La Côte d’Ivoire s’est remise de façon remarquable depuis la crise postélectorale de 2010-2011. Sa performance économique continue d’être particulièrement impressionnante, soutenue par une gestion fiscale saine et rigoureuse. De tels résultats économiques suscitent l’envie de nombreux pays, non seulement en Afrique subsaharienne, mais à travers le monde. Il reste malgré tout encore beaucoup à faire pour réaliser la vision salutaire du Président Ouattara de faire de l’économie ivoirienne une économie émergente en 2020. Et en vue de contribuer à la réconciliation nationale, les effets de la relance économique et l’ouverture renouvelée de la Côte d’Ivoire doivent atteindre tous les Ivoiriens. Au fur et à mesure que les opportunités économiques s’accroîtront, elles donneront à un plus grand nombre d’Ivoiriens l’opportunité de bâtir un futur plus prospère tout en soignant les blessures du conflit.
De cette même façon, le progrès continu de la Côte d’Ivoire dépend de l’ouverture de ses institutions démocratiques, et les douze prochains mois offrent à tous les Ivoiriens une opportunité exceptionnelle de s’engager dans un débat ouvert et sincère sur le futur du pays. Une élection présidentielle paisible et inclusive l’année prochaine sera un important baromètre pour la maturité de la démocratie ivoirienne, et un test de stabilité pour les institutions qui fondent le pays. Cependant, comme nous l’avons vu aux Etats-Unis, les élections à elles-seules ne font pas progresser le dialogue national sur la nature et le futur de notre démocratie. Ce processus nécessite l’implication active de citoyens engagés, une société civile dynamique ainsi qu’un engagement de tous les partis politiques à travailler ensemble dans un esprit de compromis dans l’intérêt supérieur de la nation.
A cet effet, j’ai été au cours de ces derniers jours en Côte d’Ivoire encouragé par la loi proposée par le gouvernement d’élargir le Bureau Exécutif de la Commission Electoral Indépendante (CEI) de six à neuf membres démontrant son engagement à assurer une participation large à une institution chargée de veiller à une élection inclusive, transparente et crédible en 2015. J’encourage l’Assemblée Nationale à se réunir rapidement pour voter la loi et permettre sa mise en œuvre, de sorte à ce qu’une CEI inclusive puisse reprendre son travail sur les importantes questions de préparation pour que les Ivoiriens puissent exercer pacifiquement leurs droits démocratiques en octobre prochain. De même, je conseille l’opposition à accepter la main tendue de la coalition au pouvoir et de retourner jouer pleinement sa partition au sein de la CEI de sorte à ce que les voix de tous les Ivoiriens y soient représentées.
A la fin de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis, Abraham Lincoln dans un message à la nation a parlé des immenses défis à venir. A ceux qui ont combattu, des deux camps, il a dit ceci : « Cherchons à terminer le travail en cours, à soigner les blessures de la nation, à prendre soin de celui qui aura participé à la bataille, et pour sa veuve et ses orphelins.» Notre pays est sorti plus fort de ce long conflit, engagé à nouveau aux valeurs fondamentales de notre nation. Les Ivoiriens ont une opportunité similaire dans les mois à venir de tourner la page sur le conflit du passé et de travailler ensemble pour consolider les acquis des trois dernières années au cours d’un processus électoral dans lequel toute voix compte, et dans laquelle toute voix est librement exprimé, sans violence ou intimidation. Et c’est là que commence le plus dur.
Au moment où, je m’apprête à conclure ma première année en Côte d’Ivoire, je suis convaincu que les Ivoiriens – exactement comme nous les américains le font dans notre pays – veulent parfaire leurs institutions démocratiques, et promouvoir le développement durable et la croissance économique qui garantiront le futur de leurs enfants et petits-enfants. Les élections de l’année prochaine seront une importante étape dans ce voyage, et j’aimerais rassurer nos amis ivoiriens que le gouvernement et le peuple américains resteront un ami et un partenaire tout au long de la route.
De cette même façon, le progrès continu de la Côte d’Ivoire dépend de l’ouverture de ses institutions démocratiques, et les douze prochains mois offrent à tous les Ivoiriens une opportunité exceptionnelle de s’engager dans un débat ouvert et sincère sur le futur du pays. Une élection présidentielle paisible et inclusive l’année prochaine sera un important baromètre pour la maturité de la démocratie ivoirienne, et un test de stabilité pour les institutions qui fondent le pays. Cependant, comme nous l’avons vu aux Etats-Unis, les élections à elles-seules ne font pas progresser le dialogue national sur la nature et le futur de notre démocratie. Ce processus nécessite l’implication active de citoyens engagés, une société civile dynamique ainsi qu’un engagement de tous les partis politiques à travailler ensemble dans un esprit de compromis dans l’intérêt supérieur de la nation.
A cet effet, j’ai été au cours de ces derniers jours en Côte d’Ivoire encouragé par la loi proposée par le gouvernement d’élargir le Bureau Exécutif de la Commission Electoral Indépendante (CEI) de six à neuf membres démontrant son engagement à assurer une participation large à une institution chargée de veiller à une élection inclusive, transparente et crédible en 2015. J’encourage l’Assemblée Nationale à se réunir rapidement pour voter la loi et permettre sa mise en œuvre, de sorte à ce qu’une CEI inclusive puisse reprendre son travail sur les importantes questions de préparation pour que les Ivoiriens puissent exercer pacifiquement leurs droits démocratiques en octobre prochain. De même, je conseille l’opposition à accepter la main tendue de la coalition au pouvoir et de retourner jouer pleinement sa partition au sein de la CEI de sorte à ce que les voix de tous les Ivoiriens y soient représentées.
A la fin de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis, Abraham Lincoln dans un message à la nation a parlé des immenses défis à venir. A ceux qui ont combattu, des deux camps, il a dit ceci : « Cherchons à terminer le travail en cours, à soigner les blessures de la nation, à prendre soin de celui qui aura participé à la bataille, et pour sa veuve et ses orphelins.» Notre pays est sorti plus fort de ce long conflit, engagé à nouveau aux valeurs fondamentales de notre nation. Les Ivoiriens ont une opportunité similaire dans les mois à venir de tourner la page sur le conflit du passé et de travailler ensemble pour consolider les acquis des trois dernières années au cours d’un processus électoral dans lequel toute voix compte, et dans laquelle toute voix est librement exprimé, sans violence ou intimidation. Et c’est là que commence le plus dur.
Au moment où, je m’apprête à conclure ma première année en Côte d’Ivoire, je suis convaincu que les Ivoiriens – exactement comme nous les américains le font dans notre pays – veulent parfaire leurs institutions démocratiques, et promouvoir le développement durable et la croissance économique qui garantiront le futur de leurs enfants et petits-enfants. Les élections de l’année prochaine seront une importante étape dans ce voyage, et j’aimerais rassurer nos amis ivoiriens que le gouvernement et le peuple américains resteront un ami et un partenaire tout au long de la route.