Abidjan - L'Afrique n'a pas le droit d'échouer dans la conduite du procès de l'ancien président Hissène Habré, exilé au Sénégal depuis les années 1990, a déclaré, vendredi à Dakar, Robert Dossou, représentant spécial de la présidente de l'Union africaine (UA) .
"C'est la première fois que sur le continent africain, l'organisation panafricaine met en place des'' process pour juger ce genre d'affaire et "nous n'avons pas le droit d'échouer", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des journalistes.
''Une première fois, ça pose problème à ceux qui ne souhaiteraient que nous allions jusqu'au bout", a-t-il indiqué lors de ce face-à-face avec la presse, à l'issue d'une une mission de l'Union africaine qu'il a conduite au Tchad et au Sénégal.
"Nous ne pouvons plus continuer à être là'' pour que "nos criminels, nos délinquants politiques soient jugés à Bruxelles, à Paris ou ailleurs. Nous mêmes, nous devons pouvoir l'assumer et c'est la voie que l'Union africaine a prise depuis quelques années", a-t-il indiqué.
Interpellé sur la question des coaccusés, il a précisé que l'Union africaine,à l'origine de la procédure visant Hissène Habré, refuse de "s'alimenter de rumeurs". Selon lui, "la discrétion est la solution de l'efficacité" sur cette question.
Selon Me Dossou, "toutes les conditions sont mises en place pour un procès équitable. Un procès de genre ne peut pas susciter que des étonnements".
cmas
"C'est la première fois que sur le continent africain, l'organisation panafricaine met en place des'' process pour juger ce genre d'affaire et "nous n'avons pas le droit d'échouer", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des journalistes.
''Une première fois, ça pose problème à ceux qui ne souhaiteraient que nous allions jusqu'au bout", a-t-il indiqué lors de ce face-à-face avec la presse, à l'issue d'une une mission de l'Union africaine qu'il a conduite au Tchad et au Sénégal.
"Nous ne pouvons plus continuer à être là'' pour que "nos criminels, nos délinquants politiques soient jugés à Bruxelles, à Paris ou ailleurs. Nous mêmes, nous devons pouvoir l'assumer et c'est la voie que l'Union africaine a prise depuis quelques années", a-t-il indiqué.
Interpellé sur la question des coaccusés, il a précisé que l'Union africaine,à l'origine de la procédure visant Hissène Habré, refuse de "s'alimenter de rumeurs". Selon lui, "la discrétion est la solution de l'efficacité" sur cette question.
Selon Me Dossou, "toutes les conditions sont mises en place pour un procès équitable. Un procès de genre ne peut pas susciter que des étonnements".
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