La Banque mondiale (BM) a estimé, le 11 novembre, que le niveau de pauvreté en Côte d'Ivoire, première économie d'Afrique de l'ouest francophone, est «inquiétant» au regard de des fortes potentialités dont dispose le pays. Selon des statistiques officielles, près d'un habitant sur deux est considéré comme pauvre en Côte d'Ivoire.
«La Côte d'Ivoire est confrontée à des taux de pauvreté inquiétants, surtout par rapport au potentiel énorme dont dispose le pays», déploré regretté Ousmane Diagana, le chef des opérations de la banque en Côte d'Ivoire, indiquant que la crise politico-militaire de 2000-2011 «est passée par là, mais il n'y a peut-être pas que la crise».
Pour réduire le taux de pauvreté, M. Diagana préconise la mise en place d'un «système de protection sociale», avec des «cantines scolaires pour nourrir les enfants pauvres», ou la mise en place de «projets à forte intensité de main d'œuvre pour distribuer des emplois à des personnes aux compétences minimes».
La Côte d'Ivoire a vécu de 2000 à 2011 une crise politico-militaire sanglante marquée par la partition pendant près de neuf ans du pays. « Cette crise a affaibli l'Etat, détérioré le potentiel économique et accentué le taux de pauvreté de la population, qui avait atteint près de 50%», avait expliqué en novembre 2013 le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
L'économie du pays connaît depuis trois ans une croissance remarquable : de 9,8% en 2012 après «d'importantes réformes», le taux de croissance a atteint 8,7% en 2013 et de 8 à 10% sont prévus pour 2014. Mais cette forte croissance ne profite pas aux populations.
La Côte d'Ivoire est classée par l'ONU 171eme en termes d'indice de développement humain en 2014 sur 187 pays.
«La Côte d'Ivoire est confrontée à des taux de pauvreté inquiétants, surtout par rapport au potentiel énorme dont dispose le pays», déploré regretté Ousmane Diagana, le chef des opérations de la banque en Côte d'Ivoire, indiquant que la crise politico-militaire de 2000-2011 «est passée par là, mais il n'y a peut-être pas que la crise».
Pour réduire le taux de pauvreté, M. Diagana préconise la mise en place d'un «système de protection sociale», avec des «cantines scolaires pour nourrir les enfants pauvres», ou la mise en place de «projets à forte intensité de main d'œuvre pour distribuer des emplois à des personnes aux compétences minimes».
La Côte d'Ivoire a vécu de 2000 à 2011 une crise politico-militaire sanglante marquée par la partition pendant près de neuf ans du pays. « Cette crise a affaibli l'Etat, détérioré le potentiel économique et accentué le taux de pauvreté de la population, qui avait atteint près de 50%», avait expliqué en novembre 2013 le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
L'économie du pays connaît depuis trois ans une croissance remarquable : de 9,8% en 2012 après «d'importantes réformes», le taux de croissance a atteint 8,7% en 2013 et de 8 à 10% sont prévus pour 2014. Mais cette forte croissance ne profite pas aux populations.
La Côte d'Ivoire est classée par l'ONU 171eme en termes d'indice de développement humain en 2014 sur 187 pays.