Man - Les musulmans sunnites de la région du Tonkpi (Ouest Côte d’Ivoire) ont organisé dimanche à leur mosquée principale au quartier Domoraud de Man, la cérémonie de présentation des bureaux exécutifs régionaux des associations et mouvements d’animation de la communauté.
Une lecture de Coran par l’Imam Fadiga Maméri, une communication sur le «don de soi en Islam» faite par l’Imam Hassane Kéita et une séance de sensibilisation sur la fièvre hémorragique à virus d’Ebola ont meublé l’activité.
Les bureaux exécutifs régionaux ont été présentés à cette occasion. Celui de l’Association des musulmans sunnites en Côte d’Ivoire (AMSCI) est présidé par le Raïs Mohamed Lamine Cissé, celui du Conseil des imams sunnites (CODIS) du Tonkpi est conduit par l’Imam Mohamed Sidibé et le bureau de la Convention des femmes musulmanes sunnites en Côte d’Ivoire (CFEMSCI) du Tonkpi est dirigé par Adja Nani Touré.
Toutes ces personalités ont été élues lors des assemblées générales tenues en marge du séminaire national de formation du mouvement national de jeunes musulmans sunnites en Côte d’Ivoire, qui s’est déroulé du 25 au 30 août 2014 à Man.
La séance de sensibilisation sur la maladie d’Ebola a été animée par le directeur régional de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dr. Doumbia Inza Seydou. Rappelant la proximité de la région avec les zones touchées par l’épidémie dans les pays voisins du Libéria et de la Guinée-Conakry, le premier responsable de la Santé publique dans le Tonkpi a dit qu’Ebola est une réalité qui fait des dizaines de morts chaque jour.
"Peu importe que maladie soit importée(...). Le fait est là et il faut tout faire pour que la maladie n’arrive pas chez nous (… ) la maladie est dangereuse. Elle a un taux de létalité élevé (70 %) et n’a pas de médicament spécifique. Le meilleur remède c’est la prévention par le repect strict des mesures édictées par les autorités", a dit entre le directeur régional de la santé du Tonkpi, conseillant le lavage régulier des mains.
Dr. Doumbia a insisté sur l’importance de la surveillance épidémiologique et la prise en charge précoce dans le contrôle de l’épidémie, déplorant le "déni des populations de l’existence de la maladie et la négligence" de la communauté internationale qui ont fait que l’épidémie est quasi hors de contrôle dans certaines zones, selon l’OMS.
gem/ask
Une lecture de Coran par l’Imam Fadiga Maméri, une communication sur le «don de soi en Islam» faite par l’Imam Hassane Kéita et une séance de sensibilisation sur la fièvre hémorragique à virus d’Ebola ont meublé l’activité.
Les bureaux exécutifs régionaux ont été présentés à cette occasion. Celui de l’Association des musulmans sunnites en Côte d’Ivoire (AMSCI) est présidé par le Raïs Mohamed Lamine Cissé, celui du Conseil des imams sunnites (CODIS) du Tonkpi est conduit par l’Imam Mohamed Sidibé et le bureau de la Convention des femmes musulmanes sunnites en Côte d’Ivoire (CFEMSCI) du Tonkpi est dirigé par Adja Nani Touré.
Toutes ces personalités ont été élues lors des assemblées générales tenues en marge du séminaire national de formation du mouvement national de jeunes musulmans sunnites en Côte d’Ivoire, qui s’est déroulé du 25 au 30 août 2014 à Man.
La séance de sensibilisation sur la maladie d’Ebola a été animée par le directeur régional de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dr. Doumbia Inza Seydou. Rappelant la proximité de la région avec les zones touchées par l’épidémie dans les pays voisins du Libéria et de la Guinée-Conakry, le premier responsable de la Santé publique dans le Tonkpi a dit qu’Ebola est une réalité qui fait des dizaines de morts chaque jour.
"Peu importe que maladie soit importée(...). Le fait est là et il faut tout faire pour que la maladie n’arrive pas chez nous (… ) la maladie est dangereuse. Elle a un taux de létalité élevé (70 %) et n’a pas de médicament spécifique. Le meilleur remède c’est la prévention par le repect strict des mesures édictées par les autorités", a dit entre le directeur régional de la santé du Tonkpi, conseillant le lavage régulier des mains.
Dr. Doumbia a insisté sur l’importance de la surveillance épidémiologique et la prise en charge précoce dans le contrôle de l’épidémie, déplorant le "déni des populations de l’existence de la maladie et la négligence" de la communauté internationale qui ont fait que l’épidémie est quasi hors de contrôle dans certaines zones, selon l’OMS.
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