Abidjan - Le calme est revenu mercredi à Abidjan et dans les principales villes où des militaires s’étaient mutinés pour réclamer des arriérés de solde, ainsi que des promotions en grade, a constaté l’AIP.
A korhogo, Odienné, Daloa ou encore Abengourou, les soldats sont rentrés dans les casernes après avoir démantelé les barrages qu’ils avaient érigé sur la voie publique.
Après avoir libéré la station locale de la RTI de Bouaké, ville d’où est parti le mouvement d’humeur, des soldats ont confié à l’AIP qu’ils ont eux-mêmes mené des patrouilles pour parer à toute éventualité et éviter l’infiltration d’éléments étrangers tentés de profiter de la situation pour perpétrer des actes de vandalisme.
Abidjan, le centre des affaires du Plateau qui s’était vidé dès le début de l’après-midi, mardi, a retrouvé son animation habituelle, tandis que la circulation était totalement rétablie dans la commune d’Abobo, où les mutins avaient érigé des barricades autour du camp commando.
Suite à leur sortie, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, puis celui de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, s’étaient relayés sur les antennes de la télévision publique nationale pour annoncer la prise en compte et la résolution imminente de leurs revendications, les appelant à retourner dans leurs casernes.
"Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l’autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l’autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015", avait assuré Paul Koffi Koffi.
"Vous vous êtes exprimés. Le Président a compris. Il a donné des instructions fermes au gouvernement. Dès demain (mercredi), nous entamerons des discussions sur les modalités d’exécution", avait renchérit le ministre Hamed Bakayoko.
Le mouvement de colère des militaires est parti de Bouaké (centre) et de Korhogo (nord), avant de s’étendre aux principales autres villes du pays. Ces soldats réclament des matricules et des arriérés de solde pour certains, ainsi qu’une "harmonisation" des grades conformément à l’ancienneté pour d’autres.
aaa/tm
A korhogo, Odienné, Daloa ou encore Abengourou, les soldats sont rentrés dans les casernes après avoir démantelé les barrages qu’ils avaient érigé sur la voie publique.
Après avoir libéré la station locale de la RTI de Bouaké, ville d’où est parti le mouvement d’humeur, des soldats ont confié à l’AIP qu’ils ont eux-mêmes mené des patrouilles pour parer à toute éventualité et éviter l’infiltration d’éléments étrangers tentés de profiter de la situation pour perpétrer des actes de vandalisme.
Abidjan, le centre des affaires du Plateau qui s’était vidé dès le début de l’après-midi, mardi, a retrouvé son animation habituelle, tandis que la circulation était totalement rétablie dans la commune d’Abobo, où les mutins avaient érigé des barricades autour du camp commando.
Suite à leur sortie, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, puis celui de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, s’étaient relayés sur les antennes de la télévision publique nationale pour annoncer la prise en compte et la résolution imminente de leurs revendications, les appelant à retourner dans leurs casernes.
"Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l’autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l’autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015", avait assuré Paul Koffi Koffi.
"Vous vous êtes exprimés. Le Président a compris. Il a donné des instructions fermes au gouvernement. Dès demain (mercredi), nous entamerons des discussions sur les modalités d’exécution", avait renchérit le ministre Hamed Bakayoko.
Le mouvement de colère des militaires est parti de Bouaké (centre) et de Korhogo (nord), avant de s’étendre aux principales autres villes du pays. Ces soldats réclament des matricules et des arriérés de solde pour certains, ainsi qu’une "harmonisation" des grades conformément à l’ancienneté pour d’autres.
aaa/tm