Washington - La Banque mondiale (BM) a annoncé qu'elle accordait un crédit de 70 millions de dollars à la Côte d'Ivoire pour aider ce pays à améliorer ses services de santé et à prévenir sa population contre l'épidémie d'Ebola, selon un communiqué mardi.
Ce prêt à taux zéro est fourni par l'Association internationale de développement (IDA), l'organe de la Banque mondiale qui prête aux pays les plus pauvres.
Ce financement doit aider la Côte d'Ivoire à mettre en place des services de soins et de nutrition destinés notamment aux mères et aux nouveaux-nés dans différentes régions. Une partie des fonds (10 millions de dollars) seront consacrés aux mesures de prévention contre Ebola.
Le réseau de santé ivoirien a souffert de la crise politico-militaire entre 2002 et 2010 et vu la plupart de ses dispensaires fermer dans le centre et le nord du pays, soit quelque 52% des centres de soins, précise la Banque mondiale. Seules les installations des organisations non gouvernementales ont continué à fonctionner.
Pendant la crise électorale qui a suivi en 2011 et 2012, ce sont les centres de soins de l'ouest du pays et d'une partie d'Abidjan qui ont également fermé leurs portes. "L'investissement dans le secteur de la santé a été lent et insuffisant", affirme la Banque mondiale.
Le déclenchement de l'épidémie d'Ebola dans les pays voisins demeure une grande source d'inquiétude pour la Côte d'Ivoire qui partage près de 1.300 kilomètres de frontières avec la Guinée et le Liberia.
"Si le plan de réponse à Ebola de la part de la Côte d'Ivoire a été efficace jusqu'ici, puisque le pays n'a pas fait état de cas, il est essentiel d'apporter un soutien continu au pays pour qu'il puisse réagir en cas de nécessité", a souligné un responsable de l'organisation de développement, Ousmane Diagana.
vmt/sam
Ce prêt à taux zéro est fourni par l'Association internationale de développement (IDA), l'organe de la Banque mondiale qui prête aux pays les plus pauvres.
Ce financement doit aider la Côte d'Ivoire à mettre en place des services de soins et de nutrition destinés notamment aux mères et aux nouveaux-nés dans différentes régions. Une partie des fonds (10 millions de dollars) seront consacrés aux mesures de prévention contre Ebola.
Le réseau de santé ivoirien a souffert de la crise politico-militaire entre 2002 et 2010 et vu la plupart de ses dispensaires fermer dans le centre et le nord du pays, soit quelque 52% des centres de soins, précise la Banque mondiale. Seules les installations des organisations non gouvernementales ont continué à fonctionner.
Pendant la crise électorale qui a suivi en 2011 et 2012, ce sont les centres de soins de l'ouest du pays et d'une partie d'Abidjan qui ont également fermé leurs portes. "L'investissement dans le secteur de la santé a été lent et insuffisant", affirme la Banque mondiale.
Le déclenchement de l'épidémie d'Ebola dans les pays voisins demeure une grande source d'inquiétude pour la Côte d'Ivoire qui partage près de 1.300 kilomètres de frontières avec la Guinée et le Liberia.
"Si le plan de réponse à Ebola de la part de la Côte d'Ivoire a été efficace jusqu'ici, puisque le pays n'a pas fait état de cas, il est essentiel d'apporter un soutien continu au pays pour qu'il puisse réagir en cas de nécessité", a souligné un responsable de l'organisation de développement, Ousmane Diagana.
vmt/sam