Abidjan - Le directeur de cabinet de la ministre de la Communication, Doumbia Mori, a rappelé lundi aux archivistes de Côte d’Ivoire, leur grande responsabilité dans la restauration et la sauvegarde du patrimoine audiovisuel ivoirien, les invitant à mettre leur expertise au service du gouvernement.
Représentant la ministre Affoussiata Bamba-Lamine à l’ouverture des festivités marquant la célébration de la 8ème édition de la journée mondiale du patrimoine audiovisuel, celui-ci a notamment appelé les archivistes, en tant qu’"experts" de la question, à "concevoir et à proposer des solutions innovantes" pour restaurer et conserver le patrimoine ivoirien "dévasté" par plus d’une décennie de crise.
"L’œuvre de restauration du patrimoine audiovisuel constitue une préoccupation pour le gouvernement", a fait savoir M. Doumbia, indiquant qu’elle intègre le cadre global des activités de reconstruction de la Côte d’Ivoire, dans l’élan de l’émergence souhaitée à l’horizon 2020.
Ces festivités ont été ouvertes ce lundi, simultanément à Abidjan (à la bibliothèque nationale) et à Bouaké (au centre culturel Jacques Aka), signale-t-on.
Cette année, les célébrations nationales sont placées sous le thème de "L’archive audiovisuelle face au passage au numérique".
Selon le président du comité d’organisation, Dr Gilbert Toppé, sous-directeur de la documentation et des archives au ministère de la Communication, le choix de ce thème a été guidé par l’impératif du passage à la TNT en 2015. Il s’agit notamment de voir comment les archivistes peuvent s’organiser pour être au rendez-vous du numérique, a-t-il expliqué.
Les festivités qui vont s’étendre sur trois jours vont être meublées, entre autres, par des conférences-débats et des expositions.
Placée sous l’égide de l’UNESCO qui l’a instituée depuis 2005, la journée mondiale du patrimoine audiovisuel, célébrée les 27 octobre, vise à sensibiliser les Etats, les institutions, les professionnels ainsi que le grand public sur la nécessité de conservation des archives.
Le thème décliné par l’organisation pour cette 8ème édition est "Archives en péril – il reste beaucoup à faire".
"Alors que des mutations majeures modifient la façon dont l’information et les ressources sont produites, consultées et gérées et alors qu’une quantité toujours plus grande de matériels audiovisuels apparaît sous forme numérisée – messageries électroniques, réseaux sociaux et sites Web – c’est tout le patrimoine audiovisuel qui est aujourd’hui menacé. Des millions de films, de bandes et de disques audio et vidéos risquent de tomber en poussière, de s’effacer et de disparaître", avait expliqué sa directrice, Irina Bokova, dans son message à l’occasion de cette journée.
Le patrimoine audiovisuel, signale-t-on, renferme tout ce qui est images depuis celles en mouvements, les films, jusqu’aux fixes, notamment les photographies. Il y a également tout ce qui est son, principalement tout ce que diffusent les radios.
kg/kkp/kam
Représentant la ministre Affoussiata Bamba-Lamine à l’ouverture des festivités marquant la célébration de la 8ème édition de la journée mondiale du patrimoine audiovisuel, celui-ci a notamment appelé les archivistes, en tant qu’"experts" de la question, à "concevoir et à proposer des solutions innovantes" pour restaurer et conserver le patrimoine ivoirien "dévasté" par plus d’une décennie de crise.
"L’œuvre de restauration du patrimoine audiovisuel constitue une préoccupation pour le gouvernement", a fait savoir M. Doumbia, indiquant qu’elle intègre le cadre global des activités de reconstruction de la Côte d’Ivoire, dans l’élan de l’émergence souhaitée à l’horizon 2020.
Ces festivités ont été ouvertes ce lundi, simultanément à Abidjan (à la bibliothèque nationale) et à Bouaké (au centre culturel Jacques Aka), signale-t-on.
Cette année, les célébrations nationales sont placées sous le thème de "L’archive audiovisuelle face au passage au numérique".
Selon le président du comité d’organisation, Dr Gilbert Toppé, sous-directeur de la documentation et des archives au ministère de la Communication, le choix de ce thème a été guidé par l’impératif du passage à la TNT en 2015. Il s’agit notamment de voir comment les archivistes peuvent s’organiser pour être au rendez-vous du numérique, a-t-il expliqué.
Les festivités qui vont s’étendre sur trois jours vont être meublées, entre autres, par des conférences-débats et des expositions.
Placée sous l’égide de l’UNESCO qui l’a instituée depuis 2005, la journée mondiale du patrimoine audiovisuel, célébrée les 27 octobre, vise à sensibiliser les Etats, les institutions, les professionnels ainsi que le grand public sur la nécessité de conservation des archives.
Le thème décliné par l’organisation pour cette 8ème édition est "Archives en péril – il reste beaucoup à faire".
"Alors que des mutations majeures modifient la façon dont l’information et les ressources sont produites, consultées et gérées et alors qu’une quantité toujours plus grande de matériels audiovisuels apparaît sous forme numérisée – messageries électroniques, réseaux sociaux et sites Web – c’est tout le patrimoine audiovisuel qui est aujourd’hui menacé. Des millions de films, de bandes et de disques audio et vidéos risquent de tomber en poussière, de s’effacer et de disparaître", avait expliqué sa directrice, Irina Bokova, dans son message à l’occasion de cette journée.
Le patrimoine audiovisuel, signale-t-on, renferme tout ce qui est images depuis celles en mouvements, les films, jusqu’aux fixes, notamment les photographies. Il y a également tout ce qui est son, principalement tout ce que diffusent les radios.
kg/kkp/kam
