Dans une déclaration rendue publique le 17 novembre dernier, à son siège, sis à Adjamé, l’Union nationale des locataires de Côte d’Ivoire (UNALOCI), par la voix de son président, Sanogo Yaya, dénonce l’augmentation abusive du coût des loyers et demande au gouvernement de veiller au respect de la loi sur la location en Côte d’Ivoire.
Tout en saluant les efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la revalorisation substantielle des salaires et du SMIG, le président de l’UNALOCI pense que cela ne doit en aucune manière inciter les propriétaires à augmenter le loyer de leur maison. Il a dès lors dénoncé le renchérissement incontrôlé des cautions et des loyers dans les villes ces derniers temps.
« Nous sommes tristes de constater que les Ivoiriens n’ont pas pu jouir de l’augmentation des salaires.
Bien au contraire, cela leur a créé des problèmes et le gouvernement, qui avait pourtant décidé de mettre de l’ordre dans le secteur immobilier, est resté sans réaction face à toutes ces dérives », s’indigne-t-il. Le président de l’UNALOCI invite donc le ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, à procéder à une enquête sur le terrain pour voir la souffrance des locataires confronté à l’appétit vorace des bailleurs. Ces derniers, affirme-t-il, ont quasiment doublé le loyer de leur maison sans être inquiétés. Face à cette situation qui s’apparente à une dictature des propriétaires, l’Union Nationale des Locataires exhorte l’Etat à réagir en mettant tout en œuvre pour combler le vide juridique qui mine le secteur du logement en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’empêcher les bailleurs d’aggraver davantage la situation précaire des locataires en bute aujourd’hui à des opérations de déguerpissement de masse. Pour Sanogo Yaya, les lois élaborées depuis 2013 dans le cadre de la limitation de la caution et de l’avance de loyer à trois mois ainsi que certaines dispositions qui empêchent les bailleurs d’augmenter abusivement leur loyer, doivent être rigoureusement respectées sous la vigilance du gouvernement. « Notre organisation souhaite que ces nouveaux textes dont une partie correspond à notre revendication, ne subissent pas le même sort que tant d’autres qui finissent par mourir dans des tiroirs. Mais plutôt qu’il y ait une volonté politique favorable à leur adoption et application stricte » a-t-il plaidé.
Samuel Guelah
Tout en saluant les efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la revalorisation substantielle des salaires et du SMIG, le président de l’UNALOCI pense que cela ne doit en aucune manière inciter les propriétaires à augmenter le loyer de leur maison. Il a dès lors dénoncé le renchérissement incontrôlé des cautions et des loyers dans les villes ces derniers temps.
« Nous sommes tristes de constater que les Ivoiriens n’ont pas pu jouir de l’augmentation des salaires.
Bien au contraire, cela leur a créé des problèmes et le gouvernement, qui avait pourtant décidé de mettre de l’ordre dans le secteur immobilier, est resté sans réaction face à toutes ces dérives », s’indigne-t-il. Le président de l’UNALOCI invite donc le ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, à procéder à une enquête sur le terrain pour voir la souffrance des locataires confronté à l’appétit vorace des bailleurs. Ces derniers, affirme-t-il, ont quasiment doublé le loyer de leur maison sans être inquiétés. Face à cette situation qui s’apparente à une dictature des propriétaires, l’Union Nationale des Locataires exhorte l’Etat à réagir en mettant tout en œuvre pour combler le vide juridique qui mine le secteur du logement en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’empêcher les bailleurs d’aggraver davantage la situation précaire des locataires en bute aujourd’hui à des opérations de déguerpissement de masse. Pour Sanogo Yaya, les lois élaborées depuis 2013 dans le cadre de la limitation de la caution et de l’avance de loyer à trois mois ainsi que certaines dispositions qui empêchent les bailleurs d’augmenter abusivement leur loyer, doivent être rigoureusement respectées sous la vigilance du gouvernement. « Notre organisation souhaite que ces nouveaux textes dont une partie correspond à notre revendication, ne subissent pas le même sort que tant d’autres qui finissent par mourir dans des tiroirs. Mais plutôt qu’il y ait une volonté politique favorable à leur adoption et application stricte » a-t-il plaidé.
Samuel Guelah