Gagnoa – Doti Gbahou Anicet, 34 ans, se disant charbonnier, père de trois enfants, a été condamné mardi à trois mois de prison ferme et à 50.000 FCFA d’amende, par le tribunal de Gagnoa, pour escroquerie portant sur 15.000 FCFA et un téléphone portable.
A l’origine des faits délictueux qui ont établi la culpabilité du prévenu et sa condamnation, alors que deux dames étaient en pleine conversation et que l’une d’entre elles évoque son intention de faire le commerce de charbon, Doti Gbahou qui passait au même moment non loin d’elles, écoute tout.
Aussitôt, une mauvaise idée lui traverse l’esprit; alors Doti qui a l’esprit fertile, nourrit un dessin inavoué, montant un stratagème de toutes pièces pour se faire un peu de sous avec la bonne dame.
Il accoste les deux dames, puis explique à celle qui projetait de faire du commerce de charbon de devenir son fournisseur et de lui en fournir sur le champ, en lui expliquant qu’il est un charbonnier.
Pour ne pas éveiller de doute, le charbonnier farceur demande à son interlocutrice de le faire accompagner par son petit frère pour transporter le charbon jusque chez elle. L’idée est vite acceptée. La commerçante et son mari remettent alors 15.000 FCFA à Doti Gbahou.
Arrivés au niveau de la gendarmerie, le charbonnier remet de l’argent au frère de sa cliente pour faire un transfert d’unités sur son téléphone portable. Il utilise le cellulaire de son accompagnateur et feint d’appeler un équipier. Puis, il montre du doigt la cour où il habite et demande à ce dernier de l’attendre, le temps d'aller mettre une tenue de travail.
Des minutes passent mais point de charbonnier. Le frère de la cliente alarmé, se rend dans la cour où le prévenu est censé habiter, et s’entend dire qu’aucun Gbahou Anicet, charbonnier n’y habite.
A la barre, le ‘’fameux’’ charbonnier ne nie pas les faits mis à sa charge. ‘’Mme le juge, maman, je reconnais les faits, ce jour-là j’avais besoin d’argent pour résoudre mes problèmes’’, explique sans ambages le prévenu, qui en a appris à ses dépens.
ja/ask
A l’origine des faits délictueux qui ont établi la culpabilité du prévenu et sa condamnation, alors que deux dames étaient en pleine conversation et que l’une d’entre elles évoque son intention de faire le commerce de charbon, Doti Gbahou qui passait au même moment non loin d’elles, écoute tout.
Aussitôt, une mauvaise idée lui traverse l’esprit; alors Doti qui a l’esprit fertile, nourrit un dessin inavoué, montant un stratagème de toutes pièces pour se faire un peu de sous avec la bonne dame.
Il accoste les deux dames, puis explique à celle qui projetait de faire du commerce de charbon de devenir son fournisseur et de lui en fournir sur le champ, en lui expliquant qu’il est un charbonnier.
Pour ne pas éveiller de doute, le charbonnier farceur demande à son interlocutrice de le faire accompagner par son petit frère pour transporter le charbon jusque chez elle. L’idée est vite acceptée. La commerçante et son mari remettent alors 15.000 FCFA à Doti Gbahou.
Arrivés au niveau de la gendarmerie, le charbonnier remet de l’argent au frère de sa cliente pour faire un transfert d’unités sur son téléphone portable. Il utilise le cellulaire de son accompagnateur et feint d’appeler un équipier. Puis, il montre du doigt la cour où il habite et demande à ce dernier de l’attendre, le temps d'aller mettre une tenue de travail.
Des minutes passent mais point de charbonnier. Le frère de la cliente alarmé, se rend dans la cour où le prévenu est censé habiter, et s’entend dire qu’aucun Gbahou Anicet, charbonnier n’y habite.
A la barre, le ‘’fameux’’ charbonnier ne nie pas les faits mis à sa charge. ‘’Mme le juge, maman, je reconnais les faits, ce jour-là j’avais besoin d’argent pour résoudre mes problèmes’’, explique sans ambages le prévenu, qui en a appris à ses dépens.
ja/ask
