Gagnoa – Ozona Stanley Prince, 33 ans, et Iwunzé Casimir, 35 ans, se disant commerçants, ont été condamnés mardi à 10 ans de prison ferme et à 500.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour vol en réunion par effraction portant sur une sacoche contenant des numéraires (forte somme d’argent) appartenant à un acheteur de produits (cacao) d'origine suisse.
Ces deux malfrats qui sont des Nigérians ont en outre été condamnés à cinq années d’interdiction de paraître sur le territoire ivoirien, à leur sortie de prison. Leur complice, un certain Lagnus est en cavale, a appris l’AIP lors du rôle de l’audience des flagrants délits.
Concernant les faits, ces trois bandits qui sont certainement d’impénitents arnaqueurs, décident de se faire toujours plus d’argent facile, en commettant désormais directement des vols. C’est ainsi qu’ils ont, on ne sait comment, réussi à prendre en filature le Suisse Fabre, acheteur de cacao, jusqu’à Gagnoa.
Le jour des faits, le 28 octobre, M. Fabre se rend à l’agence SGBCI de Gagnoa en provenance de Yamoussoukro via Diégonéfla, pour retirer une importante somme d’argent qu’il met dans une sacoche. Entre temps, les malfrats qui savaient tout de lui, glissent un lot de clous assemblés sous l’une des roues arrière de son véhicule garé sur le parking de la banque.
La victime qui ne soupçonnait rien monte, après l’opération bancaire, dans sa voiture, avec sa compagne, démarre et se met en route. Immédiatement, les voleurs le prennent en chasse sur une moto, sachant qu’il finira par s’arrêter quelque part, lorsque son pneu se dégonflera. Ce qui survient à 200 mètres de la voie du quartier Garahio (route d’Abidjan), après le grand rond point du centre ville.
Descendu de la voiture, il n’a pas le temps de se faire aider par un vulcanisateur que ses poursuivants garent leur moto non loin de là. Aussitôt, l’un descend et, faisant semblant de passer son chemin, se dirige subrepticement vers la voiture, puis se servant d’une clé passe-partout, il ouvre l’une des potières et s’empare de la sacoche contenant l’argent. Ce manège n’échappe pas au Suisse qui, tout en criant au voleur, se lance à la poursuite de l’individu. Sa compagne en fait autant, imitée en cela par des passants. Iwunzé qui avait le sac en main, tombe. Il est aussitôt lynché.
Heureusement pour lui, une patrouille de la police qui passait par-là le tire des griffes de la foule en colère. Son complice, le conducteur de la moto, est aussi arrêté. Seul Lagnus réussit à prendre la fuite.
A la barre, les deux prévenus tentent de tourner le tribunal en bourrique, disent et se dédisent, feignant même pour Iwunzé de ne pas comprendre un traitre mot de français, et d’être à Gagnoa pour la première fois, en quête de ‘’contacts’’ (clients) pour y écouler ses mèches. Malgré la plaidoirie de leur avocat, le tribunal s’aligne sur le réquisitoire du procureur de la République en éloignant ces dangereux malfrats le plus longtemps possible de la société, afin qu’ils ne troublent la quiétude d’honnêtes citoyens du pays qui sont en droit de ‘’mettre leur argent sur la tête pour se promener’’, dixit le procureur.
ja/kkp/ask
Ces deux malfrats qui sont des Nigérians ont en outre été condamnés à cinq années d’interdiction de paraître sur le territoire ivoirien, à leur sortie de prison. Leur complice, un certain Lagnus est en cavale, a appris l’AIP lors du rôle de l’audience des flagrants délits.
Concernant les faits, ces trois bandits qui sont certainement d’impénitents arnaqueurs, décident de se faire toujours plus d’argent facile, en commettant désormais directement des vols. C’est ainsi qu’ils ont, on ne sait comment, réussi à prendre en filature le Suisse Fabre, acheteur de cacao, jusqu’à Gagnoa.
Le jour des faits, le 28 octobre, M. Fabre se rend à l’agence SGBCI de Gagnoa en provenance de Yamoussoukro via Diégonéfla, pour retirer une importante somme d’argent qu’il met dans une sacoche. Entre temps, les malfrats qui savaient tout de lui, glissent un lot de clous assemblés sous l’une des roues arrière de son véhicule garé sur le parking de la banque.
La victime qui ne soupçonnait rien monte, après l’opération bancaire, dans sa voiture, avec sa compagne, démarre et se met en route. Immédiatement, les voleurs le prennent en chasse sur une moto, sachant qu’il finira par s’arrêter quelque part, lorsque son pneu se dégonflera. Ce qui survient à 200 mètres de la voie du quartier Garahio (route d’Abidjan), après le grand rond point du centre ville.
Descendu de la voiture, il n’a pas le temps de se faire aider par un vulcanisateur que ses poursuivants garent leur moto non loin de là. Aussitôt, l’un descend et, faisant semblant de passer son chemin, se dirige subrepticement vers la voiture, puis se servant d’une clé passe-partout, il ouvre l’une des potières et s’empare de la sacoche contenant l’argent. Ce manège n’échappe pas au Suisse qui, tout en criant au voleur, se lance à la poursuite de l’individu. Sa compagne en fait autant, imitée en cela par des passants. Iwunzé qui avait le sac en main, tombe. Il est aussitôt lynché.
Heureusement pour lui, une patrouille de la police qui passait par-là le tire des griffes de la foule en colère. Son complice, le conducteur de la moto, est aussi arrêté. Seul Lagnus réussit à prendre la fuite.
A la barre, les deux prévenus tentent de tourner le tribunal en bourrique, disent et se dédisent, feignant même pour Iwunzé de ne pas comprendre un traitre mot de français, et d’être à Gagnoa pour la première fois, en quête de ‘’contacts’’ (clients) pour y écouler ses mèches. Malgré la plaidoirie de leur avocat, le tribunal s’aligne sur le réquisitoire du procureur de la République en éloignant ces dangereux malfrats le plus longtemps possible de la société, afin qu’ils ne troublent la quiétude d’honnêtes citoyens du pays qui sont en droit de ‘’mettre leur argent sur la tête pour se promener’’, dixit le procureur.
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