La ville de Marrakech (Maroc) accueillera le 9ème Forum africain pour le développement du 10 au 11 octobre 2014. Plusieurs chefs d’Etat dont le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Ouattara prendront part à cette rencontre qui se tient pour la première fois en dehors d’Addis-Abeba, la capitale Ethiopienne. Le Ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur Ally Coulibaly participera aux travaux des différentes rencontres. En marge du Forum, le Président Alassane Ouattara rencontrera les ivoiriens résidents au Maroc à Marrakech. Afin de préparer et réussir ces différentes rencontres l’équipe du ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur est sur pied et s’active sur le terrain. Une mission conduite par la directeur général des ivoiriens de l’extérieur Issiaka Konaté s’était déjà rendu au Maroc pour s’enquérir de la situation des ivoiriens vivant dans ce pays ami et bénéficier de l’expertise du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) dans la gestion de la diaspora. Le Ministre Ally Coulibaly avait ensuite lui-même effectué le voyage au Maroc en Mars dernier à l’invitation du gouvernement marocain pour prendre part au forum sur la migration.
Sur le forum de Marrakech, il faut indiquer que cette année il planchera sur les flux financiers illicites, la mobilisation des ressources, les nouvelles formes de partenariats et le financement du climat. Les participants au Forum feront une revue des moyens novateurs de financer la transformation de l’Afrique.
Depuis la fin des années 90, de nombreuses économies africaines ont considérablement prospéré, et un certain nombre de pays dont la Côte d’Ivoire continuent de bénéficier de ces taux de croissance accrus. Entre 1995 et 2012, le produit intérieur brut (PIB) du continent a doublé en termes réels, de 656 milliards de dollars à 1369, alors que le PIB par habitant a augmenté de 40 pour cent, passant de 917 dollars à 1265. Aussi impressionnant que ces chiffres sont, un certain nombre de défis continuent d’entraver la transformation de l’Afrique, le principal étant que l’Afrique soit encore tributaire de l’aide étrangère.
Selon les rapports et les conclusions de la CEA, l’Afrique a besoin d’environ 200 milliards de dollars par an pour parvenir à un développement durable, promouvoir les mesures d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation de leurs effets, et renforcer la résilience économique et la compétitivité. Seuls les besoins en infrastructures de l’Afrique sont estimés à quelque 90 milliards de dollars par an. Les coûts de préservation des ressources naturelles de l’Afrique, qui continuent de soutenir les croissances les plus fortes dans le continent, augmentent également.
Selon Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la CEA, les pays africains peuvent lever des fonds: «Pour que les pays en développement accèdent aux fonds dont ils ont besoin, ils doivent s’efforcer de mobiliser des ressources financières supplémentaires, y compris par l’accès aux marchés financiers, tandis que les pays développés doivent honorer les engagements financiers pris dans les forums internationaux. Le continent doit entreprendre des réformes pour saisir les ressources actuellement inexplorées ou mal gérées. Cela comprend réduire les flux financiers illicites et transformer plutôt ces fonds en un outil puissant pour améliorer la mobilisation des ressources nationales, comme un moyen de favoriser le développement du continent. Un certain nombre de participants de haut niveau sont attendus. S.E. M. Mohamed Boussaid, Ministre de l’économie et des finances du Maroc, S.E. Mme Kaba Nialé, Ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’économie et des finances, de la Côte-d’Ivoire, et débattrons du renforcement du rôle des gouvernements en vue d’attirer davantage de capital-investissement à l’appui des efforts nationaux de développement. Aussi , S.E. M. Anis Birou, Ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires migratoires, Dr Esman M. Nyamongo du Département des recherches, de la Banque centrale du Kenya, Mme Faiza Feki, Directeur général de Foreign Exchange, de la Banque centrale de Tunisie, Mme Aida Diarra, Vice-Président régional pour l’Afrique du Nord, centrale et de l’Ouest de Western Union et M. Abdellatif Jouahri, Gouverneur de la Banque centrale du Maroc, examineront comment les pays africains peuvent lever des fonds par le biais d’envois de fonds et d’obligations de la diaspora.
La Banque mondiale estime que les envois de fonds de la diaspora africaine ont atteint 40 milliards de dollars en 2012 et pourraient croître à 200 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. À cela s’ajoute ce que le continent pourrait récupérer avec les pertes subies par les flux financiers.
Le Forum examinera comment y parvenir.
Sur le forum de Marrakech, il faut indiquer que cette année il planchera sur les flux financiers illicites, la mobilisation des ressources, les nouvelles formes de partenariats et le financement du climat. Les participants au Forum feront une revue des moyens novateurs de financer la transformation de l’Afrique.
Depuis la fin des années 90, de nombreuses économies africaines ont considérablement prospéré, et un certain nombre de pays dont la Côte d’Ivoire continuent de bénéficier de ces taux de croissance accrus. Entre 1995 et 2012, le produit intérieur brut (PIB) du continent a doublé en termes réels, de 656 milliards de dollars à 1369, alors que le PIB par habitant a augmenté de 40 pour cent, passant de 917 dollars à 1265. Aussi impressionnant que ces chiffres sont, un certain nombre de défis continuent d’entraver la transformation de l’Afrique, le principal étant que l’Afrique soit encore tributaire de l’aide étrangère.
Selon les rapports et les conclusions de la CEA, l’Afrique a besoin d’environ 200 milliards de dollars par an pour parvenir à un développement durable, promouvoir les mesures d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation de leurs effets, et renforcer la résilience économique et la compétitivité. Seuls les besoins en infrastructures de l’Afrique sont estimés à quelque 90 milliards de dollars par an. Les coûts de préservation des ressources naturelles de l’Afrique, qui continuent de soutenir les croissances les plus fortes dans le continent, augmentent également.
Selon Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la CEA, les pays africains peuvent lever des fonds: «Pour que les pays en développement accèdent aux fonds dont ils ont besoin, ils doivent s’efforcer de mobiliser des ressources financières supplémentaires, y compris par l’accès aux marchés financiers, tandis que les pays développés doivent honorer les engagements financiers pris dans les forums internationaux. Le continent doit entreprendre des réformes pour saisir les ressources actuellement inexplorées ou mal gérées. Cela comprend réduire les flux financiers illicites et transformer plutôt ces fonds en un outil puissant pour améliorer la mobilisation des ressources nationales, comme un moyen de favoriser le développement du continent. Un certain nombre de participants de haut niveau sont attendus. S.E. M. Mohamed Boussaid, Ministre de l’économie et des finances du Maroc, S.E. Mme Kaba Nialé, Ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’économie et des finances, de la Côte-d’Ivoire, et débattrons du renforcement du rôle des gouvernements en vue d’attirer davantage de capital-investissement à l’appui des efforts nationaux de développement. Aussi , S.E. M. Anis Birou, Ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires migratoires, Dr Esman M. Nyamongo du Département des recherches, de la Banque centrale du Kenya, Mme Faiza Feki, Directeur général de Foreign Exchange, de la Banque centrale de Tunisie, Mme Aida Diarra, Vice-Président régional pour l’Afrique du Nord, centrale et de l’Ouest de Western Union et M. Abdellatif Jouahri, Gouverneur de la Banque centrale du Maroc, examineront comment les pays africains peuvent lever des fonds par le biais d’envois de fonds et d’obligations de la diaspora.
La Banque mondiale estime que les envois de fonds de la diaspora africaine ont atteint 40 milliards de dollars en 2012 et pourraient croître à 200 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. À cela s’ajoute ce que le continent pourrait récupérer avec les pertes subies par les flux financiers.
Le Forum examinera comment y parvenir.