Abidjan - Raphaël Dogbo, un ancien ministre proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été arrêté mardi soir à Abidjan, a-t-on appris mercredi auprès du Front populaire ivoirien (FPI), le principal parti d’opposition.
"M. Dogbo a été enlevé par des hommes armés en civil et conduit vers une destination inconnue", a affirmé à l’AFP Franck Anderson Kouassi, le responsable de la Communication du FPI.
Des "recherches" sont entreprises pour savoir dans quel lieu de détention préventive il a été conduit, a ajouté M. Kouassi, dénonçant "une violation flagrante des libertés publiques".
Raphaël Dogbo a été secrétaire d’Etat chargé des handicapés du dernier gouvernement Gbagbo, entre décembre 2010 et avril 2011, pendant la crise postélectorale ivoirienne qui s’est conclue par la chute de Laurent Gbagbo.
Le refus de ce dernier de reconnaître sa défaite face à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010 causa cinq mois de violences postélectorales qui firent plus de 3.000 morts.
L’arrestation de M. Dogbo intervient au lendemain du retour d’exil de trois hauts cadres pro-Gbagbo, dont deux anciens ministres réfugiés au Ghana. Ils avaient été précédés, le 10 novembre dernier, dans la capitale ivoirienne par sept autres militants proche de l’ex-président.
Fin octobre, Moïse Lida Kouassi, un ancien ministre de la Défense pro Gbagbo et actuel cadre du FPI a été arrêté et détenu dans les locaux à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
M. Kouassi a été inculpé quelques jours plus tard pour "complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat" pour des faits datant de 2012-2013 et il croupit actuellement à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Quatre vingt trois dignitaires de l’ancien régime présents en Côte d’Ivoire, dont Simone Gbagbo, l’ex-Première dame ivoirienne, sont inculpés pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" pour leur implication présumée dans la crise de 2010-2011 et attendent leur procès, qui aurait dû débuter il y a quelques semaines.
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis plus de trois ans à la Haye, en attente de son procès pour "crimes contre l’humanité" annoncé en juillet 2015 par la Cour pénale internationale (CPI).
Le capitaine Urbain Bley, un militaire autrefois au coeur de l’appareil sécuritaire de l’ex-président Gbagbo et qui avait été soupçonné d’"activités subversives", a été relaxé jeudi dernier après 16 mois de détention.
ck/jf/sba/jlb
"M. Dogbo a été enlevé par des hommes armés en civil et conduit vers une destination inconnue", a affirmé à l’AFP Franck Anderson Kouassi, le responsable de la Communication du FPI.
Des "recherches" sont entreprises pour savoir dans quel lieu de détention préventive il a été conduit, a ajouté M. Kouassi, dénonçant "une violation flagrante des libertés publiques".
Raphaël Dogbo a été secrétaire d’Etat chargé des handicapés du dernier gouvernement Gbagbo, entre décembre 2010 et avril 2011, pendant la crise postélectorale ivoirienne qui s’est conclue par la chute de Laurent Gbagbo.
Le refus de ce dernier de reconnaître sa défaite face à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010 causa cinq mois de violences postélectorales qui firent plus de 3.000 morts.
L’arrestation de M. Dogbo intervient au lendemain du retour d’exil de trois hauts cadres pro-Gbagbo, dont deux anciens ministres réfugiés au Ghana. Ils avaient été précédés, le 10 novembre dernier, dans la capitale ivoirienne par sept autres militants proche de l’ex-président.
Fin octobre, Moïse Lida Kouassi, un ancien ministre de la Défense pro Gbagbo et actuel cadre du FPI a été arrêté et détenu dans les locaux à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
M. Kouassi a été inculpé quelques jours plus tard pour "complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat" pour des faits datant de 2012-2013 et il croupit actuellement à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Quatre vingt trois dignitaires de l’ancien régime présents en Côte d’Ivoire, dont Simone Gbagbo, l’ex-Première dame ivoirienne, sont inculpés pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" pour leur implication présumée dans la crise de 2010-2011 et attendent leur procès, qui aurait dû débuter il y a quelques semaines.
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis plus de trois ans à la Haye, en attente de son procès pour "crimes contre l’humanité" annoncé en juillet 2015 par la Cour pénale internationale (CPI).
Le capitaine Urbain Bley, un militaire autrefois au coeur de l’appareil sécuritaire de l’ex-président Gbagbo et qui avait été soupçonné d’"activités subversives", a été relaxé jeudi dernier après 16 mois de détention.
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