L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié vendredi un bulletin d'information sur l'évolution des débats concernant d'éventuelles interventions expérimentales dans la lutte contre l'ébola, soulignant la nécessité d'accélérer les essais cliniques de produits sanguins et de médicaments pour lutter contre les foyers de cette maladie.
Pour faciliter et accélérer les tests cliniques requis et la production de médicaments pour des interventions thérapeutiques potentielles contre le virus ébola, l'OMS a convoqué une réunion du Comité consultatif scientifique et technique pour les interventions expérimentales contre l'ébola (CSST-EE) à Genève les 11 et 12 novembre.
D'après un communiqué publié par l'OMS, les données disponibles n'ont pas permis d'évaluer l'efficacité des interventions appliquées aux personnes évacuées de l'Afrique de l'Ouest dans des établissements à fortes ressources dans d'autres pays, et le taux de survie comparativement élevé de ces patients peut s'expliquer par divers facteurs dont la haute qualité des soins qu'ils ont reçus.
"Dans la mesure où ils ont tous reçus des médicaments variés, il est impossible de tirer une conclusion précise, que ce soit sur la sûreté de ces médicaments expérimentaux ou sur leur efficacité", a déclaré lors d'une conférence de presse Martin Friede, en charge des travaux de l'OMS sur les médicaments contre l'ébola, ajoutant qu'il était très clair que la qualité des soins pouvait contribuer grandement à améliorer les chances de survie.
L'OMS a noté que la Phase 1 des tests cliniques sur du sang entier et sur du plasma de patients convalescents avait déjà débuté dans deux des pays affectés.
"En réalité il n'y a pas de preuves massives que le sang ou le plasma de convalescents est efficace, c'est pourquoi il faut faire des tests", a déclaré M. Friede.
La première difficulté pour cela est d'obtenir un sang sûr et de qualité auprès de patients qui ont récupéré de l'ébola, a-t-il dit, reconnaissant que les infrastructures dont disposent les pays d'Afrique de l'Ouest pour collecter, rassembler et traiter ce sang étaient très limitées.
En ce qui concerne les propositions de produits potentiels contre l'ébola fournies par la communauté scientifique, l'OMS a déclaré que bon nombre d'entre eux avaient déjà été testés et s'étaient révélés sans effet sur le virus.
L'un de ces produits, l'anti-rétroviral lamivudine, a été utilisé dans certains des pays affectés, mais il n'a pas d'effet sur le virus ébola et par conséquent ne devrait pas être administré en traitement de l'ébola, a ajouté l'OMS.
Pour faciliter et accélérer les tests cliniques requis et la production de médicaments pour des interventions thérapeutiques potentielles contre le virus ébola, l'OMS a convoqué une réunion du Comité consultatif scientifique et technique pour les interventions expérimentales contre l'ébola (CSST-EE) à Genève les 11 et 12 novembre.
D'après un communiqué publié par l'OMS, les données disponibles n'ont pas permis d'évaluer l'efficacité des interventions appliquées aux personnes évacuées de l'Afrique de l'Ouest dans des établissements à fortes ressources dans d'autres pays, et le taux de survie comparativement élevé de ces patients peut s'expliquer par divers facteurs dont la haute qualité des soins qu'ils ont reçus.
"Dans la mesure où ils ont tous reçus des médicaments variés, il est impossible de tirer une conclusion précise, que ce soit sur la sûreté de ces médicaments expérimentaux ou sur leur efficacité", a déclaré lors d'une conférence de presse Martin Friede, en charge des travaux de l'OMS sur les médicaments contre l'ébola, ajoutant qu'il était très clair que la qualité des soins pouvait contribuer grandement à améliorer les chances de survie.
L'OMS a noté que la Phase 1 des tests cliniques sur du sang entier et sur du plasma de patients convalescents avait déjà débuté dans deux des pays affectés.
"En réalité il n'y a pas de preuves massives que le sang ou le plasma de convalescents est efficace, c'est pourquoi il faut faire des tests", a déclaré M. Friede.
La première difficulté pour cela est d'obtenir un sang sûr et de qualité auprès de patients qui ont récupéré de l'ébola, a-t-il dit, reconnaissant que les infrastructures dont disposent les pays d'Afrique de l'Ouest pour collecter, rassembler et traiter ce sang étaient très limitées.
En ce qui concerne les propositions de produits potentiels contre l'ébola fournies par la communauté scientifique, l'OMS a déclaré que bon nombre d'entre eux avaient déjà été testés et s'étaient révélés sans effet sur le virus.
L'un de ces produits, l'anti-rétroviral lamivudine, a été utilisé dans certains des pays affectés, mais il n'a pas d'effet sur le virus ébola et par conséquent ne devrait pas être administré en traitement de l'ébola, a ajouté l'OMS.
