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Région Publié le vendredi 10 octobre 2014 | Notre Voie

Agnès Monnet (Fpi) depuis Messoukro : « La division ne nous apporte rien »

© Notre Voie Par Atapointe
Ouverture de la 8eme convention extraordinaire du Front Populaire Ivoirien
Vendredi 21 février 2014. Abidjan. Le Front populaire ivoirien (FPI), au Palais des Sports de Treichville, les travaux de sa 8ème convention extraordinaire en présence de Pascal Affi N’guessan, Président du parti et des membres des différentes instances.
La secrétaire générale du Front populaire ivoirien (Fpi) a donné de la voix pour évacuer le doute savamment semé dans les esprits des militants. Faisant donc allusion aux remous que connaît le Fpi. Agnès Monnet s’est prononcée, samedi dernier, depuis Messoukro, le village natal de l’ancien ministre Michel Amani N’Guessan qu’elle accompagnait pour marquer son retour depuis la crise postélectorale. «Je voudrais rassurer les camarades. C’est Pascal Affi N’Guessan que le président Laurent Gbagbo nous a donné. Affi a été son directeur de cabinet. Il a été son directeur de campagne en 2000 et son Premier ministre. C’est lui que Gbagbo envoyait partout pour les négociations. D’où viennent alors les micmacs ? Soyons du côté de la réalité», a-t-elle recommandé. La secrétaire générale du Fpi invite ses camarades à la vigilance pour préserver le parti. «C’est normal que les dents et la langue se heurtent. Mais ne permettez pas que les oiseaux de mauvais augure vous égarent. Faisons en sorte que Laurent Gbagbo retrouve un Fpi fort et uni», a plaidé Agnès Monnet. Qui demande aux militants de se départir de vilains sentiments qui peuvent causer du tort au parti. «Il est normal que nous ne pensions pas la même chose sur des sujets donnés. Mais la division et la jalousie ne nous apportent rien. La politique que nous faisons doit tenir compte de ceux qui sont en face de nous. Ceux qui sont en face cherchent à nous tuer. A cause de leur méchanceté, nous avons 333 prisonniers sans jugement à la Maca».
Pour l’ancienne maire d’Agou, le Fpi est obligé de se battre avec intelligence pour libérer tous les prisonniers. Elle insiste par ailleurs sur les priorités dans le combat du Fpi. «Notre premier objectif, c’est la libération de Laurent Gbagbo. Le deuxième objectif, il faut que nous sortions de l’esclavage qu’on veut nous imposer. Le troisième, c’est la reconquête du pouvoir d’Etat. Oui, il faut que nous revenions au pouvoir d’Etat. Parce que c’est le Fpi qui sait qui est l’enfant du pauvre en ne lui imposant pas l’uniforme à l’école», a rappelé la secrétaire générale du Fpi.
A en croire Agnès Monnet, le Fpi constitue l’espérance pour la Côte d’Ivoire. Profitant de l’évènement, elle a indiqué aux populations que leur fils Michel Amani N’Guessan incarne la confiance et a le sens de négociateur.
Benjamin KORé
Envoyé spécial à Messoukro
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