Man – Au terme d’une campagne d’information et de sensibilisation contre la maladie à virus Ebola, du 28 octobre au 3 novembre, dans les régions frontalières avec le Libéria et la Guinée-Conakry, des parlementaires ont exprimé leur intention de plaider auprès du gouvernement ivoirien pour la prise de décisions pouvant contribuer à la bonne application des mesures préventives édictées.
"Le gouvernement doit prendre des décisions, sinon les populations ne pourront respecter longtemps les prescriptions", a dit le député de Bin-houyé, Mme Mahi Clarisse, présidente du Comité de veille sanitaire et sociale des députés, lors de la clôture de cette campagne.
La réduction du coût de la viande, du poisson et du savon pourrait être envisagée, afin de permettre aux populations, désormais interdites de consommer de la viande de brousse, d'avoir de la protéine animale à moindre coût, a-t-elle soutenu.
"Nous sommes venus dire aux populations que la fièvre Ebola est une maladie grave, qu’elle est réelle et risque d’arriver chez nous si nous ne respectons pas les mesures de prévention édictées par les autorités", a dit Mme Mahi.
"Nos parents nous ont écouté et ont compris. (…) Nous avons sillonné huit régions, de San Pedro à Minignan. Nous avons écouté et surtout constaté. Les mesures sont contraignantes pour les populations qui ne peuvent plus chasser. On leur demande de se laver les mains au savon qu’elles s’offraient difficilement déjà. Certains ont leurs champs de l’autre côté de la frontière où ils ne peuvent plus se rendre. Le poisson et la viande sont très chers pour leurs bourses. Alors, il faut des décisions’’.
Présenté le 22 août 2014, le Comité de veille sanitaire et sociale, selon sa présidente, a pour objectifs de contribuer à contenir la psychose due à la fièvre Ebola et de faire prendre conscience à la population de l’urgence à appliquer rigoureusement les mesures de prévention arrêtées par le gouvernement.
Estimant qu’en tant que représentants du peuple il leur sera facile de porter les messages du gouvernement au cœur de celui-ci, une soixantaine de parlementaires ont, depuis le 28 octobre, investi le terrain avec l’appui de partenaires au développement.
A raison de six délégations de trois personnes chacune par région, les députés du Comité de veille sanitaire et sociale ont sillonné les régions de San Pedro, de la Nawa, du Guémon, du Cavally, du Tonkpi, du Bafing, du Kabadougou et du Folon.
gem/kkp/ask
"Le gouvernement doit prendre des décisions, sinon les populations ne pourront respecter longtemps les prescriptions", a dit le député de Bin-houyé, Mme Mahi Clarisse, présidente du Comité de veille sanitaire et sociale des députés, lors de la clôture de cette campagne.
La réduction du coût de la viande, du poisson et du savon pourrait être envisagée, afin de permettre aux populations, désormais interdites de consommer de la viande de brousse, d'avoir de la protéine animale à moindre coût, a-t-elle soutenu.
"Nous sommes venus dire aux populations que la fièvre Ebola est une maladie grave, qu’elle est réelle et risque d’arriver chez nous si nous ne respectons pas les mesures de prévention édictées par les autorités", a dit Mme Mahi.
"Nos parents nous ont écouté et ont compris. (…) Nous avons sillonné huit régions, de San Pedro à Minignan. Nous avons écouté et surtout constaté. Les mesures sont contraignantes pour les populations qui ne peuvent plus chasser. On leur demande de se laver les mains au savon qu’elles s’offraient difficilement déjà. Certains ont leurs champs de l’autre côté de la frontière où ils ne peuvent plus se rendre. Le poisson et la viande sont très chers pour leurs bourses. Alors, il faut des décisions’’.
Présenté le 22 août 2014, le Comité de veille sanitaire et sociale, selon sa présidente, a pour objectifs de contribuer à contenir la psychose due à la fièvre Ebola et de faire prendre conscience à la population de l’urgence à appliquer rigoureusement les mesures de prévention arrêtées par le gouvernement.
Estimant qu’en tant que représentants du peuple il leur sera facile de porter les messages du gouvernement au cœur de celui-ci, une soixantaine de parlementaires ont, depuis le 28 octobre, investi le terrain avec l’appui de partenaires au développement.
A raison de six délégations de trois personnes chacune par région, les députés du Comité de veille sanitaire et sociale ont sillonné les régions de San Pedro, de la Nawa, du Guémon, du Cavally, du Tonkpi, du Bafing, du Kabadougou et du Folon.
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