Dakar - La France souhaite que le sommet de la Francophonie prévu fin novembre à Dakar participe à la mobilisation en vue de la conférence sur le climat en 2015 à Paris, a affirmé jeudi à Dakar l'envoyé spécial du président français pour la protection de la planète.
"Je souhaiterais que ce sommet" de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui se tiendra les 28 et 29 novembre, "participe à la mobilisation en vue de la conférence de Paris" sur le climat, a déclaré à la presse à Dakar Nicolas Hulot, en visite au Sénégal accompagné de Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.
"J'ai été personnellement sur ce thème-là rendre visite à M. Abdou Diouf", le secrétaire général de l'OIF, qui "s'était engagé à ce que la Francophonie se mobilise et aide la diplomatie française", a-t-il affirmé. Cependant, a-t-il précisé, "à ce stade, les informations que nous avons, c'est qu'au jour d'aujourd'hui, ce n'est pas dans les priorités du sommet de la Francophonie".
Nicolas Hulot a également indiqué souhaiter que le président François Hollande "fasse en sorte que ce sujet émerge au moment du sommet de la Francophonie".
Les dirigeants de 195 Etats sont attendus à Paris fin 2015 pour la conférence mondiale sur le climat pour tenter d'aboutir à un accord visant à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
En 2009 à Copenhague, ils avaient échoué à s'entendre sur les objectifs espérés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
"Honnêtement, je ne sais pas quelle va être l'issue de Paris. Je pense que personne ne peut le savoir" mais "on est moins démuni qu'au moment (de la conférence) de Copenhague. (...) Ce qui me donne de l'espoir pour Paris - mais même pour l'avenir du monde, c'est que quand la contrainte est intégrée, l'improbable est possible", a encore affirmé Nicolas Hulot.
Il a souligné qu'il existait toutefois "encore des poches de climato-sceptiques" qui sont "préjudiciables au processus de négociations".
"Notre meilleur allié pour Paris, en tout cas pour le climat, ce sont les évènements climatiques eux-mêmes, qui maintenant n'épargnent plus personne et impactent les économies y compris des pays du Nord", a-t-il relevé.
"En 1980, le coût des catastrophes naturelles aux Etats-Unis était de 4 milliards de dollars. En 2000, on était à 40 milliards de dollars. En 2012 avec l'ouragan Sandy et la sécheresse dans le New Jersey, on était à 300 millions de dollars", a-t-il rappelé.
cs/gg
"Je souhaiterais que ce sommet" de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui se tiendra les 28 et 29 novembre, "participe à la mobilisation en vue de la conférence de Paris" sur le climat, a déclaré à la presse à Dakar Nicolas Hulot, en visite au Sénégal accompagné de Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.
"J'ai été personnellement sur ce thème-là rendre visite à M. Abdou Diouf", le secrétaire général de l'OIF, qui "s'était engagé à ce que la Francophonie se mobilise et aide la diplomatie française", a-t-il affirmé. Cependant, a-t-il précisé, "à ce stade, les informations que nous avons, c'est qu'au jour d'aujourd'hui, ce n'est pas dans les priorités du sommet de la Francophonie".
Nicolas Hulot a également indiqué souhaiter que le président François Hollande "fasse en sorte que ce sujet émerge au moment du sommet de la Francophonie".
Les dirigeants de 195 Etats sont attendus à Paris fin 2015 pour la conférence mondiale sur le climat pour tenter d'aboutir à un accord visant à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
En 2009 à Copenhague, ils avaient échoué à s'entendre sur les objectifs espérés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
"Honnêtement, je ne sais pas quelle va être l'issue de Paris. Je pense que personne ne peut le savoir" mais "on est moins démuni qu'au moment (de la conférence) de Copenhague. (...) Ce qui me donne de l'espoir pour Paris - mais même pour l'avenir du monde, c'est que quand la contrainte est intégrée, l'improbable est possible", a encore affirmé Nicolas Hulot.
Il a souligné qu'il existait toutefois "encore des poches de climato-sceptiques" qui sont "préjudiciables au processus de négociations".
"Notre meilleur allié pour Paris, en tout cas pour le climat, ce sont les évènements climatiques eux-mêmes, qui maintenant n'épargnent plus personne et impactent les économies y compris des pays du Nord", a-t-il relevé.
"En 1980, le coût des catastrophes naturelles aux Etats-Unis était de 4 milliards de dollars. En 2000, on était à 40 milliards de dollars. En 2012 avec l'ouragan Sandy et la sécheresse dans le New Jersey, on était à 300 millions de dollars", a-t-il rappelé.
cs/gg