Man – Les instituteurs de l’Enseignement catholique du diocèse de Man occupent depuis mardi matin le parvis de la Cathédrale Saint Michel pour réclamer des arriérés de salaires.
Le sit-in est un durcissement de la manifestation des enseignants qui, depuis le 6 novembre ont suspendu les cours pour réclamer le paiement de 60 mois d’arriérés de salaires, a expliqué aux journalistes mardi, le secrétaire général local du syndicat national du primaire catholique, Goury Zéphirin.
"Depuis 2002, c’est seulement en avril dernier que nous avons perçu deux mois de salaires sur les 62 d’arriérés", soutient-il, menaçant de faire avec ses camarades une grève de la faim s’ils n’ont pas gain de cause.
Pour le syndicaliste, le non paiement de leurs arriérés de salaires est incompréhensible d’autant que le gouvernement, affirme-t-il, a versé les subventions au réseau des enseignements confessionnels (REC), que les autres enseignements confessionnels ont tous perçu leur subventions et payés leurs enseignants.
Mardi après midi, les grévistes ont été reçus par le vicaire général chargé des institutions, Gaha Ramone. L’Homme de Dieu leur a demandé de suspendre leur mouvement pour revenir vendredi rencontrer le nouvel administrateur nommé par l’Evêque en vue de traiter de leur problème.
La proposition du Vicaire général a été rejeté par les enseignants mécontents qui entendent maintenir leur sit-in jusqu’à satisfaction de leur revendication.
Ce sont au total 136 enseignants du diocèse de Man qui sont concernés par cette situation.
Le directeur diocésain de l’Enseignement catholique de Man sollicité pour la version de l’administration n’a pu encore être rencontré.
gem/kam
Le sit-in est un durcissement de la manifestation des enseignants qui, depuis le 6 novembre ont suspendu les cours pour réclamer le paiement de 60 mois d’arriérés de salaires, a expliqué aux journalistes mardi, le secrétaire général local du syndicat national du primaire catholique, Goury Zéphirin.
"Depuis 2002, c’est seulement en avril dernier que nous avons perçu deux mois de salaires sur les 62 d’arriérés", soutient-il, menaçant de faire avec ses camarades une grève de la faim s’ils n’ont pas gain de cause.
Pour le syndicaliste, le non paiement de leurs arriérés de salaires est incompréhensible d’autant que le gouvernement, affirme-t-il, a versé les subventions au réseau des enseignements confessionnels (REC), que les autres enseignements confessionnels ont tous perçu leur subventions et payés leurs enseignants.
Mardi après midi, les grévistes ont été reçus par le vicaire général chargé des institutions, Gaha Ramone. L’Homme de Dieu leur a demandé de suspendre leur mouvement pour revenir vendredi rencontrer le nouvel administrateur nommé par l’Evêque en vue de traiter de leur problème.
La proposition du Vicaire général a été rejeté par les enseignants mécontents qui entendent maintenir leur sit-in jusqu’à satisfaction de leur revendication.
Ce sont au total 136 enseignants du diocèse de Man qui sont concernés par cette situation.
Le directeur diocésain de l’Enseignement catholique de Man sollicité pour la version de l’administration n’a pu encore être rencontré.
gem/kam
