Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Patron de la Cérémonie ;
Monsieur le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques ;
Madame la Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant ;
Monsieur le Préfet de la Région du Tchologo, Préfet du Département de Ferkessédougou ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants des Missions diplomatiques, des Organisations internationales, des Institutions bilatérales et multilatérales de coopération et de financement ;
Monsieur le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en Côte d’Ivoire (FAO) ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Préfectoral ;
Monsieur le Président du Conseil Régional du Tchologo;
Messieurs les Députés ;
Monsieur le Maire de la Commune de Ferkessédougou ;
Mesdames et Messieurs les représentants des structures privées, partenaires des journées de l’Administration agricole délocalisée ;
Distingués Chefs traditionnels et Guides religieux ;
Mesdames et Messieurs les membres des Cabinets Ministériels ;
Mesdames et Messieurs les Cadres, opérateurs économiques et Travailleurs, ressortissants de la Région du Tchologo ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Directeurs Régionaux et Chefs de Services ;
Mesdames et Messieurs les représentants des ONG, Coopératives et Associations ;
Monsieur le Président du Comité Régional de la Plateforme Nationale d’Action pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI) ;
Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités;
Mesdames et Messieurs de la presse ;
Vaillantes populations du Tchologo ;
Honorables invités, Mesdames et Messieurs.
C’est avec un immense plaisir et une très grande fierté que je prends la parole pour, avant tout propos, remercier Son Excellence Monsieur SORO Kigbafori Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale, qui a bien voulu rehausser de sa présence distinguée, l’éclat de cette cérémonie.
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, nous sommes en effet, très honorés et particulièrement heureux de vous compter parmi nous, pour célébrer la Journée Mondiale de la Femme Rurale.
Au nom de la grande famille du monde agricole au sein de laquelle les Femmes Rurales occupent une place de choix, au nom des braves et laborieuses populations de Ferkessédougou et en mon nom personnel, je vous adresse mes sincères remerciements pour avoir consenti à accorder votre parrainage à cette importante manifestation dédiée à la femme rurale.
A l’endroit de mes éminents collègues, je voudrais dire toute ma gratitude.
A vous, Madame la Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et à vous, Monsieur le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, j’adresse mes chaleureux remerciements pour avoir accepté de vous associer à nous en qualité de co-présidents de la Journée Mondiale de la Femme Rurale, organisée cette année ici à Ferkessédougou, dans un terroir cher aux cœurs des ivoiriens.
Je voudrais également remercier cette auguste assemblée qui a répondu massivement à notre invitation.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Comme vous le savez, les Nations Unies, en proclamant l’année 2014, Année internationale de l’agriculture familiale, ont réaffirmé aux yeux du monde, que l’agriculture familiale et les petites exploitations constituent un moyen important pour parvenir à une production alimentaire viable et assurer la sécurité alimentaire à l’échelle de toute la planète.
Aussi, cette importante manifestation qui se déroule aujourd’hui dans la région du Tchologo, vient-elle marquer d’une pierre blanche, à la fois, la célébration de l’Agriculture familiale, socle de notre alimentation quotidienne, et de la Femme Rurale, garante de cette agriculture familiale.
Permettez-moi donc d’adresser mes vives félicitations à l’Inades-Formation et à la Plateforme Nationale d’Action pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), maîtres d’œuvre de l’organisation pratique de cette manifestation.
Je les encourage vivement à poursuivre leurs efforts et à s’engager résolument dans cette lutte, pour proposer des pistes de réflexion qui seront examinées avec la plus grande attention par le Gouvernement.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Dans notre pays, du nord au sud, de l’est à l’ouest, les systèmes d’exploitation agricoles, reposent principalement sur l’agriculture familiale.
Qu’il s’agisse des cultures de rentes ou des cultures vivrières, elles sont réalisées sur des unités productives fondées sur des liens profonds entre une terre et un foyer précis, qui en assure l’exploitation.
L’agriculture familiale représente ainsi un secteur de grande valeur stratégique, compte tenu de ses fonctions économiques, sociales, culturelles, environnementales et territoriales.
L’objectif majeur de tous les producteurs demeure l’amélioration de la productivité de l’agriculture familiale et la professionnalisation des organisations de producteurs.
Au nombre des acteurs de l’Agriculture familiale, se trouvent en bonne place, les Femmes, dont la bravoure et la détermination sont exemplaires.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Je saisis donc l’occasion pour rendre un hommage appuyé à toutes les femmes et en particulier, aux femmes rurales qui, par leur travail de tous les jours, contribuent à nourrir les populations vivant sur le sol ivoirien et bien au-delà, c’est-à-dire, celles de la sous-région ouest-africaine.
Notre présence ici aux côtés de la société civile vise à titre principal, à exprimer toute notre reconnaissance, à nos mères, à nos épouses, à nos sœurs et à nos filles qui, s’échinent sur des superficies atomisées, avec des outils rudimentaires, afin de nous permettre de disposer de cette nourriture quotidienne qui nous procure la force et l’énergie nécessaires pour vaquer à nos occupations.
C’est pourquoi, le Gouvernement continue d’appuyer les femmes à travers leurs groupements exerçant dans tous les secteurs et en particulier, le secteur agricole.
Les appuis en termes d’encadrement et de création d’infrastructures sont couplés depuis 2012, avec d’importantes dotations financières et des équipements par le biais de Fonds vivriers et du Programme de la Sécurité Alimentaire (PSA), pour un montant annuel cumulé de plus de 2 milliards de FCFA.
Cet engagement de la société civile pour la promotion de l’agriculture familiale est en parfait accord avec la politique gouvernementale, notamment le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA).
A travers son axe intitulé « Amélioration de la gouvernance du secteur agricole », ce programme prévoit la réduction des inégalités sociales, économiques et culturelles entre les femmes, les groupes vulnérables et les hommes.
C’est pour apporter une solution durable que dans le cadre de la mise en œuvre du PNIA, il est prévu la mise en valeur de 100.000 ha de bas-fonds sur toute l’étendue du territoire national.
L’aménagement du bas-fond de SANGOPARI dont nous avons procédé tout à l’heure au lancement des travaux, s’inscrit dans ce vaste programme de modernisation et d’intensification de notre agriculture.
En effet, le barrage de SANGOPARI qui bénéficie d’un investissement total de plus de cinq milliards de F CFA, a une capacité de stockage de 4 millions 300 000 mètres cubes d’eau. Sa mise en valeur permettra de disposer de 50 ha en amont pour les cultures maraichères, de 166 ha en aval pour le riz et de 38 ha additionnels pour les maraichers. Ces terres seront irrigables et donc utilisables en toute saison pour la production de riz et des autres cultures vivrières.
Les productions additionnelles attendues sont de :
1275 tonnes de paddy ;
205 tonnes d’arachide et de soja ;
150 tonnes de poissons.
Ce bas-fond offre des opportunités d’emplois estimées à 705 emplois directs et 1000 emplois indirects.
Le projet permettra aux exploitants d’avoir un revenu additionnel de 751.000 FCFA par an.
Toute la communauté disposera, à travers le projet, de 5 forages équipés en Pompes à Motricité humaine et d’un complexe scolaire.
Du point de vue de l’environnement, le projet génèrera une abondante ressource en eau avec un plan d’eau d’une surface de 153, 5 ha qui servira de biotope pour la faune aviaire et aquatique tout en améliorant l’écosystème.
Tous ces avantages permettront aux jeunes et aux femmes d’améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.
Ce sont des exploitations de type familial qui seront installées sur ce site et les femmes, principales actrices de l’agriculture vivrière, auront ainsi, l’occasion d’améliorer leurs conditions de vie, à travers les ressources qu’elles tireront des spéculations agricoles.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Je ne doute pas un seul instant que les efforts déployés ensemble permettront d’atteindre les objectifs visés.
C’est pourquoi, je voudrais une fois encore, féliciter l’Inades-Formation et la Plateforme Nationale d’Action pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), non seulement pour l’organisation de cette importante Journée, mais également et surtout pour les actions menées en vue de la promotion de l’Agriculture familiale en général, et de la Femme rurale en particulier.
C’est le lieu de remercier également les organisations internationales représentées ici, les partenaires bilatéraux et les opérateurs économiques du secteur privé, pour leur appui constant à la Sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire et pour leur contribution à l’organisation de la présente journée.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Comment venir à Ferké sans parler du sucre et des complexes sucriers ?
Je renouvèle les encouragements et le soutien du Gouvernement aux responsables de la SUCAF et à son personnel pour les efforts consentis pour maintenir l’appareil de production et les activités pendant la crise que le pays a connue.
C’est pourquoi, nous avons sollicité le renouvèlement de l’appui de l’Union Européenne pour l’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la filière sucrière.
Je tiens à rappeler qu’à la demande du Gouvernement ivoirien, l’Union Européenne, à travers son programme d’Assistance Financière et Technique (AFT) a déjà octroyé une allocation globale de 14 milliards 250 millions de F CFA, pour l’ensemble des quatre complexes.
Le nouvel appui obtenu dans le cadre de l’AFT en 2012 s’élève à 4 milliards 800 millions de F CFA.
Je voudrais également demander à tous d’aider à réduire au maximum la fraude sur le sucre qui se situe entre 20.000 et 40.000 tonnes chaque année.
Cette lutte ne peut être menée avec efficacité qu’avec le concours de tous, Autorités administratives, services douaniers, forces de sécurité et populations locales.
Le Gouvernement, en liaison avec la filière, prévoit dans un proche avenir, de créer un autre complexe sucrier d’une capacité de 100.000 tonnes.
Je ne saurais terminer mon propos sans une adresse particulière à l’endroit des Autorités Préfectorales, des élus, des chefs coutumiers, des guides religieux, des Femmes et des populations laborieuses du secteur agricole, j’ai nommé les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs de la région du Tchologo, ceux-là même dont le rôle dans la lutte contre la faim en Côte d’Ivoire n’est plus à démontrer.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Comme on peut le constater chaque jour, le secteur agricole constitue bel et bien, le moteur de l’économie de notre pays et prend une part déterminante, à l’accès à l’émergence de la Côte d’Ivoire que les ivoiriens appellent de tous leurs vœux, sous la conduite du Gouvernement et sous la houlette du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Coulibaly Sangafowa
Monsieur le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques ;
Madame la Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant ;
Monsieur le Préfet de la Région du Tchologo, Préfet du Département de Ferkessédougou ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants des Missions diplomatiques, des Organisations internationales, des Institutions bilatérales et multilatérales de coopération et de financement ;
Monsieur le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en Côte d’Ivoire (FAO) ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Préfectoral ;
Monsieur le Président du Conseil Régional du Tchologo;
Messieurs les Députés ;
Monsieur le Maire de la Commune de Ferkessédougou ;
Mesdames et Messieurs les représentants des structures privées, partenaires des journées de l’Administration agricole délocalisée ;
Distingués Chefs traditionnels et Guides religieux ;
Mesdames et Messieurs les membres des Cabinets Ministériels ;
Mesdames et Messieurs les Cadres, opérateurs économiques et Travailleurs, ressortissants de la Région du Tchologo ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Directeurs Régionaux et Chefs de Services ;
Mesdames et Messieurs les représentants des ONG, Coopératives et Associations ;
Monsieur le Président du Comité Régional de la Plateforme Nationale d’Action pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI) ;
Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités;
Mesdames et Messieurs de la presse ;
Vaillantes populations du Tchologo ;
Honorables invités, Mesdames et Messieurs.
C’est avec un immense plaisir et une très grande fierté que je prends la parole pour, avant tout propos, remercier Son Excellence Monsieur SORO Kigbafori Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale, qui a bien voulu rehausser de sa présence distinguée, l’éclat de cette cérémonie.
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, nous sommes en effet, très honorés et particulièrement heureux de vous compter parmi nous, pour célébrer la Journée Mondiale de la Femme Rurale.
Au nom de la grande famille du monde agricole au sein de laquelle les Femmes Rurales occupent une place de choix, au nom des braves et laborieuses populations de Ferkessédougou et en mon nom personnel, je vous adresse mes sincères remerciements pour avoir consenti à accorder votre parrainage à cette importante manifestation dédiée à la femme rurale.
A l’endroit de mes éminents collègues, je voudrais dire toute ma gratitude.
A vous, Madame la Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et à vous, Monsieur le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, j’adresse mes chaleureux remerciements pour avoir accepté de vous associer à nous en qualité de co-présidents de la Journée Mondiale de la Femme Rurale, organisée cette année ici à Ferkessédougou, dans un terroir cher aux cœurs des ivoiriens.
Je voudrais également remercier cette auguste assemblée qui a répondu massivement à notre invitation.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Comme vous le savez, les Nations Unies, en proclamant l’année 2014, Année internationale de l’agriculture familiale, ont réaffirmé aux yeux du monde, que l’agriculture familiale et les petites exploitations constituent un moyen important pour parvenir à une production alimentaire viable et assurer la sécurité alimentaire à l’échelle de toute la planète.
Aussi, cette importante manifestation qui se déroule aujourd’hui dans la région du Tchologo, vient-elle marquer d’une pierre blanche, à la fois, la célébration de l’Agriculture familiale, socle de notre alimentation quotidienne, et de la Femme Rurale, garante de cette agriculture familiale.
Permettez-moi donc d’adresser mes vives félicitations à l’Inades-Formation et à la Plateforme Nationale d’Action pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), maîtres d’œuvre de l’organisation pratique de cette manifestation.
Je les encourage vivement à poursuivre leurs efforts et à s’engager résolument dans cette lutte, pour proposer des pistes de réflexion qui seront examinées avec la plus grande attention par le Gouvernement.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Dans notre pays, du nord au sud, de l’est à l’ouest, les systèmes d’exploitation agricoles, reposent principalement sur l’agriculture familiale.
Qu’il s’agisse des cultures de rentes ou des cultures vivrières, elles sont réalisées sur des unités productives fondées sur des liens profonds entre une terre et un foyer précis, qui en assure l’exploitation.
L’agriculture familiale représente ainsi un secteur de grande valeur stratégique, compte tenu de ses fonctions économiques, sociales, culturelles, environnementales et territoriales.
L’objectif majeur de tous les producteurs demeure l’amélioration de la productivité de l’agriculture familiale et la professionnalisation des organisations de producteurs.
Au nombre des acteurs de l’Agriculture familiale, se trouvent en bonne place, les Femmes, dont la bravoure et la détermination sont exemplaires.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Je saisis donc l’occasion pour rendre un hommage appuyé à toutes les femmes et en particulier, aux femmes rurales qui, par leur travail de tous les jours, contribuent à nourrir les populations vivant sur le sol ivoirien et bien au-delà, c’est-à-dire, celles de la sous-région ouest-africaine.
Notre présence ici aux côtés de la société civile vise à titre principal, à exprimer toute notre reconnaissance, à nos mères, à nos épouses, à nos sœurs et à nos filles qui, s’échinent sur des superficies atomisées, avec des outils rudimentaires, afin de nous permettre de disposer de cette nourriture quotidienne qui nous procure la force et l’énergie nécessaires pour vaquer à nos occupations.
C’est pourquoi, le Gouvernement continue d’appuyer les femmes à travers leurs groupements exerçant dans tous les secteurs et en particulier, le secteur agricole.
Les appuis en termes d’encadrement et de création d’infrastructures sont couplés depuis 2012, avec d’importantes dotations financières et des équipements par le biais de Fonds vivriers et du Programme de la Sécurité Alimentaire (PSA), pour un montant annuel cumulé de plus de 2 milliards de FCFA.
Cet engagement de la société civile pour la promotion de l’agriculture familiale est en parfait accord avec la politique gouvernementale, notamment le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA).
A travers son axe intitulé « Amélioration de la gouvernance du secteur agricole », ce programme prévoit la réduction des inégalités sociales, économiques et culturelles entre les femmes, les groupes vulnérables et les hommes.
C’est pour apporter une solution durable que dans le cadre de la mise en œuvre du PNIA, il est prévu la mise en valeur de 100.000 ha de bas-fonds sur toute l’étendue du territoire national.
L’aménagement du bas-fond de SANGOPARI dont nous avons procédé tout à l’heure au lancement des travaux, s’inscrit dans ce vaste programme de modernisation et d’intensification de notre agriculture.
En effet, le barrage de SANGOPARI qui bénéficie d’un investissement total de plus de cinq milliards de F CFA, a une capacité de stockage de 4 millions 300 000 mètres cubes d’eau. Sa mise en valeur permettra de disposer de 50 ha en amont pour les cultures maraichères, de 166 ha en aval pour le riz et de 38 ha additionnels pour les maraichers. Ces terres seront irrigables et donc utilisables en toute saison pour la production de riz et des autres cultures vivrières.
Les productions additionnelles attendues sont de :
1275 tonnes de paddy ;
205 tonnes d’arachide et de soja ;
150 tonnes de poissons.
Ce bas-fond offre des opportunités d’emplois estimées à 705 emplois directs et 1000 emplois indirects.
Le projet permettra aux exploitants d’avoir un revenu additionnel de 751.000 FCFA par an.
Toute la communauté disposera, à travers le projet, de 5 forages équipés en Pompes à Motricité humaine et d’un complexe scolaire.
Du point de vue de l’environnement, le projet génèrera une abondante ressource en eau avec un plan d’eau d’une surface de 153, 5 ha qui servira de biotope pour la faune aviaire et aquatique tout en améliorant l’écosystème.
Tous ces avantages permettront aux jeunes et aux femmes d’améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.
Ce sont des exploitations de type familial qui seront installées sur ce site et les femmes, principales actrices de l’agriculture vivrière, auront ainsi, l’occasion d’améliorer leurs conditions de vie, à travers les ressources qu’elles tireront des spéculations agricoles.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Je ne doute pas un seul instant que les efforts déployés ensemble permettront d’atteindre les objectifs visés.
C’est pourquoi, je voudrais une fois encore, féliciter l’Inades-Formation et la Plateforme Nationale d’Action pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), non seulement pour l’organisation de cette importante Journée, mais également et surtout pour les actions menées en vue de la promotion de l’Agriculture familiale en général, et de la Femme rurale en particulier.
C’est le lieu de remercier également les organisations internationales représentées ici, les partenaires bilatéraux et les opérateurs économiques du secteur privé, pour leur appui constant à la Sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire et pour leur contribution à l’organisation de la présente journée.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Comment venir à Ferké sans parler du sucre et des complexes sucriers ?
Je renouvèle les encouragements et le soutien du Gouvernement aux responsables de la SUCAF et à son personnel pour les efforts consentis pour maintenir l’appareil de production et les activités pendant la crise que le pays a connue.
C’est pourquoi, nous avons sollicité le renouvèlement de l’appui de l’Union Européenne pour l’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la filière sucrière.
Je tiens à rappeler qu’à la demande du Gouvernement ivoirien, l’Union Européenne, à travers son programme d’Assistance Financière et Technique (AFT) a déjà octroyé une allocation globale de 14 milliards 250 millions de F CFA, pour l’ensemble des quatre complexes.
Le nouvel appui obtenu dans le cadre de l’AFT en 2012 s’élève à 4 milliards 800 millions de F CFA.
Je voudrais également demander à tous d’aider à réduire au maximum la fraude sur le sucre qui se situe entre 20.000 et 40.000 tonnes chaque année.
Cette lutte ne peut être menée avec efficacité qu’avec le concours de tous, Autorités administratives, services douaniers, forces de sécurité et populations locales.
Le Gouvernement, en liaison avec la filière, prévoit dans un proche avenir, de créer un autre complexe sucrier d’une capacité de 100.000 tonnes.
Je ne saurais terminer mon propos sans une adresse particulière à l’endroit des Autorités Préfectorales, des élus, des chefs coutumiers, des guides religieux, des Femmes et des populations laborieuses du secteur agricole, j’ai nommé les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs de la région du Tchologo, ceux-là même dont le rôle dans la lutte contre la faim en Côte d’Ivoire n’est plus à démontrer.
Excellence, Mesdames et Messieurs, honorables invités,
Comme on peut le constater chaque jour, le secteur agricole constitue bel et bien, le moteur de l’économie de notre pays et prend une part déterminante, à l’accès à l’émergence de la Côte d’Ivoire que les ivoiriens appellent de tous leurs vœux, sous la conduite du Gouvernement et sous la houlette du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Coulibaly Sangafowa