Abidjan – Les premières Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) visant notamment à mobiliser l’attention de la nation autour du cacao et dédiées à la reconnaissance et à la distinction des différents acteurs de la chaîne de production de cacao se tiennent de jeudi à vendredi au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan.
En procédant à l’ouverture officielle de la 1ère édition des JNCC, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a salué tous les acteurs de la filière, en particulier les producteurs, le ministre de l’Agriculture et le Conseil du Café-cacao, pour leur contribution importante au développement du secteur.
Les JNCC ont pour objectif de valoriser la production cacaoyère nationale, promouvoir les qualités de l’or brun ivoirien, récompenser les meilleurs producteurs du secteur et informer les opérateurs économiques sur la transformation du cacao.
Le chef du gouvernement ivoirien, en sa qualité de représentant du Président Alassane Ouattara à la cérémonie d’ouverture des JNCC, a salué la vision de ce dernier qui s’est traduite dans la réforme de la filière café-cacao entamée en janvier 2012.
Cette réforme, a-t-il fait observer, vise à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs notamment en leur payant au moins 60% du prix international CAF et en réalisant des infrastructures sociocommunautaires au profit des communautés productrices, à assainir la gouvernance dans le secteur, à améliorer la qualité du produit à travers le programme 2QC (Qualité-Quantité-Croissance), à lutter contre le travail des enfants dans la cacaoculture, pour le développement intégré de la filière.
« La réforme vise à régler avec clairvoyance, courage et dévotion les différents problèmes de la filière », a résumé le Premier ministre, citant entre autres la faiblesse de la production, le vieillissement du verger, la volatilité des cours des matières premières, les maladies du cacao dont le "swollen shoot" considéré par les acteurs comme le « Sida du cacao ».
Pour toutes ces actions, la Côte d’Ivoire a eu la reconnaissance de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) à travers une distinction attribuée lors de la 2ème conférence mondiale du cacao (Amsterdam, 9-13 juin) et remise officiellement au Conseil du café-cacao à Abidjan, le 08 août. Il s’agissait pour l’ICCO de récompenser le premier producteur mondial de cacao pour son rôle de pionnier e matière de Plate-forme de partenariat public-privé (PPPP), souligne-t-on.
Daniel Kablan Duncan a énoncé quelques uns des défis que s’est donnés la Côte d’Ivoire en vue de rendre la filière « agréable, prospère et durable ».
Ceux-ci consistent en la vulgarisation de matériel végétal (semences de qualité et à haut rendement) et agricole, l’autonomisation des femmes, l’attractivité des jeunes de 18 à 35 ans, l’intensification avec tolérance zéro de la lutte contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture, la nécessité d’améliorer la qualité du cacao de manière durable, la création d’emplois, à faire passer le taux de transformation locale de 35 à au moins 50% dans les prochaines années.
« La réalisation de ces défis est du domaine du possible », a assuré M. Duncan, ajoutant que « le gouvernement est au travail de façon assidue pour transformer ce grand rêve en réalité ». Tout ceci, a-t-il conclu, pour atteindre l’ambition chère au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020.
La Côte d’Ivoire est le leader mondial du cacao avec une production moyenne de 1,5 million de tonnes. Pour la campagne de commercialisation 2013-2014, le cumul des achats de cacao déclarés s’établit à 1 745 515 T, un record jamais atteint. La filière représente 800 000 producteurs, 15% du PIB, 40% du part de marché mondiale, plus de huit millions de personnes vivant sur toute la chaîne de valeur. Le prix d’achat bord champ fixé mercredi par le gouvernement est de 850 FCFA/KG.
Portant sur le thème « Economie cacaoyère performante et durable pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 », la 1ère édition des JNCC est marquée, outre les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture, par des expositions sur les services et produits de la chaîne des valeurs du cacao, une porte ouverte aux élèves et étudiants chez des acteurs de la chaîne des valeurs du cacao, des activités pour enfants et des points de dégustation de produits à base de cacao.
Le volet scientifique se décline en trois exposés, jeudi après-midi, sur les thèmes « Vertus et bienfaits du cacao et du chocolat sur la santé », « Métiers de la chaîne des valeurs du cacao : opportunités pour la jeunesse » et « Projet jeune cacaoculteur moderne : composantes et stratégies d’intervention ».
La JNCC, instituée par le décret n°2013-712 du 18 octobre 2013 signé par le Président de la République, "est célébrée chaque année en début de campagne à travers des manifestations" (Art.3). De façon pratique, elle est organisée par le Conseil du café-cacao.
(AIP)
cmas
En procédant à l’ouverture officielle de la 1ère édition des JNCC, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a salué tous les acteurs de la filière, en particulier les producteurs, le ministre de l’Agriculture et le Conseil du Café-cacao, pour leur contribution importante au développement du secteur.
Les JNCC ont pour objectif de valoriser la production cacaoyère nationale, promouvoir les qualités de l’or brun ivoirien, récompenser les meilleurs producteurs du secteur et informer les opérateurs économiques sur la transformation du cacao.
Le chef du gouvernement ivoirien, en sa qualité de représentant du Président Alassane Ouattara à la cérémonie d’ouverture des JNCC, a salué la vision de ce dernier qui s’est traduite dans la réforme de la filière café-cacao entamée en janvier 2012.
Cette réforme, a-t-il fait observer, vise à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs notamment en leur payant au moins 60% du prix international CAF et en réalisant des infrastructures sociocommunautaires au profit des communautés productrices, à assainir la gouvernance dans le secteur, à améliorer la qualité du produit à travers le programme 2QC (Qualité-Quantité-Croissance), à lutter contre le travail des enfants dans la cacaoculture, pour le développement intégré de la filière.
« La réforme vise à régler avec clairvoyance, courage et dévotion les différents problèmes de la filière », a résumé le Premier ministre, citant entre autres la faiblesse de la production, le vieillissement du verger, la volatilité des cours des matières premières, les maladies du cacao dont le "swollen shoot" considéré par les acteurs comme le « Sida du cacao ».
Pour toutes ces actions, la Côte d’Ivoire a eu la reconnaissance de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) à travers une distinction attribuée lors de la 2ème conférence mondiale du cacao (Amsterdam, 9-13 juin) et remise officiellement au Conseil du café-cacao à Abidjan, le 08 août. Il s’agissait pour l’ICCO de récompenser le premier producteur mondial de cacao pour son rôle de pionnier e matière de Plate-forme de partenariat public-privé (PPPP), souligne-t-on.
Daniel Kablan Duncan a énoncé quelques uns des défis que s’est donnés la Côte d’Ivoire en vue de rendre la filière « agréable, prospère et durable ».
Ceux-ci consistent en la vulgarisation de matériel végétal (semences de qualité et à haut rendement) et agricole, l’autonomisation des femmes, l’attractivité des jeunes de 18 à 35 ans, l’intensification avec tolérance zéro de la lutte contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture, la nécessité d’améliorer la qualité du cacao de manière durable, la création d’emplois, à faire passer le taux de transformation locale de 35 à au moins 50% dans les prochaines années.
« La réalisation de ces défis est du domaine du possible », a assuré M. Duncan, ajoutant que « le gouvernement est au travail de façon assidue pour transformer ce grand rêve en réalité ». Tout ceci, a-t-il conclu, pour atteindre l’ambition chère au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020.
La Côte d’Ivoire est le leader mondial du cacao avec une production moyenne de 1,5 million de tonnes. Pour la campagne de commercialisation 2013-2014, le cumul des achats de cacao déclarés s’établit à 1 745 515 T, un record jamais atteint. La filière représente 800 000 producteurs, 15% du PIB, 40% du part de marché mondiale, plus de huit millions de personnes vivant sur toute la chaîne de valeur. Le prix d’achat bord champ fixé mercredi par le gouvernement est de 850 FCFA/KG.
Portant sur le thème « Economie cacaoyère performante et durable pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 », la 1ère édition des JNCC est marquée, outre les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture, par des expositions sur les services et produits de la chaîne des valeurs du cacao, une porte ouverte aux élèves et étudiants chez des acteurs de la chaîne des valeurs du cacao, des activités pour enfants et des points de dégustation de produits à base de cacao.
Le volet scientifique se décline en trois exposés, jeudi après-midi, sur les thèmes « Vertus et bienfaits du cacao et du chocolat sur la santé », « Métiers de la chaîne des valeurs du cacao : opportunités pour la jeunesse » et « Projet jeune cacaoculteur moderne : composantes et stratégies d’intervention ».
La JNCC, instituée par le décret n°2013-712 du 18 octobre 2013 signé par le Président de la République, "est célébrée chaque année en début de campagne à travers des manifestations" (Art.3). De façon pratique, elle est organisée par le Conseil du café-cacao.
(AIP)
cmas