Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Directeur des opérations de la Banque mondiale (Bm), Ousmane Diagana s'est dit préoccupé, mercredi, par l'éducation dans la sous-région où selon des statistiques, 40% de la population adulte est analphabète.
" La Banque mondiale est préoccupée par l'éducation en Côte d'Ivoire. Dans notre portefeuille globale de 700 millions de dollars, tout programme confondu, 120 millions sont consacrés à l'éducation, notamment le primaire, le secondaire, et la formation professionnelle", a déclaré M. Diagana lors de la rentrée académique 2014-2015 de l'Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) d'Abidjan.
"Sans éducation et sans formation, pas d'employabilité", a-t-il ajouté, car selon lui, la formation est un moyen pour accéder à l'emploi. Le directeur des opérations de la Banque mondiale a également souligné que si l'Etat a pour rôle d'assurer les conditions d'une formation adéquate à ses concitoyens, "il n'a pas pour fonction la création d'impôts qui est plutôt du ressort du secteur privé".
Il a en outre affirmé qu'à la faveur du retour de la paix en Côte d'Ivoire et du travail réalisé par les autorités ivoiriennes, la croissance économique ivoirienne est "l'une des plus élevées au monde".
Mais, a-t-il expliqué, cette croissance ne se ressent pas dans tous les foyers notamment dans les milieux ruraux où la pauvreté reste forte "parce qu'il y'a l'héritage des années de crise à gérer".
SB/ls
" La Banque mondiale est préoccupée par l'éducation en Côte d'Ivoire. Dans notre portefeuille globale de 700 millions de dollars, tout programme confondu, 120 millions sont consacrés à l'éducation, notamment le primaire, le secondaire, et la formation professionnelle", a déclaré M. Diagana lors de la rentrée académique 2014-2015 de l'Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) d'Abidjan.
"Sans éducation et sans formation, pas d'employabilité", a-t-il ajouté, car selon lui, la formation est un moyen pour accéder à l'emploi. Le directeur des opérations de la Banque mondiale a également souligné que si l'Etat a pour rôle d'assurer les conditions d'une formation adéquate à ses concitoyens, "il n'a pas pour fonction la création d'impôts qui est plutôt du ressort du secteur privé".
Il a en outre affirmé qu'à la faveur du retour de la paix en Côte d'Ivoire et du travail réalisé par les autorités ivoiriennes, la croissance économique ivoirienne est "l'une des plus élevées au monde".
Mais, a-t-il expliqué, cette croissance ne se ressent pas dans tous les foyers notamment dans les milieux ruraux où la pauvreté reste forte "parce qu'il y'a l'héritage des années de crise à gérer".
SB/ls