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Économie Publié le dimanche 9 novembre 2014 | AIP

L’objectif de l’atteinte de l’autosuffisance en riz en 2016 du gouvernement est réalisable (Coordonnateur adjoint WAAPP)

Gagnoa – Le coordonnateur adjoint du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP), Jean Claude Lorgn, affirme que l’objectif du gouvernement ivoirien de parvenir à atteindre en Côte d’Ivoire l’autosuffisance en riz à l’horizon 2016 est "réalisable".

M. Lorgn qui intervenant jeudi en marge de l’atelier de formulation d’un plan d’action pour l’appui à la plateforme rizicole de Gagnoa, dans le cadre du WAAPP, a affirmé que "les tendances en matière d’autosuffisance en riz à l’horizon 2016 sont bonnes."

Selon le coordonnateur adjoint du WAAPP, par ailleurs, directeur de département du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), les résultats obtenus en matière de production locale de riz parlent d’eux-mêmes.

"Je ne dis pas que nous allons l’atteindre absolument, mais en termes de chiffes, l’évaluation que nous venons de faire au niveau du WAAPP et de l’Office nationale de développement de la riziculture (ONDR) a montré que pour 2013 et début 2014, la Côte d’Ivoire a réussi à réduire les importations de riz de près de 300.000 tonnes. Partant de là, la consommation n’ayant pas baissé, nous pouvons considérer que c’est l’effort de production de riz au niveau national qui a fait baisser ce niveau des importations", a expliqué M. Lorgn.

Pour lui, aujourd’hui le pays importe entre 700.000 tonnes et 800.000 tonnes de riz chaque année, et au rythme où la production nationale progresse, il suffit de faire encore un tout petit effort de production par rapport à celle de l’année dernière pour être presqu’à 700.000 tonnes en 2015 et arriver à dépasser en 2016, les 800.000 tonnes qui constituent le gap des importations et de la production locale.

"L’objectif du gouvernement est, au vu de ces résultats probants, facilement réalisable", a réitéré le coordonnateur adjoint du WAAPP, relevant toutefois "l’épineux problème de semences de qualité que connaît la filière nationale riz."

Selon les ingénieurs agronomes, les semences améliorées représentent à elles seules 40% de la productivité dans la filière riz.

(AIP)
ja/cmas
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