Paris (France) - Le président sénégalais Macky Sall a reconnu vendredi des "difficultés" pour trouver un remplaçant à son compatriote Abdou Diouf à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) dont le XVe sommet se tient la semaine prochaine à Dakar.
"Nous avons aujourd'hui beaucoup de difficultés à trouver un profil, un candidat", a-t-il déclaré lors d'une visite au siège de l'OIF à Paris pour saluer le bilan de M. Diouf, sur le départ après douze ans au poste de secrétaire général de l'organisation.
"Naturellement, nous avons eu des échanges qui peuvent toucher l'ensemble des questions du XVe sommet à Dakar et certainement une revue des candidatures mais je ne peux pas en dire plus", a ajouté Macky Sall au sortir de l'entretien entre les deux hommes.
Cinq candidats sont en lice pour succéder à l'ancien président sénégalais Abdou Diouf à la tête de l'OIF.
L'ancienne gouverneure générale du Canada d'origine haïtienne, Michaelle Jean, qui a effectué une campagne ambitieuse, figure parmi les favoris mais une règle non écrite veut que le secrétaire général soit une personne du Sud.
Certains estiment même que le poste doit rester une chasse gardée africaine, alors que de nombreux responsabilités de haut niveau sont occupés par des gens du Nord.
Également candidats, l'écrivain congolais Henri Lopes, déjà candidat au poste par le passé, et l'ancien ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice, Jean-Claude de l'Estrac, pourraient bénéficier de cette tradition.
Macky Sall a quant à lui assuré que le "Sénégal est fin prêt" pour le sommet des 29 et 30 novembre. Le pays a notamment construit à Diamniadio, près de Dakar, un centre international de conférences de près de 90 millions d'euros.
Basée à Paris, l'OIF compte une soixantaine de membres, en majorité issus
du continent africain, et 20 observateurs.
pgf/bpi
"Nous avons aujourd'hui beaucoup de difficultés à trouver un profil, un candidat", a-t-il déclaré lors d'une visite au siège de l'OIF à Paris pour saluer le bilan de M. Diouf, sur le départ après douze ans au poste de secrétaire général de l'organisation.
"Naturellement, nous avons eu des échanges qui peuvent toucher l'ensemble des questions du XVe sommet à Dakar et certainement une revue des candidatures mais je ne peux pas en dire plus", a ajouté Macky Sall au sortir de l'entretien entre les deux hommes.
Cinq candidats sont en lice pour succéder à l'ancien président sénégalais Abdou Diouf à la tête de l'OIF.
L'ancienne gouverneure générale du Canada d'origine haïtienne, Michaelle Jean, qui a effectué une campagne ambitieuse, figure parmi les favoris mais une règle non écrite veut que le secrétaire général soit une personne du Sud.
Certains estiment même que le poste doit rester une chasse gardée africaine, alors que de nombreux responsabilités de haut niveau sont occupés par des gens du Nord.
Également candidats, l'écrivain congolais Henri Lopes, déjà candidat au poste par le passé, et l'ancien ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice, Jean-Claude de l'Estrac, pourraient bénéficier de cette tradition.
Macky Sall a quant à lui assuré que le "Sénégal est fin prêt" pour le sommet des 29 et 30 novembre. Le pays a notamment construit à Diamniadio, près de Dakar, un centre international de conférences de près de 90 millions d'euros.
Basée à Paris, l'OIF compte une soixantaine de membres, en majorité issus
du continent africain, et 20 observateurs.
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