Abidjan - La Côte d’Ivoire, qui ne déplore aucun cas de fièvre Ebola, recherche un aide-soignant guinéen potentiellement infecté par le virus qui serait entré clandestinement dans le pays, ont annoncé jeudi à l’AFP les autorités sanitaires.
L’homme, qui réside à N’Zérékoré, l’un des principaux foyers de l’épidémie en Guinée, a "pris peur" après avoir appris qu’"une personne venue le voir dans son cabinet pour des soins était décédée", vraisemblablement d’Ebola, a déclaré Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique de Côte d’Ivoire (INHP).
L’aide-soignant a pris la direction de Man, la principale ville de l’Ouest ivoirien, où les autorités ont mis en place "un dispositif" "pour qu’il puisse être retrouvé", a-t-il observé.
Cette personne, "pour l’instant, (...) n’est pas contagieuse. Mais il serait bon pour elle qu’elle soit mise en contact avec les services de santé", a remarqué le Dr Coulibaly, ajoutant que les autorités sanitaires ne sont "pas alarmées" et qu’"il n’y a pas de panique".
L’information est venue du ministre de la Santé guinéen, qui a lui-même appelé son homologue ivoirienne mercredi soir, a-t-il précisé.
"Ce qui est intéressant, c’est que la collaboration entre pays a très bien fonctionné", a commenté une source humanitaire, qui s’interroge : l’aide-soignant "connaissait les consignes pour ne pas contaminer d’autres gens. Qu’est-il venu chercher en Côte d’Ivoire ?"
L’incident intervient alors que la Côte d’Ivoire vient de rouvrir ses frontières aériennes avec les pays affectés, un premier vol venant de Conakry ayant atterri lundi à Abidjan. Les frontières terrestres, poreuses, restent officiellement fermées.
Le cas de l’aide-soignant guinéen rappelle celui d’un étudiant de ce pays entré au Sénégal en août, qui avait développé la maladie à Dakar mais n’en était pas décédé. L’homme, dont des parents étaient morts du virus, n’avait contaminé personne au Sénégal.
Neuf cent quatre personnes ont péri du fait de la fièvre hémorragique en Guinée, sur les 4.877 morts d’Ebola enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra-Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
jf/sd
L’homme, qui réside à N’Zérékoré, l’un des principaux foyers de l’épidémie en Guinée, a "pris peur" après avoir appris qu’"une personne venue le voir dans son cabinet pour des soins était décédée", vraisemblablement d’Ebola, a déclaré Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique de Côte d’Ivoire (INHP).
L’aide-soignant a pris la direction de Man, la principale ville de l’Ouest ivoirien, où les autorités ont mis en place "un dispositif" "pour qu’il puisse être retrouvé", a-t-il observé.
Cette personne, "pour l’instant, (...) n’est pas contagieuse. Mais il serait bon pour elle qu’elle soit mise en contact avec les services de santé", a remarqué le Dr Coulibaly, ajoutant que les autorités sanitaires ne sont "pas alarmées" et qu’"il n’y a pas de panique".
L’information est venue du ministre de la Santé guinéen, qui a lui-même appelé son homologue ivoirienne mercredi soir, a-t-il précisé.
"Ce qui est intéressant, c’est que la collaboration entre pays a très bien fonctionné", a commenté une source humanitaire, qui s’interroge : l’aide-soignant "connaissait les consignes pour ne pas contaminer d’autres gens. Qu’est-il venu chercher en Côte d’Ivoire ?"
L’incident intervient alors que la Côte d’Ivoire vient de rouvrir ses frontières aériennes avec les pays affectés, un premier vol venant de Conakry ayant atterri lundi à Abidjan. Les frontières terrestres, poreuses, restent officiellement fermées.
Le cas de l’aide-soignant guinéen rappelle celui d’un étudiant de ce pays entré au Sénégal en août, qui avait développé la maladie à Dakar mais n’en était pas décédé. L’homme, dont des parents étaient morts du virus, n’avait contaminé personne au Sénégal.
Neuf cent quatre personnes ont péri du fait de la fièvre hémorragique en Guinée, sur les 4.877 morts d’Ebola enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra-Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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