Gagnoa – Les coopératives agricoles de la délégation régionale du Conseil du café-cacao (CCC) de Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh) ont été exhortées, à travers leurs responsables, à se conformer à l’acte uniforme de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), sous peine de sanctions, mais aussi à éviter les Pires formes de travail des enfants (PFTE) dans la cacaoculture.
Le directeur régional de l’Agriculture, Philbert Layon, a fait cette exhortation vendredi, lors de la célébration de la première édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) à la salle de conférence de la préfecture.
‘’Je vous invite à vous approprier l’OHADA, car notre pays a librement ratifié la convention. Pour cette campagne donc, nous avons reçu une note du Conseil du café-cacao qui nous demande de veiller sur les dispositions de l’OHADA, et qui stipule que si une coopérative ne s’y conforme pas, elle ne sera pas codifiée au CCC’’, a fait savoir M. Layon qui a évoqué le fait que les coopératives qui ne sont pas en ‘’règle’’ encourent des ‘’sanctions’’ lors de la présente campagne.
L’acte uniforme de l’OHADA fait obligation aux coopératives agricoles de café-cacao de se muer en sociétés coopératives avec conseil d’administration, rappelle-t-on.
En sa qualité de directeur régional et de secrétaire du comité de surveillance (CDS), il a appelé les acteurs locaux à également avoir en mémoire les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture qui pourraient mettre à mal l’économie cacaoyère du pays.
"Parlant de la qualité du cacao, il y a une dimension que nous oublions très souvent. C’est la qualité du point de vue de l’éthique. Nous sommes en train de gagner la bataille de la qualité du point de vue physico-chimique, mais ne baissons pas la garde. Veillez sur les exploitations agricoles pour ne pas que l’on parle d’enfants qui travaillent dans la cacaoculture. C’est très important", a expliqué l’ingénieur agronome.
Des campagnes de sensibilisation et de lutte contre les PFTE sont initiées depuis que des holdings internationales ont décrié l'utilisation des enfants dans les champs de cacao.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Alassane Ouattara, la Première dame, Mme Dominique Ouattara, s’est personnellement investie dans la lutte contre le travail des enfants. Un leadership entreprenant salué par les USA, rappelle-t-on.
(AIP)
ja/kkp/ask
Le directeur régional de l’Agriculture, Philbert Layon, a fait cette exhortation vendredi, lors de la célébration de la première édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) à la salle de conférence de la préfecture.
‘’Je vous invite à vous approprier l’OHADA, car notre pays a librement ratifié la convention. Pour cette campagne donc, nous avons reçu une note du Conseil du café-cacao qui nous demande de veiller sur les dispositions de l’OHADA, et qui stipule que si une coopérative ne s’y conforme pas, elle ne sera pas codifiée au CCC’’, a fait savoir M. Layon qui a évoqué le fait que les coopératives qui ne sont pas en ‘’règle’’ encourent des ‘’sanctions’’ lors de la présente campagne.
L’acte uniforme de l’OHADA fait obligation aux coopératives agricoles de café-cacao de se muer en sociétés coopératives avec conseil d’administration, rappelle-t-on.
En sa qualité de directeur régional et de secrétaire du comité de surveillance (CDS), il a appelé les acteurs locaux à également avoir en mémoire les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture qui pourraient mettre à mal l’économie cacaoyère du pays.
"Parlant de la qualité du cacao, il y a une dimension que nous oublions très souvent. C’est la qualité du point de vue de l’éthique. Nous sommes en train de gagner la bataille de la qualité du point de vue physico-chimique, mais ne baissons pas la garde. Veillez sur les exploitations agricoles pour ne pas que l’on parle d’enfants qui travaillent dans la cacaoculture. C’est très important", a expliqué l’ingénieur agronome.
Des campagnes de sensibilisation et de lutte contre les PFTE sont initiées depuis que des holdings internationales ont décrié l'utilisation des enfants dans les champs de cacao.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Alassane Ouattara, la Première dame, Mme Dominique Ouattara, s’est personnellement investie dans la lutte contre le travail des enfants. Un leadership entreprenant salué par les USA, rappelle-t-on.
(AIP)
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