Abidjan - Les restes du célèbre écrivain ivoirien, Ahmadou Kourouma, mort et enterré en France, seront rapatriés en novembre, en Côte d’Ivoire où il va reposer définitivement, a informé la porte-parole adjointe du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine, rendant compte du conseil des ministres tenu mercredi.
L’auteur de "Les soleils des indépendances" et "Monnè, outrages et défis" (les deux premiers romans de l’auteur sur lesquels il a bâti sa notoriété) sera inhumé le 14 novembre prochain au cimetière municipal de Williamsville.
"Ce sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire de rendre hommage à l’illustre personnalité qui a hissé haut les couleurs ivoiriennes dans le champ de la littérature", a noté Me Bamba-Lamine, soulignant que le gouvernement exhausse ainsi un vœu du défunt.
Né le 24 novembre 1927 à Boundiali (Côte d'Ivoire) Ahmadou Kourouma est mort le 11 décembre 2003 à Lyon (France).
Il est devenu l'un des écrivains les plus renommés du continent africain depuis "Les Soleils des indépendances"(1970), jusqu'à la consécration par le prix du Livre Inter en 1999 pour "En attendant le vote des bêtes sauvages" et le prix Renaudot 2000 pour "Allah n'est pas obligé". Enfin, le Grand Prix Jean Giono, pour l'ensemble de son œuvre, lui a été décerné en 2000.
kg/kam
L’auteur de "Les soleils des indépendances" et "Monnè, outrages et défis" (les deux premiers romans de l’auteur sur lesquels il a bâti sa notoriété) sera inhumé le 14 novembre prochain au cimetière municipal de Williamsville.
"Ce sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire de rendre hommage à l’illustre personnalité qui a hissé haut les couleurs ivoiriennes dans le champ de la littérature", a noté Me Bamba-Lamine, soulignant que le gouvernement exhausse ainsi un vœu du défunt.
Né le 24 novembre 1927 à Boundiali (Côte d'Ivoire) Ahmadou Kourouma est mort le 11 décembre 2003 à Lyon (France).
Il est devenu l'un des écrivains les plus renommés du continent africain depuis "Les Soleils des indépendances"(1970), jusqu'à la consécration par le prix du Livre Inter en 1999 pour "En attendant le vote des bêtes sauvages" et le prix Renaudot 2000 pour "Allah n'est pas obligé". Enfin, le Grand Prix Jean Giono, pour l'ensemble de son œuvre, lui a été décerné en 2000.
kg/kam