Cela prend seulement 10 ans pour qu'une émission donnée de dioxyde de carbone (CO2) ait son effet maximal de réchauffement sur la Terre, selon une nouvelle étude publiée par le journal scientifique britannique Environmental Research Letters.
Dans la nouvelle étude, les chercheurs de l'Institut Carnegie pour les sciences, aux Etats-Unis, rectifient l'idée fausse selon laquelle les principaux effets de réchauffement d'une émission de CO2 ne seraient pas ressentis pendant plusieurs décennies.
Afin de calculer ce laps de temps, ils ont combiné des données sur le cycle de carbone de la planète terre, et particulièrement sur la vitesse à laquelle l'océan et la biosphère absorbent une importante émission de CO2 dans l'atmosphère, grâce à des données sur le système climatique de la Terre.
Les données ont été reprises d'une série de modèles climatiques utilisés lors des dernières évaluations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Les résultats montrent que le temps médian entre une émission de CO2 donnée et le réchauffement maximum est de 10,1 ans, et confirment que la plus grande partie du réchauffement persiste pour plus d'un siècle.
Ce temps de latence est dû au fait que les couches supérieures de l'océan mettent plus de temps à se réchauffer que l'atmosphère. Alors que les océans absorbent de plus en plus de chaleur et causent le réchauffement de l'ensemble du climat, les effets de réchauffement des émissions de CO2 commencent en fait à diminuer car le CO2 est au bout du compte retiré de l'atmosphère.
Les résultats montrent également que les bénéfices des réductions des émissions seront ressentis par ceux-là même qui auront oeuvré à cette diminution et pas seulement par les générations futures.
Parmi ces bénéfices il y a le fait d'éviter les événements climatiques extrêmes, comme les sècheresses, canicules et inondations, qui augmentent parallèlement au changement de température.
Dans la nouvelle étude, les chercheurs de l'Institut Carnegie pour les sciences, aux Etats-Unis, rectifient l'idée fausse selon laquelle les principaux effets de réchauffement d'une émission de CO2 ne seraient pas ressentis pendant plusieurs décennies.
Afin de calculer ce laps de temps, ils ont combiné des données sur le cycle de carbone de la planète terre, et particulièrement sur la vitesse à laquelle l'océan et la biosphère absorbent une importante émission de CO2 dans l'atmosphère, grâce à des données sur le système climatique de la Terre.
Les données ont été reprises d'une série de modèles climatiques utilisés lors des dernières évaluations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Les résultats montrent que le temps médian entre une émission de CO2 donnée et le réchauffement maximum est de 10,1 ans, et confirment que la plus grande partie du réchauffement persiste pour plus d'un siècle.
Ce temps de latence est dû au fait que les couches supérieures de l'océan mettent plus de temps à se réchauffer que l'atmosphère. Alors que les océans absorbent de plus en plus de chaleur et causent le réchauffement de l'ensemble du climat, les effets de réchauffement des émissions de CO2 commencent en fait à diminuer car le CO2 est au bout du compte retiré de l'atmosphère.
Les résultats montrent également que les bénéfices des réductions des émissions seront ressentis par ceux-là même qui auront oeuvré à cette diminution et pas seulement par les générations futures.
Parmi ces bénéfices il y a le fait d'éviter les événements climatiques extrêmes, comme les sècheresses, canicules et inondations, qui augmentent parallèlement au changement de température.