Abidjan - La 9ème édition du Forum pour le développement en Afrique (ADF-IX), qui se déroule du 13 au 16 octobre à Marrakech, est l'occasion d'une réflexion de haut niveau sur la question complexe du financement du développement, a affirmé le secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), Abdalla Hamduk, selon une note de la MAP transmise à l'AIP.
Cette rencontre, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, réunit des chefs d'Etat et de gouvernements africains, des décideurs politiques, des experts et universitaires pour un échange approfondi sur les outils novateurs de financement du développement dans la perspective d'émettre des recommandations destinées à aider les pays du continent concernant la question centrale du financement dans un contexte marqué par la difficulté à mobiliser les ressources financières, a-t-il déclaré.
Et de préciser que les travaux du Forum, tenu sous le thème "Les modes de financement novateurs pour la transformation en Afrique", portent sur cinq principaux axes intitulés "la mobilisation des ressources nationales", "les flux financiers illicites", "les capitaux privés", "les nouveaux types de partenariats", "le financement des changements climatiques".
Considéré comme l'événement phare de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), ce Forum biennal offre depuis sa première édition en 1999, un cadre multipartite de débat et de discussion sur les questions liées au développement de l'Afrique, dans l'objectif d'établir un agenda pour le développement du continent et mettre en œuvre les stratégies et les programmes spécifiques aux pays africains.
La rencontre de Marrakech, qui se tient pour la première fois hors du siège de la CEA à Addis-Abeba, témoigne, encore une fois, de la confiance placée par les organisations internationales dans le Royaume et sa capacité à jouer un rôle stratégique pour le développement du continent africain en raison de sa stabilité politique et de sa dynamique économique.
Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara y prend part au nombre des quelque 800 personnalités invitées dont des Chefs d'Etats et de Gouvernements, des ministres, des entrepreneurs et des hommes d'affaires, des experts et des représentants de la société civile.
"Les modes de financement novateurs pour la transformation en Afrique" est un concept qui découle de la reconnaissance du rôle du financement dans la réalisation du programme de transformation structurelle fondé sur des initiatives de développement d'inspiration africaine et axé sur les pays africains.
Le Forum examine la question centrale de comment tirer parti des sources innovantes de financement pour la transformation économique du continent par l'industrialisation et la croissance inclusive qui permettra de générer des emplois, améliorer les conditions socio-économiques et fournir des ressources pour financer les initiatives d'adaptation face aux changements climatiques.
Le thème retenu d'une grande actualité puisque l'accès au financement pour le développement reste un défi de taille pour les décideurs en Afrique. Malgré des perspectives de croissance positives, l'Afrique fait encore face à un déficit de financement annuel de 31 milliards de dollars pour le seul secteur de l'électricité, alors que certains pays donateurs sont restés en-deçà des engagements internationaux.
En 2013, les engagements d'aide des pays donateurs membres du Comité d'aide au développement n'ont représenté que 0.3 pc de leur revenu national brut.
Dans ce contexte, la mobilisation des ressources intérieures peut jouer un rôle central dans le financement du Programme de développement durable pour l'après-2015 qui vise à éradiquer l'extrême pauvreté, réduire les disparités socio-économiques et lutter contre les conséquences des changements climatiques. Des objectifs dont la réalisation pourrait être très coûteuse et représenter des milliards de dollars que l'Aide au développement ou le financement privé ne sauraient, à eux seul, financer.
La rencontre de Marrakech ambitionne de se pencher sur les moyens de renforcer la mobilisation des ressources intérieures grâce à une refonte des subventions, un renforcement des systèmes d'achat nationaux, une réduction des flux financiers illicites, l'amélioration de l'efficacité des dépenses, un élargissement de l'assiette fiscale, l'amélioration de l'administration fiscale et l'élimination des failles de gestion.
Bien que les investissements directs étrangers aient augmenté ces dernières années, le continent n'attire encore qu'une petite partie des fonds de placement mondiaux qui sont concentrés dans quelques pays et secteurs comme les services et les technologies de l'information et de la communication. Les participants à ce conclave se pencheront sur les moyens pour les pays africains d'élaborer des politiques appropriées pour attirer le capital-investissement, notamment dans les secteurs identifiés comme des secteurs majeurs de croissance.
Le gouffre infrastructurel et technologique, couplé avec la dépendance continue envers l'assistance financière des investissements étrangers et le déficit croissant d'environ 40 milliards de dollars des économies africaines non exportatrices de pétrole, exigent une nouvelle approche de financement du développement soutenue par des formes innovantes de partenariat internationaux.
C'est l'une des questions majeures de la rencontre de Marrakech où experts et décideurs politiques africains vont échanger autour du financement du développement durable et les options de financements innovants à mobiliser au service de la transformation économique de l'Afrique.
(AIP)
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Cette rencontre, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, réunit des chefs d'Etat et de gouvernements africains, des décideurs politiques, des experts et universitaires pour un échange approfondi sur les outils novateurs de financement du développement dans la perspective d'émettre des recommandations destinées à aider les pays du continent concernant la question centrale du financement dans un contexte marqué par la difficulté à mobiliser les ressources financières, a-t-il déclaré.
Et de préciser que les travaux du Forum, tenu sous le thème "Les modes de financement novateurs pour la transformation en Afrique", portent sur cinq principaux axes intitulés "la mobilisation des ressources nationales", "les flux financiers illicites", "les capitaux privés", "les nouveaux types de partenariats", "le financement des changements climatiques".
Considéré comme l'événement phare de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), ce Forum biennal offre depuis sa première édition en 1999, un cadre multipartite de débat et de discussion sur les questions liées au développement de l'Afrique, dans l'objectif d'établir un agenda pour le développement du continent et mettre en œuvre les stratégies et les programmes spécifiques aux pays africains.
La rencontre de Marrakech, qui se tient pour la première fois hors du siège de la CEA à Addis-Abeba, témoigne, encore une fois, de la confiance placée par les organisations internationales dans le Royaume et sa capacité à jouer un rôle stratégique pour le développement du continent africain en raison de sa stabilité politique et de sa dynamique économique.
Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara y prend part au nombre des quelque 800 personnalités invitées dont des Chefs d'Etats et de Gouvernements, des ministres, des entrepreneurs et des hommes d'affaires, des experts et des représentants de la société civile.
"Les modes de financement novateurs pour la transformation en Afrique" est un concept qui découle de la reconnaissance du rôle du financement dans la réalisation du programme de transformation structurelle fondé sur des initiatives de développement d'inspiration africaine et axé sur les pays africains.
Le Forum examine la question centrale de comment tirer parti des sources innovantes de financement pour la transformation économique du continent par l'industrialisation et la croissance inclusive qui permettra de générer des emplois, améliorer les conditions socio-économiques et fournir des ressources pour financer les initiatives d'adaptation face aux changements climatiques.
Le thème retenu d'une grande actualité puisque l'accès au financement pour le développement reste un défi de taille pour les décideurs en Afrique. Malgré des perspectives de croissance positives, l'Afrique fait encore face à un déficit de financement annuel de 31 milliards de dollars pour le seul secteur de l'électricité, alors que certains pays donateurs sont restés en-deçà des engagements internationaux.
En 2013, les engagements d'aide des pays donateurs membres du Comité d'aide au développement n'ont représenté que 0.3 pc de leur revenu national brut.
Dans ce contexte, la mobilisation des ressources intérieures peut jouer un rôle central dans le financement du Programme de développement durable pour l'après-2015 qui vise à éradiquer l'extrême pauvreté, réduire les disparités socio-économiques et lutter contre les conséquences des changements climatiques. Des objectifs dont la réalisation pourrait être très coûteuse et représenter des milliards de dollars que l'Aide au développement ou le financement privé ne sauraient, à eux seul, financer.
La rencontre de Marrakech ambitionne de se pencher sur les moyens de renforcer la mobilisation des ressources intérieures grâce à une refonte des subventions, un renforcement des systèmes d'achat nationaux, une réduction des flux financiers illicites, l'amélioration de l'efficacité des dépenses, un élargissement de l'assiette fiscale, l'amélioration de l'administration fiscale et l'élimination des failles de gestion.
Bien que les investissements directs étrangers aient augmenté ces dernières années, le continent n'attire encore qu'une petite partie des fonds de placement mondiaux qui sont concentrés dans quelques pays et secteurs comme les services et les technologies de l'information et de la communication. Les participants à ce conclave se pencheront sur les moyens pour les pays africains d'élaborer des politiques appropriées pour attirer le capital-investissement, notamment dans les secteurs identifiés comme des secteurs majeurs de croissance.
Le gouffre infrastructurel et technologique, couplé avec la dépendance continue envers l'assistance financière des investissements étrangers et le déficit croissant d'environ 40 milliards de dollars des économies africaines non exportatrices de pétrole, exigent une nouvelle approche de financement du développement soutenue par des formes innovantes de partenariat internationaux.
C'est l'une des questions majeures de la rencontre de Marrakech où experts et décideurs politiques africains vont échanger autour du financement du développement durable et les options de financements innovants à mobiliser au service de la transformation économique de l'Afrique.
(AIP)
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