Abidjan - L’atelier portant "renforcement des capacités des magistrats et travailleurs sociaux sur la protection des mineurs au contact du système judiciaire" recommande entre autres, l'amélioration de la justice des mineurs pour faire d’elle une institution de resocialisation.
Il a initié par la direction de la protection judiciaire des enfants et des jeunes (DPJEJ) et a clos ses travaux, vendredi, à Abidjan.
Il préconise en outre l’harmonisation des textes nationaux et des pratiques professionnelles avec les textes internationaux et principes de protection, l’association des greffes aux formations, la prise des initiatives qui permettent de pallier le manque de moyens, le renforcement du dispositif et de la qualité du suivi des mesures éducatives en milieu ouvert ainsi que l’implication des autorités politiques, des communautés et des familles.
Ont également été recommandées l’élaboration d’un modèle de rapport d’écoute pour référencer tous les acteurs de la protection des mineurs au contact du système judicaire, l’adoption d’une prise en charge impliquant les parents des mineurs ainsi que l’amélioration de la prise en charge institutionnelle des mineurs et la collaboration interprofessionnelle et intersectorielle.
Pour la directrice de la DPJEJ, Goun-Koffi Marguerite, le chantier est immense et la transformation de cette justice des mineurs en une institution capable de resocialisation, qui transcende la condescendance de la société et passe nécessairement par l’adhésion de tous aux différents projets novateurs élaborés.
" Nous voulons sortir cette justice juvénile des ornières. Nous avons les projets. Nous avons le potentiel humain", a dit la magistrate hors hiérarchie, invitant les partenaires nationaux et internationaux " à nous accompagner dans cette mission difficile mais exaltante".
Elle a salué le travail abattu par le personnel "sans budget ni infrastructures" et rappelé à tous quelque soit " notre situation sociale et/ou professionnelle personne n’est à l’abri de la déviance de son enfant. Personne dans une société qui se veut sérieuse n’a donc le droit de banaliser la justice pour mineure", a dit Mme Goun Koffi.
D'autres rendez-vous sont prévus en novembre et décembre prochains "dans le pays profond" notamment Daloa, Gagnoa et Bouaké.
(AIP)
Ik/ask
Il a initié par la direction de la protection judiciaire des enfants et des jeunes (DPJEJ) et a clos ses travaux, vendredi, à Abidjan.
Il préconise en outre l’harmonisation des textes nationaux et des pratiques professionnelles avec les textes internationaux et principes de protection, l’association des greffes aux formations, la prise des initiatives qui permettent de pallier le manque de moyens, le renforcement du dispositif et de la qualité du suivi des mesures éducatives en milieu ouvert ainsi que l’implication des autorités politiques, des communautés et des familles.
Ont également été recommandées l’élaboration d’un modèle de rapport d’écoute pour référencer tous les acteurs de la protection des mineurs au contact du système judicaire, l’adoption d’une prise en charge impliquant les parents des mineurs ainsi que l’amélioration de la prise en charge institutionnelle des mineurs et la collaboration interprofessionnelle et intersectorielle.
Pour la directrice de la DPJEJ, Goun-Koffi Marguerite, le chantier est immense et la transformation de cette justice des mineurs en une institution capable de resocialisation, qui transcende la condescendance de la société et passe nécessairement par l’adhésion de tous aux différents projets novateurs élaborés.
" Nous voulons sortir cette justice juvénile des ornières. Nous avons les projets. Nous avons le potentiel humain", a dit la magistrate hors hiérarchie, invitant les partenaires nationaux et internationaux " à nous accompagner dans cette mission difficile mais exaltante".
Elle a salué le travail abattu par le personnel "sans budget ni infrastructures" et rappelé à tous quelque soit " notre situation sociale et/ou professionnelle personne n’est à l’abri de la déviance de son enfant. Personne dans une société qui se veut sérieuse n’a donc le droit de banaliser la justice pour mineure", a dit Mme Goun Koffi.
D'autres rendez-vous sont prévus en novembre et décembre prochains "dans le pays profond" notamment Daloa, Gagnoa et Bouaké.
(AIP)
Ik/ask