Ils sont au total 38000 refugiés ivoiriens coincés aux Libéria, pays touché par la maladie à virus Ebola. Répartis dans trois camps dans les provinces du Nimba, du Maryland et du Grand Gedeh, le besoin de rentrer au bercail de ces Ivoiriens est de plus en plus pressant d’autant plus que la maladie prend de l’ampleur dans ce pays hôte. Même si jusqu'à présent, aucun cas d'Ebola n'a été détecté parmi les réfugiés, la prudence reste de mise selon Khassin Diagne, représentant du Haut Commissariat aux réfugiés au Libéria. « Avec l’organisation des convois, ça veut dire nécessairement attroupement. Donc pour éviter tout contact de la foule, nous pensons qu’il est beaucoup plus prudent de s’en tenir à la situation actuelle. Il va falloir patienter», a-t-il rassuré. A en croire le fonctionnaire onusien, toutes les précautions sont prises pour faire face à une éventuelle arrivée du virus dans les camps. « On a mis en place une clinique pour isoler. On a déjà tout le matériel de protection pour les travailleurs de la santé. On a des Ong qui sont prêtes à intervenir. Mais pour le moment, les frontières sont fermées et je pense qu’on travaille à contenir en ce moment l’infection. Donc dès que les frontières seront ouvertes, dès que le feu vert nous est donné pour les convois, on va s’y atteler »,a-t-il précisé.Quant au Gouvernement ivoirien, il a décidé de lever des mesures de restriction et de permettre la réouverture des frontières aériennes avec les pays touchés par la maladie à virus Ebola. Cette décision a été prise, le jeudi 02 octobre dernier, de 18 h à 19 heures à la présidence de la République ivoirienne à l’issue d’une réunion du conseil national de sécurité (Cns) présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara
Paul Kouakou
Paul Kouakou
