Le nombre de cas d'Ebola signalés en Afrique de l'Ouest ne cesse d'augmenter et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi que l'épidémie pourrait toucher 5.000 à 10.000 personnes par semaine d'ici à la première semaine de décembre.
"Cette crise sanitaire à laquelle nous faisons face est sans précédent à l'époque moderne. Il est difficile d'exprimer la gravité de la situation avec juste quelques chiffres", a expliqué lors d'une conférence de presse à Genève le directeur général adjoint de l'OMS, Bruce Aylward.
"Pour ce groupe de personnes dont nous savons qu'elles sont malades et dont nous connaissons le sort, nous trouvons 70% de mortalité, c'est pratiquement le même nombre dans les trois pays" les plus touchés, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, a déclaré ce responsable de l'OMS.
Mardi, le nombre total de cas attribués au virus Ebola en Afrique de l'Ouest a atteint les 8.914, avec 4.447 décès. Un patient de 56 ans, qui avait été traité dans la ville allemande de Leipzig, est décédé mardi matin.
Le président américain Barack Obama tiendra une visioconférence mercredi avec les dirigeants britannique, français, allemand et italien pour discuter de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, a indiqué mardi la Maison Blanche.
EFFORTS DE LUTTE CONTRE EBOLA
Les Etats-Unis ont mis en place mardi une équipe d'intervention face à l'épidémie d'Ebola, qui est capable d'atteindre, "en l'espace de quelques heures", n'importe quel hôpital américain ayant un cas confirmé d'Ebola.
"J'ai entendu des travailleurs sanitaires dans tout le pays dire clairement qu'ils étaient inquiets, qu'ils n'étaient pas bien préparés pour prendre en charge un patient atteint du virus Ebola", a déclaré mardi lors d'une téléconférence le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Tom Frieden.
Pour leur part, les pays d'Afrique orientale et centrale ont également pris des mesures conjointes pour maîtriser la propagation du virus, selon un communiqué publié dans la capitale commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.
Ces pays "travailleront ensemble à la planification, à la coordination et à la mobilisation des ressources sous les auspices du secrétariat de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE)", indique le communiqué.
Selon le plan d'action proposé, ces pays travailleront ensemble pour surveiller étroitement la maladie et renforcer les capacités des laboratoires pour améliorer le diagnostic d'Ebola.
DEBUT DES ESSAIS SUR L'HOMME
Mardi, la ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a annoncé le lancement de la première phase des essais cliniques du vaccin expérimental contre le virus Ebola, baptisé VSV-EBOV, sur des humains, à l'Institut militaire de recherche Walter Reed à Silver Spring, dans l'Etat américain du Maryland.
La première phase des essais cliniques permettra de tester le vaccin sur un petit groupe de personnes afin de déterminer si le vaccin est sûr et de définir le dosage nécessaire pour immuniser contre le virus, a expliqué Mme Ambrose dans un communiqué.
Le vaccin, développé par l'Agence de la santé publique du Canada, a obtenu des résultats prometteurs lors des essais sur les animaux, a indiqué la ministre avant d'ajouter que le vaccin pourrait être un outil important pour aider à contrôler la flambée du virus Ebola en Afrique de l'Ouest.
Les résultats des essais sont attendus pour décembre prochain.
"Cette crise sanitaire à laquelle nous faisons face est sans précédent à l'époque moderne. Il est difficile d'exprimer la gravité de la situation avec juste quelques chiffres", a expliqué lors d'une conférence de presse à Genève le directeur général adjoint de l'OMS, Bruce Aylward.
"Pour ce groupe de personnes dont nous savons qu'elles sont malades et dont nous connaissons le sort, nous trouvons 70% de mortalité, c'est pratiquement le même nombre dans les trois pays" les plus touchés, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, a déclaré ce responsable de l'OMS.
Mardi, le nombre total de cas attribués au virus Ebola en Afrique de l'Ouest a atteint les 8.914, avec 4.447 décès. Un patient de 56 ans, qui avait été traité dans la ville allemande de Leipzig, est décédé mardi matin.
Le président américain Barack Obama tiendra une visioconférence mercredi avec les dirigeants britannique, français, allemand et italien pour discuter de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, a indiqué mardi la Maison Blanche.
EFFORTS DE LUTTE CONTRE EBOLA
Les Etats-Unis ont mis en place mardi une équipe d'intervention face à l'épidémie d'Ebola, qui est capable d'atteindre, "en l'espace de quelques heures", n'importe quel hôpital américain ayant un cas confirmé d'Ebola.
"J'ai entendu des travailleurs sanitaires dans tout le pays dire clairement qu'ils étaient inquiets, qu'ils n'étaient pas bien préparés pour prendre en charge un patient atteint du virus Ebola", a déclaré mardi lors d'une téléconférence le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Tom Frieden.
Pour leur part, les pays d'Afrique orientale et centrale ont également pris des mesures conjointes pour maîtriser la propagation du virus, selon un communiqué publié dans la capitale commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.
Ces pays "travailleront ensemble à la planification, à la coordination et à la mobilisation des ressources sous les auspices du secrétariat de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE)", indique le communiqué.
Selon le plan d'action proposé, ces pays travailleront ensemble pour surveiller étroitement la maladie et renforcer les capacités des laboratoires pour améliorer le diagnostic d'Ebola.
DEBUT DES ESSAIS SUR L'HOMME
Mardi, la ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a annoncé le lancement de la première phase des essais cliniques du vaccin expérimental contre le virus Ebola, baptisé VSV-EBOV, sur des humains, à l'Institut militaire de recherche Walter Reed à Silver Spring, dans l'Etat américain du Maryland.
La première phase des essais cliniques permettra de tester le vaccin sur un petit groupe de personnes afin de déterminer si le vaccin est sûr et de définir le dosage nécessaire pour immuniser contre le virus, a expliqué Mme Ambrose dans un communiqué.
Le vaccin, développé par l'Agence de la santé publique du Canada, a obtenu des résultats prometteurs lors des essais sur les animaux, a indiqué la ministre avant d'ajouter que le vaccin pourrait être un outil important pour aider à contrôler la flambée du virus Ebola en Afrique de l'Ouest.
Les résultats des essais sont attendus pour décembre prochain.