris que vous avez fait venir des investisseurs anglo- saxons à Paris ?
M. Edoh Kossi Amenounve : ‘’Mais oui c’est ça. C’est là aussi où la stratégie compte. On connait le pragmatisme des investisseurs anglo-saxons. On sait qu’ils sont facilement plus ouverts sur les marchés africains. On les voit déjà venir. On a constaté que les investisseurs de la place de Paris sont moins enclins à venir sur les valeurs africaines. Il fallait commencer par là où le besoin est le plus fort. C’est pour ça que nous sommes venus à Paris.
Puisque nous sommes parvenus à leur parler et à leur faire voir les atouts de notre marché, nous pensons que ça va se répercuter sur les autres places. Et nous envisageons d’autres Road Show, nous irons à Londres, en Afrique du Sud, à New York, nous irons partout.
