Alors que le monde perçoit quelques signes de contrôle de la pire épidémie d'Ebola que l'Afrique de l'ouest ait connue, un expert kenyan met en garde contre l'existence d'un "désordre civil imminent" en Afrique si Ebola continue de se propager.
D'après les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le bilan des victimes d'Ebola a atteint 3.338 morts sur 7.178 cas en Afrique de l'ouest le 28 septembre.
La communauté mondiale devrait s'inquiéter de l'impact potentiel d'Ebola sur les économies, la sécurité et les moyens de subsistance des pays ouest-africains touchés, a déclaré Nicholas Muraguri, directeur des services médicaux au ministère kenyan de la Santé, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.
"L'impact dévastateur d'Ebola non seulement sur les pays affectés mais en toute Afrique est au centre de discussion dans de nombreux forums", a indiqué M. Muraguri, ajoutant que l'épidémie actuelle est historique en termes de victimes et de propagation géographique.
La mise à jour effectuée mercredi de l'OMS a montré que le nombre total de nouveaux cas avait baissé pour la deuxième semaine, mais a averti qu'il ne fallait pas y voir une bonne nouvelle car il devait y encore avoir des cas non signalés.
"La transmission est tenace et étendue en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, avec des preuves d'incidence accrues dans plusieurs districts", a indiqué l'OMS dans un communiqué.
Le ministre de l'Information du Liberia, Lewis Brown, a mis en garde à plusieurs reprises que le pays pourrait bien glisser de nouveau dans la guerre civile avec la Sierra Leone si l'épidémie d'Ebola ravageant l'Afrique de l'ouest continuait de se propager.
Selon M. Muraguri, du fait de leur état fragilisé par des conflits prolongés, les pays affectés pourraient sombrer dans un avenir sombre car "c'est un fait que l'Ebola a mis en pièce les structures sociales au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée".
"Lorsque des communautés sont déplacées, qu'elles n'ont presque aucun accès aux services essentiels et qu'elles sont en panique du fait de l'Ebola, la possibilité d'une guerre civile est très réelle", a déclaré M. Muraguri.
L'Ebola a semé la panique partout en Afrique, et la vision d'un continent en plein essor est sérieusement mise à mal.
"Nous devrions nous inquiéter sur les conséquences de l'Ebola dans une région qui a subi la plus grande part des conflits", a déclaré M. Muraguri.
M. Muraguri a suggéré que la communauté internationale et les pays affectés réorganisent leurs mesures préventives avec un accent sur la sensibilisation des communautés, et le bouclage des régions dans lesquelles résident les primates et les chauves- souris qui transmettent l'Ebola.
La communauté internationale devrait accélérer le déploiement d'un traitement efficace comme le Zmapp (le traitement expérimental utilisé pour guérir des personnes infectées par le virus Ebola), afin de sauver les personnes infectées, a-t-il dit.
Le rapport de l'OMS ce mercredi indique que la Guinée et la Sierra Leone avaient toutes deux enregistré des cas d'Ebola dans des secteurs auparavant intouchés par la maladie et frontaliers de la Côte d'Ivoire.
Au Liberia, il reste "des éléments probants obtenus auprès de sondés et du personnel de laboratoire dans le pays, indiquant un faible signalement des nouveaux cas, et suggérant que la situation au Liberia et à Monrovia en particulier continue de se détériorer", selon ce reportage.
L'intervention internationale a enregistré quelques progrès avec l'arrivée de la Mission de réponse des Nations unies à l'urgence du virus Ebola (UNMEER), la mise en place de deux laboratoires mobiles par la marine américaine au Liberia et le début des tests d'échantillons par une équipe chinoise à Freetown en Sierra Leone.
D'après les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le bilan des victimes d'Ebola a atteint 3.338 morts sur 7.178 cas en Afrique de l'ouest le 28 septembre.
La communauté mondiale devrait s'inquiéter de l'impact potentiel d'Ebola sur les économies, la sécurité et les moyens de subsistance des pays ouest-africains touchés, a déclaré Nicholas Muraguri, directeur des services médicaux au ministère kenyan de la Santé, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.
"L'impact dévastateur d'Ebola non seulement sur les pays affectés mais en toute Afrique est au centre de discussion dans de nombreux forums", a indiqué M. Muraguri, ajoutant que l'épidémie actuelle est historique en termes de victimes et de propagation géographique.
La mise à jour effectuée mercredi de l'OMS a montré que le nombre total de nouveaux cas avait baissé pour la deuxième semaine, mais a averti qu'il ne fallait pas y voir une bonne nouvelle car il devait y encore avoir des cas non signalés.
"La transmission est tenace et étendue en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, avec des preuves d'incidence accrues dans plusieurs districts", a indiqué l'OMS dans un communiqué.
Le ministre de l'Information du Liberia, Lewis Brown, a mis en garde à plusieurs reprises que le pays pourrait bien glisser de nouveau dans la guerre civile avec la Sierra Leone si l'épidémie d'Ebola ravageant l'Afrique de l'ouest continuait de se propager.
Selon M. Muraguri, du fait de leur état fragilisé par des conflits prolongés, les pays affectés pourraient sombrer dans un avenir sombre car "c'est un fait que l'Ebola a mis en pièce les structures sociales au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée".
"Lorsque des communautés sont déplacées, qu'elles n'ont presque aucun accès aux services essentiels et qu'elles sont en panique du fait de l'Ebola, la possibilité d'une guerre civile est très réelle", a déclaré M. Muraguri.
L'Ebola a semé la panique partout en Afrique, et la vision d'un continent en plein essor est sérieusement mise à mal.
"Nous devrions nous inquiéter sur les conséquences de l'Ebola dans une région qui a subi la plus grande part des conflits", a déclaré M. Muraguri.
M. Muraguri a suggéré que la communauté internationale et les pays affectés réorganisent leurs mesures préventives avec un accent sur la sensibilisation des communautés, et le bouclage des régions dans lesquelles résident les primates et les chauves- souris qui transmettent l'Ebola.
La communauté internationale devrait accélérer le déploiement d'un traitement efficace comme le Zmapp (le traitement expérimental utilisé pour guérir des personnes infectées par le virus Ebola), afin de sauver les personnes infectées, a-t-il dit.
Le rapport de l'OMS ce mercredi indique que la Guinée et la Sierra Leone avaient toutes deux enregistré des cas d'Ebola dans des secteurs auparavant intouchés par la maladie et frontaliers de la Côte d'Ivoire.
Au Liberia, il reste "des éléments probants obtenus auprès de sondés et du personnel de laboratoire dans le pays, indiquant un faible signalement des nouveaux cas, et suggérant que la situation au Liberia et à Monrovia en particulier continue de se détériorer", selon ce reportage.
L'intervention internationale a enregistré quelques progrès avec l'arrivée de la Mission de réponse des Nations unies à l'urgence du virus Ebola (UNMEER), la mise en place de deux laboratoires mobiles par la marine américaine au Liberia et le début des tests d'échantillons par une équipe chinoise à Freetown en Sierra Leone.