Un aide-soignant guinéen, rentré clandestinement en Côte d’Ivoire après un "contact" avec une personne porteuse du virus Ebola, n’a pas été localisé après deux jours de recherches, a affirmé vendredi la ministre ivoirienne de la Santé, Raymonde Gougou Coffie.
La Côte d’Ivoire, qui ne déplore aucun cas de fièvre Ebola, est à la recherche depuis 48 heures de l’homme, qui réside à N’Zérékoré, l’un des
principaux foyers de l’épidémie en Guinée, où il possède une clinique privée
dans laquelle il aurait eu un contact avec un malade qui serait ensuite
décédé, a-t-elle expliqué.
Sa venue sur le territoire ivoirien a été signalée par le ministre de la
Santé guinéen à son homologue ivoirienne mercredi soir, avait indiqué jeudi Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique de Côte d’Ivoire (INHP).
Mais la présence de l’aide-soignant en Côte d’Ivoire n’a pu être confirmée malgré "la mise en branle du dispositif de riposte" à l’ouest du pays, la zone par laquelle il serait entré, a expliqué Raymonde Goudou Coffie lors d’une conférence de presse.
Plusieurs organisations humanitaires ont confirmé à l’AFP l’existence de
recherches, pour l’instant infructueuses, pour retrouver cet homme.
Le Guinéen, également propriétaire de cliniques privées dans les villes
ivoiriennes de Man (Ouest) et de Daloa (Centre-Ouest), n’est qu’un "contact" d’une personne contaminée, dont "l’état de maladie" n’est pas connu, a souligné la ministre, mettant cette affaire sur le compte de "rumeurs" à vérifier.
"Aucun des 84 districts sanitaires" du pays n’a enregistré la présence d’un individu qui présente des cas d’Ebola, a martelé Mme Coffie.
L’incident intervient alors que la Côte d’Ivoire vient de rouvrir ses
frontières aériennes avec les pays affectés, un premier vol venant de Conakry ayant atterri lundi à Abidjan. Les frontières terrestres, poreuses, restent
officiellement fermées.
Neuf cent quatre personnes ont péri du fait de la fièvre hémorragique en Guinée, sur les 4.877 morts d’Ebola enregistrés dans six pays (Liberia,
Sierra-Leone, Guinée, Nigeria, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
ck/jf/thm
La Côte d’Ivoire, qui ne déplore aucun cas de fièvre Ebola, est à la recherche depuis 48 heures de l’homme, qui réside à N’Zérékoré, l’un des
principaux foyers de l’épidémie en Guinée, où il possède une clinique privée
dans laquelle il aurait eu un contact avec un malade qui serait ensuite
décédé, a-t-elle expliqué.
Sa venue sur le territoire ivoirien a été signalée par le ministre de la
Santé guinéen à son homologue ivoirienne mercredi soir, avait indiqué jeudi Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique de Côte d’Ivoire (INHP).
Mais la présence de l’aide-soignant en Côte d’Ivoire n’a pu être confirmée malgré "la mise en branle du dispositif de riposte" à l’ouest du pays, la zone par laquelle il serait entré, a expliqué Raymonde Goudou Coffie lors d’une conférence de presse.
Plusieurs organisations humanitaires ont confirmé à l’AFP l’existence de
recherches, pour l’instant infructueuses, pour retrouver cet homme.
Le Guinéen, également propriétaire de cliniques privées dans les villes
ivoiriennes de Man (Ouest) et de Daloa (Centre-Ouest), n’est qu’un "contact" d’une personne contaminée, dont "l’état de maladie" n’est pas connu, a souligné la ministre, mettant cette affaire sur le compte de "rumeurs" à vérifier.
"Aucun des 84 districts sanitaires" du pays n’a enregistré la présence d’un individu qui présente des cas d’Ebola, a martelé Mme Coffie.
L’incident intervient alors que la Côte d’Ivoire vient de rouvrir ses
frontières aériennes avec les pays affectés, un premier vol venant de Conakry ayant atterri lundi à Abidjan. Les frontières terrestres, poreuses, restent
officiellement fermées.
Neuf cent quatre personnes ont péri du fait de la fièvre hémorragique en Guinée, sur les 4.877 morts d’Ebola enregistrés dans six pays (Liberia,
Sierra-Leone, Guinée, Nigeria, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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