Un haut responsable de l' Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mardi à Accra que l'épidémie de virus Ebola nécessitait une réponse de la communauté internationale très supérieure à la réponse habituelle si l'on espère contenir la maladie.
Cette épidémie a pris le monde par surprise, à commencer par le pays où elle s'est manifestée en premier, et l'OMS a mis un peu de temps avant de diagnostiquer le mal, a déclaré le docteur atshidiso Moeti, ex-directeur régional adjoint de l'OMS pour l' Afrique.
L'épidémie d'Ebola continue de ravager certains pays d'Afrique, en particulier les pays d'Afrique de l'Ouest que sont le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone, malgré de nombreux efforts pour contenir sa propagation.
Le Dr Moeti a reconnu que la rapidité de l'épidémie avait dépassé les niveaux de ressources et l'ampleur des opérations pour la contenir, ajoutant que la formation de la Mission de l'ONU contre l'Ebola au Ghana permettrait d'intensifier les opérations pour enrayer la propagation.
"Je pense qu'il est désormais clair pour tout le monde que c' est une situation extraordinaire et qu'elle nécessite un niveau de réponse très inhabituel, c'est pourquoi nous avons formé cette mission de l'ONU établie au Ghana", a-t-elle déclaré à Xinhua dans une interview lors d'une visite récente au Ghana.
Selon les derniers chiffres en date, le foyer d'Ebola en Afrique de l'Ouest a fait plus de 4 500 morts au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, les trois pays les plus fortement touchés.
Le Dr Moeti a félicité le travail et la préparation du Ghana pour contenir le foyer d'Ebola alors même que tous les dépistages de cas signalés se sont révélés négatifs.
D'après Mme Moeti, le Ghana a mis en place un plan pour contenir la maladie, les institutions de réponse immédiate ont été identifiés, et certains équipements de protection ont été fournis aux travailleurs de santé.
De plus, une formation de personnels de santé a été menée.
"Aussi je pense que ce pays (le Ghana) est en très bonne voie pour être prêt à faire face à une éventuelle contamination de l'Ebola, même si nous espérons de tout coeur que celle-ci n'aura pas lieu", a-t-elle déclaré.
Elle a exhorté les gouvernements africains à investir dans la santé, car elle joue un rôle très positif dans le développement de l'Afrique. "Bien sûr, nous continuons d'exiger l'aide internationale en faveur de nos systèmes de santé et de notre développement (...). Mais je pense que cela doit être lié à nos propres priorités et ses propres ressources", a-t-elle indiqué.
Cette épidémie a pris le monde par surprise, à commencer par le pays où elle s'est manifestée en premier, et l'OMS a mis un peu de temps avant de diagnostiquer le mal, a déclaré le docteur atshidiso Moeti, ex-directeur régional adjoint de l'OMS pour l' Afrique.
L'épidémie d'Ebola continue de ravager certains pays d'Afrique, en particulier les pays d'Afrique de l'Ouest que sont le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone, malgré de nombreux efforts pour contenir sa propagation.
Le Dr Moeti a reconnu que la rapidité de l'épidémie avait dépassé les niveaux de ressources et l'ampleur des opérations pour la contenir, ajoutant que la formation de la Mission de l'ONU contre l'Ebola au Ghana permettrait d'intensifier les opérations pour enrayer la propagation.
"Je pense qu'il est désormais clair pour tout le monde que c' est une situation extraordinaire et qu'elle nécessite un niveau de réponse très inhabituel, c'est pourquoi nous avons formé cette mission de l'ONU établie au Ghana", a-t-elle déclaré à Xinhua dans une interview lors d'une visite récente au Ghana.
Selon les derniers chiffres en date, le foyer d'Ebola en Afrique de l'Ouest a fait plus de 4 500 morts au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, les trois pays les plus fortement touchés.
Le Dr Moeti a félicité le travail et la préparation du Ghana pour contenir le foyer d'Ebola alors même que tous les dépistages de cas signalés se sont révélés négatifs.
D'après Mme Moeti, le Ghana a mis en place un plan pour contenir la maladie, les institutions de réponse immédiate ont été identifiés, et certains équipements de protection ont été fournis aux travailleurs de santé.
De plus, une formation de personnels de santé a été menée.
"Aussi je pense que ce pays (le Ghana) est en très bonne voie pour être prêt à faire face à une éventuelle contamination de l'Ebola, même si nous espérons de tout coeur que celle-ci n'aura pas lieu", a-t-elle déclaré.
Elle a exhorté les gouvernements africains à investir dans la santé, car elle joue un rôle très positif dans le développement de l'Afrique. "Bien sûr, nous continuons d'exiger l'aide internationale en faveur de nos systèmes de santé et de notre développement (...). Mais je pense que cela doit être lié à nos propres priorités et ses propres ressources", a-t-elle indiqué.
