Odienné - Le calme est revenu à Odienné (Nord-ouest, région du Kabadougou), vendredi dans l'après-midi, après deux jours de violentes émeutes suite au décès d'un jeune chauffeur de taxi-moto au violon du commissariat de la ville, a constaté l'AIP.
Les manifestations ont pris fin aux environs de 13 H après plusieurs rencontres initiées par corps préfectoral et le Conseil municipal d’Odienné, depuis le début des violences dans la soirée de jeudi, pour apaiser les esprits.
«En collaboration avec le corps préfectoral, nous avons réussi à trouver un compromis avec les jeunes manifestants qui ont accepté de mettre fin à leur mouvement. Depuis jeudi nuit nous avons été instruit par Mme le maire d’Odienné, Touré Nassénéba, pour mettre fin aux violences», a confié à l’AIP, le second adjoint au maire d’Odienné, Savané Yacouba dit « Bockson ».
« Depuis ce matin, nous avons encore tenu une réunion de crise avec la chefferie traditionnelle et les présidents des communautés étrangères ; chacun a promis d’aller parler eux jeunes », a-t-il ajouté.
Les barrages érigés sur les principales artères de ville par les manifestants ont été levés, et la vie a commencé à reprendre son cours normal, a constaté l’AIP.
Plusieurs élus et cadres dont le Touré Nassénéba ont regagné la ville pour «calmer les jeunes manifestants».
Le jeune chauffeur de moto-taxi en question, du nom de Comara Moustapha, 16 ans, a trouvé la mort jeudi quelques heures après avoir été arrêté par la police suite à une plainte portée contre lui pour "menace de mort, destruction de bien d’autrui et violence et voie de faits" sur une jeune élève en classe de 3e, au lycée Moderne d’Odienné.
Les manifestants ont incendié un véhicule de type 4x4 de la police, emportés plusieurs ordinateurs, des armes et des sanitaires, et saccagé des mobiliers de bureau au commissariat, à la gendarmerie et à la préfecture de police.
Les élèves ses établissements primaires et secondaires locaux ont été délogés des classes par des manifestants ce vendredi matin.
Depuis le début de ces incidents, plusieurs policiers, évoquant des menaces contre leur vie, ont quitté la ville, quand les gendarmes ont quant à eux été chassés des corridors.
Fin juillet, un tract avait fait le tour des services publics demandant aux forces de l’ordre en poste à Odienné avant 2011 de quitter la ville.
Le ministre des transports, Gaoussou Touré, également cadre de la région, est attendu ce vendredi en début de soirée « pour parler à ses parents ».
(AIP)
ss/tm
Les manifestations ont pris fin aux environs de 13 H après plusieurs rencontres initiées par corps préfectoral et le Conseil municipal d’Odienné, depuis le début des violences dans la soirée de jeudi, pour apaiser les esprits.
«En collaboration avec le corps préfectoral, nous avons réussi à trouver un compromis avec les jeunes manifestants qui ont accepté de mettre fin à leur mouvement. Depuis jeudi nuit nous avons été instruit par Mme le maire d’Odienné, Touré Nassénéba, pour mettre fin aux violences», a confié à l’AIP, le second adjoint au maire d’Odienné, Savané Yacouba dit « Bockson ».
« Depuis ce matin, nous avons encore tenu une réunion de crise avec la chefferie traditionnelle et les présidents des communautés étrangères ; chacun a promis d’aller parler eux jeunes », a-t-il ajouté.
Les barrages érigés sur les principales artères de ville par les manifestants ont été levés, et la vie a commencé à reprendre son cours normal, a constaté l’AIP.
Plusieurs élus et cadres dont le Touré Nassénéba ont regagné la ville pour «calmer les jeunes manifestants».
Le jeune chauffeur de moto-taxi en question, du nom de Comara Moustapha, 16 ans, a trouvé la mort jeudi quelques heures après avoir été arrêté par la police suite à une plainte portée contre lui pour "menace de mort, destruction de bien d’autrui et violence et voie de faits" sur une jeune élève en classe de 3e, au lycée Moderne d’Odienné.
Les manifestants ont incendié un véhicule de type 4x4 de la police, emportés plusieurs ordinateurs, des armes et des sanitaires, et saccagé des mobiliers de bureau au commissariat, à la gendarmerie et à la préfecture de police.
Les élèves ses établissements primaires et secondaires locaux ont été délogés des classes par des manifestants ce vendredi matin.
Depuis le début de ces incidents, plusieurs policiers, évoquant des menaces contre leur vie, ont quitté la ville, quand les gendarmes ont quant à eux été chassés des corridors.
Fin juillet, un tract avait fait le tour des services publics demandant aux forces de l’ordre en poste à Odienné avant 2011 de quitter la ville.
Le ministre des transports, Gaoussou Touré, également cadre de la région, est attendu ce vendredi en début de soirée « pour parler à ses parents ».
(AIP)
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