Abidjan – Une étude de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) juge probable le fait qu’une soupe de chauve-souris soit à l'origine de l'épidémie d'Ebola qui sévit dans trois pays ouest-africains, à savoir la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone où ce mets est très prisé.
«Bien que la souche provoquant le foyer actuel ait entraîné une mortalité sans précédent, la source initiale du virus reste inexpliquée », observe l’OIE citée par le site Slate.fr.
« Il est cependant probable qu’initialement, le virus se soit introduit dans la population humaine à partir d’un animal sauvage à une personne unique. La maladie se transmet actuellement de personne à personne et rien ne prouve que les animaux continuent de jouer un rôle dans la propagation du virus », souligne l’enquête.
Les études de terrain et les enquêtes épidémiologiques démontrent que les réservoirs naturels de ce virus pourraient être des roussettes (une espèce de chauves-souris) qui hébergent le virus sans présenter de signes cliniques («porteuses saines»). «Ces résultats devront être étudiés plus en détail», précise l’OIE. Le cas du porc mériterait aussi d’être étudié.
«Selon toute probabilité, la transmission initiale du virus Ebola à l’homme se fait à partir d’animaux tels que les chauves-souris ou les primates non-humains, à l’occasion de la chasse et du ramassage d’animaux sauvages malades ou morts et de la manipulation ou de la consommation de viande de brousse crue», souligne encore l’OIE.
Dans certaines zones rurales africaines, les roussettes sont une source populaire de viande pour la consommation humaine et sont préparées à la main avant d’être séchées, fumées et/ou cuites. L’infection peut aussi être transmise à l’homme par la manipulation ou la consommation de fruits sauvages contaminés par la salive ou les matières fécales de ces chauves-souris dans les zones contaminées.
En juillet dernier, l'organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) disait «s’inquiéter du danger que représente la consommation de chauves-souris frugivores, le réservoir le plus probable du virus Ebola».
«Il faut intensifier les efforts pour faire prendre conscience aux communautés rurales d’Afrique de l’Ouest des risques qu’elles courent de contracter le virus Ebola en consommant certaines espèces de faune sauvage», expliquait alors, depuis son siège de Rome, la FAO. Elle précisait que ces animaux –généralement consommés séchés ou dans une soupe épicée– sont un mets très apprécié dans la région concernée par l’actuelle épidémie.
La FAO souligne que les chauves-souris frugivores ne sont pas la seule menace. Il en va de même de «certains primates» et des «céphalophes» (antilopes ou duikers). Pour sa part, l’OIE n’en fait pas mention. Elle est en revanche pleinement en accord avec les recommandations de l'OMS: éviter tout contact avec des animaux sauvages dans les zones touchées, notamment avec les chauves-souris, les singes et les rongeurs.
(AIP)
kkp/cmas
«Bien que la souche provoquant le foyer actuel ait entraîné une mortalité sans précédent, la source initiale du virus reste inexpliquée », observe l’OIE citée par le site Slate.fr.
« Il est cependant probable qu’initialement, le virus se soit introduit dans la population humaine à partir d’un animal sauvage à une personne unique. La maladie se transmet actuellement de personne à personne et rien ne prouve que les animaux continuent de jouer un rôle dans la propagation du virus », souligne l’enquête.
Les études de terrain et les enquêtes épidémiologiques démontrent que les réservoirs naturels de ce virus pourraient être des roussettes (une espèce de chauves-souris) qui hébergent le virus sans présenter de signes cliniques («porteuses saines»). «Ces résultats devront être étudiés plus en détail», précise l’OIE. Le cas du porc mériterait aussi d’être étudié.
«Selon toute probabilité, la transmission initiale du virus Ebola à l’homme se fait à partir d’animaux tels que les chauves-souris ou les primates non-humains, à l’occasion de la chasse et du ramassage d’animaux sauvages malades ou morts et de la manipulation ou de la consommation de viande de brousse crue», souligne encore l’OIE.
Dans certaines zones rurales africaines, les roussettes sont une source populaire de viande pour la consommation humaine et sont préparées à la main avant d’être séchées, fumées et/ou cuites. L’infection peut aussi être transmise à l’homme par la manipulation ou la consommation de fruits sauvages contaminés par la salive ou les matières fécales de ces chauves-souris dans les zones contaminées.
En juillet dernier, l'organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) disait «s’inquiéter du danger que représente la consommation de chauves-souris frugivores, le réservoir le plus probable du virus Ebola».
«Il faut intensifier les efforts pour faire prendre conscience aux communautés rurales d’Afrique de l’Ouest des risques qu’elles courent de contracter le virus Ebola en consommant certaines espèces de faune sauvage», expliquait alors, depuis son siège de Rome, la FAO. Elle précisait que ces animaux –généralement consommés séchés ou dans une soupe épicée– sont un mets très apprécié dans la région concernée par l’actuelle épidémie.
La FAO souligne que les chauves-souris frugivores ne sont pas la seule menace. Il en va de même de «certains primates» et des «céphalophes» (antilopes ou duikers). Pour sa part, l’OIE n’en fait pas mention. Elle est en revanche pleinement en accord avec les recommandations de l'OMS: éviter tout contact avec des animaux sauvages dans les zones touchées, notamment avec les chauves-souris, les singes et les rongeurs.
(AIP)
kkp/cmas