Surnommé "le passeur de Sida", Christophe Morat, 40 ans, jugé depuis lundi à Aix-en-Provence par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône (France), pour avoir caché sa séropositivité à plusieurs conquêtes féminines et transmis ainsi le VIH sciemment, a été condamné, jeudi, à 12 années de réclusion criminelle.
Il avait déjà été condamné à six ans de prison pour des faits similaires. L'avocate générale avait requis 15 ans de réclusion criminelle contre lui. Au cours du procès, la cour a décortiqué les relations de l'accusé avec les femmes qu'il a conquises depuis sa sortie de détention, en 2008.
Les femmes qui ont connu intimement Christophe Morat entre 2009 et 2012 ont commencé à témoigner mardi. Dans tous ces témoignages, en filigrane, la question de la préméditation. C'est une circonstance aggravante qui a été retenue à l'instruction, en s'appuyant sur la répétition des rapports non protégés avec plusieurs femmes et sur la recherche de nouvelles conquêtes sur des sites de rencontres. Cette préméditation a justifié le renvoi de l'accusé devant une cour d'assises et non devant un tribunal correctionnel.
Pour justifier ces rapports non protégés, Christophe Morat a menti, selon ses victimes. "J'ai pas menti... J'ai pas dit la vérité, c'est tout", s'est défendu mercredi l'accusé. Parfois ému, il regrette "de ne pas avoir pris la décision par de mettre un préservatif", et de ne pas avoir mis au courant ses partenaires, par peur du rejet.
"Pourquoi n'avez-vous pas mis de préservatif ?", demande l'avocate générale. "Je ne sais pas. Je me suis muré dans le silence. Je gardais toujours l'espoir de ne pas les contaminer", a-t-il répondu, selon Le Parisien.
"Je n'arrive pas à dire les choses", concède Christophe Morat. En revanche, il nie avoir menti sur les risques qu'encouraient ses partenaires, et notamment à celle à qui il a finalement inoculé le virus. "A aucun moment, je lui ai fait croire que je n'étais pas contaminant", assure-t-il.
Poursuivi pour "administration volontaire de substances nuisibles ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, avec préméditation et en état de récidive légale", il encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
cmas
Il avait déjà été condamné à six ans de prison pour des faits similaires. L'avocate générale avait requis 15 ans de réclusion criminelle contre lui. Au cours du procès, la cour a décortiqué les relations de l'accusé avec les femmes qu'il a conquises depuis sa sortie de détention, en 2008.
Les femmes qui ont connu intimement Christophe Morat entre 2009 et 2012 ont commencé à témoigner mardi. Dans tous ces témoignages, en filigrane, la question de la préméditation. C'est une circonstance aggravante qui a été retenue à l'instruction, en s'appuyant sur la répétition des rapports non protégés avec plusieurs femmes et sur la recherche de nouvelles conquêtes sur des sites de rencontres. Cette préméditation a justifié le renvoi de l'accusé devant une cour d'assises et non devant un tribunal correctionnel.
Pour justifier ces rapports non protégés, Christophe Morat a menti, selon ses victimes. "J'ai pas menti... J'ai pas dit la vérité, c'est tout", s'est défendu mercredi l'accusé. Parfois ému, il regrette "de ne pas avoir pris la décision par de mettre un préservatif", et de ne pas avoir mis au courant ses partenaires, par peur du rejet.
"Pourquoi n'avez-vous pas mis de préservatif ?", demande l'avocate générale. "Je ne sais pas. Je me suis muré dans le silence. Je gardais toujours l'espoir de ne pas les contaminer", a-t-il répondu, selon Le Parisien.
"Je n'arrive pas à dire les choses", concède Christophe Morat. En revanche, il nie avoir menti sur les risques qu'encouraient ses partenaires, et notamment à celle à qui il a finalement inoculé le virus. "A aucun moment, je lui ai fait croire que je n'étais pas contaminant", assure-t-il.
Poursuivi pour "administration volontaire de substances nuisibles ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, avec préméditation et en état de récidive légale", il encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
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