Le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) va mener une lutte "acharnée" contre la fièvre hémorragique à virus Ebola pour éviter d' hypothéquer les acquis économiques des Etats de l' Afrique de l' Ouest, a déclaré mardi à Dakar, son directeur du bureau régional pour l' Afrique et Administrateur assistant, le Sénégalais Abdoulaye Mar Dieye.
"La crise Ebola n'est pas seulement une maladie, elle représente également une menace pour la région, contribuant ainsi à l'effondrement économique et à la destruction des emplois et des familles, tout en sapant la capacité des gouvernements à assurer des services de base à leur citoyens", a-t-il souligné.
"C'est une lutte acharnée que nous allons mener contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Nous devons nous mobiliser pour que la maladie n' hypothèque pas les acquis des trois pays les plus touchés (La Guinée, la Sierra Léone et le Libéria), mais aussi les économies de la sous-région (ouest-africaine)", a fait remarquer M. Dieye lors d'une conférence de presse.
Le responsable du PNUD échangeait avec des journalistes aux termes d' une réunion avec des représentants du PNUD qui viennent de boucler une visite de huit jours en Guinée, en Sierra Léone et au Libéria, afin d' évaluer la situation et renforcer les programme de l' organisation onusienne sur le terrain.
Il a estimé que la lutte contre Ebola est devenue une guerre que la communauté internationale doit mener car des statistiques ont montré que les trois pays les plus touchés ont perdu depuis l' apparition de la maladie entre 3 et 5 points de leur croissance alors que selon lui, ils avaient atteint ces dernières années des taux remarquables.
"C'est une situation de conflit aigu, c'est une maladie qui a pris l'ascenseur alors que nous (la communauté internationale) avons pris les escaliers. Il faut redoubler d'énergie sur le plan financier et technique pour vaincre la maladie", a poursuivi M.Dieye.
Il a appelé la communauté internationale à financer le plan de riposte déclenché contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, car, a-t-il dit, les trois pays les plus touchés ont besoin de moyens pour sortir de cette crise. Il a toutefois assuré que ces pays "peuvent réaliser une percée dans la lutte contre la maladie, avec l'appui d'une réponse internationale coordonnée, si tous les efforts sont menés pour traiter et contenir la maladie, pour assurer la participation des communautés et pour investir dans l'économie locale.
Il a en outre salué la décision des autorités d'ouvrir un corridor humanitaire qui a permis aux différents organismes du système des Nations unies, et autres institutions internationales basés à Dakar d'intervenir de façon rapide dans les pays touchés par la maladie.
"La crise Ebola n'est pas seulement une maladie, elle représente également une menace pour la région, contribuant ainsi à l'effondrement économique et à la destruction des emplois et des familles, tout en sapant la capacité des gouvernements à assurer des services de base à leur citoyens", a-t-il souligné.
"C'est une lutte acharnée que nous allons mener contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Nous devons nous mobiliser pour que la maladie n' hypothèque pas les acquis des trois pays les plus touchés (La Guinée, la Sierra Léone et le Libéria), mais aussi les économies de la sous-région (ouest-africaine)", a fait remarquer M. Dieye lors d'une conférence de presse.
Le responsable du PNUD échangeait avec des journalistes aux termes d' une réunion avec des représentants du PNUD qui viennent de boucler une visite de huit jours en Guinée, en Sierra Léone et au Libéria, afin d' évaluer la situation et renforcer les programme de l' organisation onusienne sur le terrain.
Il a estimé que la lutte contre Ebola est devenue une guerre que la communauté internationale doit mener car des statistiques ont montré que les trois pays les plus touchés ont perdu depuis l' apparition de la maladie entre 3 et 5 points de leur croissance alors que selon lui, ils avaient atteint ces dernières années des taux remarquables.
"C'est une situation de conflit aigu, c'est une maladie qui a pris l'ascenseur alors que nous (la communauté internationale) avons pris les escaliers. Il faut redoubler d'énergie sur le plan financier et technique pour vaincre la maladie", a poursuivi M.Dieye.
Il a appelé la communauté internationale à financer le plan de riposte déclenché contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, car, a-t-il dit, les trois pays les plus touchés ont besoin de moyens pour sortir de cette crise. Il a toutefois assuré que ces pays "peuvent réaliser une percée dans la lutte contre la maladie, avec l'appui d'une réponse internationale coordonnée, si tous les efforts sont menés pour traiter et contenir la maladie, pour assurer la participation des communautés et pour investir dans l'économie locale.
Il a en outre salué la décision des autorités d'ouvrir un corridor humanitaire qui a permis aux différents organismes du système des Nations unies, et autres institutions internationales basés à Dakar d'intervenir de façon rapide dans les pays touchés par la maladie.