En Europe, aux États-Unis et dans les pays africains encore épargnés par Ebola, l'inquiétude face aux risques de propagation du virus se fait de plus en plus ressentir. Des spécialités ont même comparé jeudi l'épidémie au sida…"Depuis trente ans que je travaille dans la santé publique, la seule chose comparable [à l'épidémie d'Ebola] a été le sida", a déclaré, le 9 octobre, le Dr Tom Frieden, directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) lors d'une table-ronde à Washington.Un cri d'alarme relayé aussitôt par le président sierra-leonais, Ernest Bai Koroma, pour qui la "réponse internationale a été, pour le moment, plus lente que le rythme de transmission de la maladie". Il faut donc multiplier "par vingt" l'aide actuelle pour espérer enrayer la maladie qui a déjà tué 3 900 personnes, a estimé de son côté Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies.Même le Fonds monétaire international (FMI) ne voit plus d'inconvénients – chose rare – à "augmenter les déficits pour soigner les gens", a affirmé sa directrice, Christine Lagarde.
Un vaccin expérimental attend le feu vert de l'OMS
Au Canada, le ministère de la Santé a pour sa part indiqué attendre depuis deux mois un feu vert de l'OMS pour envoyer dans les zones touchées entre 800 et 1 000 doses d'un vaccin expérimental (VSV-EBOV), qui selon Ottawa serait "prometteur sur les animaux", même s'il n'a pas été encore testé sur les humains.
En attendant, sur le terrain, une nouvelle flambée de cas a été constatée en Guinée. Jeudi, le centre de traitement de Médecins sans frontières(MSF) était même proche de la "saturation".
Au Zimbabwe, où aucun cas n'a encore été enregistré, un hôpital de 35 lits d'Harare, la capitale, a été entièrement fermé pour isoler un patient suspect, soumis à un test.
"Dépistage renforcé"
Outre-Atlantique, Washington et Ottawa ont annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola, qui a tué mercredi un patient au Texas. La méthode retenue est celle d'une prise de température des voyageurs à risque.
En Europe, le Royaume-Uni a prévu l'introduction "d'un dépistage renforcé dans un premier temps concernant les aéroports de Heathrow et Gatwick et les terminaux Eurostar" pour les personnes en provenance du Liberia, de Sierra Leone et Guinée, a annoncé Downing Street.
La ministre française de la Santé, Marisol Touraine, a elle déclaré que la France travaillait à obtenir un renforcement des contrôles au départ auprès des pays touchés par l'épidémie, le contrôle à l'arrivée des voyageurs n'étant pas "la solution miracle".
Une réunion européenne est prévue le 17 octobre pour discuter d'un éventuel renforcement des contrôles aux frontières de l'UE.
Sept personnes supplémentaires hospitalisés à Madrid
À Madrid, au sixième étage de l'hôpital Carlos III, dans le nord de la ville, la santé de la première personne infectée par Ebola hors d'Afrique, Teresa Romero, s'est brutalement dégradée jeudi.
"Nous voulons manifester notre soutien à la personne infectée par le virus Ebola, qui souffre en ces moments d'une très grave affection, et dont la vie est en grave danger", a déclaré le président de la région de Madrid Ignacio Gonzalez.
Juan-Manuel Parra, médecin urgentiste de 41 ans, qui a décrit dans un rapport révélé jeudi par la presse la journée infernale qu'il a vécue lundi en portant assistance à l'aide-soignante, sans protection suffisante, a été hospitalisé "par précaution".
Au total, sept personnes supplémentaires ont été admises par mesure de précaution jeudi à l'hôpital Carlos III de Madrid, où sont regroupées toutes celles qui auraient pu être contaminées par Ebola, portant à 14 le nombre des hospitalisations, dont un seul cas avéré, celui de Teresa Romero, selon un nouveau bilan de l'hôpital.
Un vaccin expérimental attend le feu vert de l'OMS
Au Canada, le ministère de la Santé a pour sa part indiqué attendre depuis deux mois un feu vert de l'OMS pour envoyer dans les zones touchées entre 800 et 1 000 doses d'un vaccin expérimental (VSV-EBOV), qui selon Ottawa serait "prometteur sur les animaux", même s'il n'a pas été encore testé sur les humains.
En attendant, sur le terrain, une nouvelle flambée de cas a été constatée en Guinée. Jeudi, le centre de traitement de Médecins sans frontières(MSF) était même proche de la "saturation".
Au Zimbabwe, où aucun cas n'a encore été enregistré, un hôpital de 35 lits d'Harare, la capitale, a été entièrement fermé pour isoler un patient suspect, soumis à un test.
"Dépistage renforcé"
Outre-Atlantique, Washington et Ottawa ont annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola, qui a tué mercredi un patient au Texas. La méthode retenue est celle d'une prise de température des voyageurs à risque.
En Europe, le Royaume-Uni a prévu l'introduction "d'un dépistage renforcé dans un premier temps concernant les aéroports de Heathrow et Gatwick et les terminaux Eurostar" pour les personnes en provenance du Liberia, de Sierra Leone et Guinée, a annoncé Downing Street.
La ministre française de la Santé, Marisol Touraine, a elle déclaré que la France travaillait à obtenir un renforcement des contrôles au départ auprès des pays touchés par l'épidémie, le contrôle à l'arrivée des voyageurs n'étant pas "la solution miracle".
Une réunion européenne est prévue le 17 octobre pour discuter d'un éventuel renforcement des contrôles aux frontières de l'UE.
Sept personnes supplémentaires hospitalisés à Madrid
À Madrid, au sixième étage de l'hôpital Carlos III, dans le nord de la ville, la santé de la première personne infectée par Ebola hors d'Afrique, Teresa Romero, s'est brutalement dégradée jeudi.
"Nous voulons manifester notre soutien à la personne infectée par le virus Ebola, qui souffre en ces moments d'une très grave affection, et dont la vie est en grave danger", a déclaré le président de la région de Madrid Ignacio Gonzalez.
Juan-Manuel Parra, médecin urgentiste de 41 ans, qui a décrit dans un rapport révélé jeudi par la presse la journée infernale qu'il a vécue lundi en portant assistance à l'aide-soignante, sans protection suffisante, a été hospitalisé "par précaution".
Au total, sept personnes supplémentaires ont été admises par mesure de précaution jeudi à l'hôpital Carlos III de Madrid, où sont regroupées toutes celles qui auraient pu être contaminées par Ebola, portant à 14 le nombre des hospitalisations, dont un seul cas avéré, celui de Teresa Romero, selon un nouveau bilan de l'hôpital.