Abidjan – L’ouverture du centre de traitement de fièvre Ebola de Macenta, mardi, constitue un espoir pour la population de la Guinée forestière, la zone constituant le foyer à partir duquel l’épidémie s’est déclarée en mars.
A peine ouvert, le centre, sous la conduite des membres de la Croix Rouge française, a pris en charge deux adolescents " suspects" d’une même famille, une petite fille de 7 ans, Koto et son frère aîné Bala, plus âgé de quelques années. Habillés en tenues jaunes et blanches de protection personnelle, les " PPE" qui les font ressembler à des cosmonautes, les infirmières et hygiénistes les prennent par la main pour les mener dans la zone isolée qui accueille les "suspects".
Construit par Médecins sans frontières (MSF) et financé par le gouvernement français, le personnel du centre espérait une mise en service progressive pour se familiariser avec les procédures et les lieux. Mais la fièvre hémorragique ne laisse pas de répit. L’épidémie est loin d’être sous contrôle et les humanitaires redoutent même un nouveau pic.
Avec 657 cas et 404 décès, la préfecture de Macenta, aux portes du Liberia reste la région la plus touchée de Guinée.
ik/tm
A peine ouvert, le centre, sous la conduite des membres de la Croix Rouge française, a pris en charge deux adolescents " suspects" d’une même famille, une petite fille de 7 ans, Koto et son frère aîné Bala, plus âgé de quelques années. Habillés en tenues jaunes et blanches de protection personnelle, les " PPE" qui les font ressembler à des cosmonautes, les infirmières et hygiénistes les prennent par la main pour les mener dans la zone isolée qui accueille les "suspects".
Construit par Médecins sans frontières (MSF) et financé par le gouvernement français, le personnel du centre espérait une mise en service progressive pour se familiariser avec les procédures et les lieux. Mais la fièvre hémorragique ne laisse pas de répit. L’épidémie est loin d’être sous contrôle et les humanitaires redoutent même un nouveau pic.
Avec 657 cas et 404 décès, la préfecture de Macenta, aux portes du Liberia reste la région la plus touchée de Guinée.
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