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Économie Publié le mardi 14 octobre 2014 | AIP

Forum de Marrakech : le président ivoirien réaffirme sa foi en l’avenir de l’Afrique

© AIP Par DR
Entretien de S.E.M. Alassane OUATTARA avec M. Carlos Lopes, Secrétaire Exécutif de la CEA
Lundi 13 octobre 2014. Marrakech (Maroc). Entretien du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, avec M. Carlos Lopes, Secrétaire Exécutif, de la Commission Economique des Nations Unies pour l`Afrique (CEA), en marge de la cérémonie d`ouverture du 9ème Forum pour le développement de l`Afrique.
Abidjan, 14 oct (AIP) - Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a réaffirmé lundi, à Marrakech au Maroc, sa foi en l’Afrique, "un continent d’avenir, plein de promesses et qui surprendra le monde", lors du Forum pour le développement de l’Afrique qui se tient sur le thème de la recherche "des financements innovants pour la transformation de l’Afrique".

"J’ai foi en l’Afrique. C’est un continent d’avenir. Un continent plein de promesses. Un continent qui surprendra le monde. Je suis convaincu que les échanges qui se noueront au cours de ce forum, permettront à nos pays de mieux s’intégrer à l’économie mondiale. Tout comme, je suis confiant que les conclusions de ce Forum aideront les pays Africains à mieux faire face aux défis d’une Afrique sur la voie de l’émergence", a déclaré M. Ouattara à l’ouverture de ce 9ème Forum.

Dans son allocution, il a proposé plusieurs pistes de solutions pour amorcer le développement de l’Afrique.

Il préconise par exemple la création de nouveaux instruments financiers permettant la mobilisation de l’épargne à long terme, un "type d’épargne important, notamment pour les compagnies d’assurance".

En ce qui concerne la mobilisation boursière, Alassane Ouattara encourage à une meilleure information et éducation des populations.
"Elles doivent être encouragées à investir dans les instruments financiers que propose la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan). Cette politique contribuera incontestablement au développement d’instruments financiers, avec un accroissement des revenus pour les individus ou les entreprises plaçant leurs ressources en bourse", a-t-il dit.

En ce qui concerne l’encouragement des investissements privés, il assure que la liquidité des instruments financiers disponibles à la bourse permettra d’attirer les investisseurs internationaux.
"Pour ce faire, il faudra veiller à la transparence des procédures pour l’investissement, à favoriser le rapatriement des capitaux investis ainsi qu’à l’amélioration du climat des affaires", conseille-t-il.

Après avoir amélioré l’image de l’Afrique et intensifié les financements Sud-Sud, comme le fait le Maroc, il encourage à l’intensification des partenariats public-privé par le financement des grands projets structurants, pourvoyeurs d’emplois et une structuration des financements autour des transferts de fonds des migrants qui "génèrent des ressources importantes qui nécessitent une meilleure organisation des transactions".

Citant l’exemple de son pays qui s’est fixé l’objectif d’atteindre l’émergence à l’horizon 2020, il a indiqué qu’il a été classé, dans le "Business Report 2014" de la Banque mondiale, parmi les dix pays qui ont mené le plus grand nombre de réformes dans le monde, qui a énormément investi dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, la santé, l’éducation et les Technologies de l’information et de la communication, à travers le Plan national de développement 2012-2015.

"Les investissements privés, y compris les Partenariats Publics Privés, représentent 60 % des investissements prévus. Ainsi, le ratio des investissements par rapport au PIB devrait passer de 9 % du PIB en 2012 à 16 % en 2014", a-t-il relevé, mentionnant l’organisation du forum des investisseurs en janvier 2014, à Abidjan, "un franc succès, tant par la participation d’investisseurs venus d’un grand nombre de pays, que par leurs intentions d’investissements".

La croissance de la Côte d’Ivoire est également tirée par la consommation, du fait de l’amélioration des revenus des paysans (20% en trois ans), de l’augmentation des salaires des fonctionnaires et de la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), a-t-il souligné.

"L’objectif de notre pays est non seulement de maintenir une croissance forte et durable, mais aussi et surtout une croissance équitable, solidaire, respectueuse du genre et de l’environnement pour le bénéfice de tous", a-t-il conclu.

Cette 9ème édition du forum pour le développement de l’Afrique vise à doter une Afrique en pleine mutation et en passe de devenir le prochain continent émergent dans le monde, des financements adéquats et novateurs, en vue de relever les défis sur son chemin.

(AIP)
aaa/ask
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