Dakar - Près de 1.400 opérateurs économiques et décideurs de pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont discuté des moyens de renforcer leurs échanges et fait des propositions pour une "charte économique", lors d'un forum qui a pris fin mardi à Dakar.
Le forum économique de la Francophonie, premier du genre, s'était ouvert lundi, au lendemain du XVe sommet de l'OIF qui a désigné comme nouvelle secrétaire générale la Canadienne Michaëlle Jean, succédant au Sénégalais Abdou Diouf. Ce dernier doit quitter ses fonctions à la fin de l'année.
Au cours du forum, "80 propositions ont été faites pour (constituer) une charte économique (de la Francophonie) qui sera soumise à la nouvelle secrétaire générale de l'OIF et aux chefs d'Etat" des pays membres, ont indiqué les organisateurs.
Cette charte vise à dynamiser les échanges dans l'espace francophone et à renforcer la position économique de l'OIF dans le monde. Aucun calendrier n'a été fourni.
"Il ne faut pas que les propositions faites dorment dans les tiroirs", a prévenu le président de la Chambre de commerce de Dakar, Lamine Niang.
L'instauration d'un visa francophone (pour les affaires et les études), la création d'un Institut économique de la Francophonie, les facilités des investissements et l'emploi des jeunes et des femmes ont fait partie des thèmes discutés au cours de ce forum de Dakar.
La rencontre a été conçue pour favoriser "l'émergence d'un espace économique francophone dynamique dans une économie globalisée", a déclaré le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, à la clôture de la réunion.
A l'ouverture du forum, le président sénégalais Macky Sall avait souligné que la Francophonie était "une force économique" dans le monde, représentant 16% du produit intérieur brut (PIB) mondial, 14% des réserves mondiales de ressources naturelles et 20% du commerce mondial.
Après une dimension essentiellement culturelle, puis politique, l'OIF a cherché ces dernières années à miser sur l'économie.
Elle s'est dotée pour cela d'une stratégie économique, adoptée à l'issue du sommet des chefs d'Etat, visant notamment à "renforcer l'action économique dans l'espace francophone".
mrb/cs/tmo
Le forum économique de la Francophonie, premier du genre, s'était ouvert lundi, au lendemain du XVe sommet de l'OIF qui a désigné comme nouvelle secrétaire générale la Canadienne Michaëlle Jean, succédant au Sénégalais Abdou Diouf. Ce dernier doit quitter ses fonctions à la fin de l'année.
Au cours du forum, "80 propositions ont été faites pour (constituer) une charte économique (de la Francophonie) qui sera soumise à la nouvelle secrétaire générale de l'OIF et aux chefs d'Etat" des pays membres, ont indiqué les organisateurs.
Cette charte vise à dynamiser les échanges dans l'espace francophone et à renforcer la position économique de l'OIF dans le monde. Aucun calendrier n'a été fourni.
"Il ne faut pas que les propositions faites dorment dans les tiroirs", a prévenu le président de la Chambre de commerce de Dakar, Lamine Niang.
L'instauration d'un visa francophone (pour les affaires et les études), la création d'un Institut économique de la Francophonie, les facilités des investissements et l'emploi des jeunes et des femmes ont fait partie des thèmes discutés au cours de ce forum de Dakar.
La rencontre a été conçue pour favoriser "l'émergence d'un espace économique francophone dynamique dans une économie globalisée", a déclaré le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, à la clôture de la réunion.
A l'ouverture du forum, le président sénégalais Macky Sall avait souligné que la Francophonie était "une force économique" dans le monde, représentant 16% du produit intérieur brut (PIB) mondial, 14% des réserves mondiales de ressources naturelles et 20% du commerce mondial.
Après une dimension essentiellement culturelle, puis politique, l'OIF a cherché ces dernières années à miser sur l'économie.
Elle s'est dotée pour cela d'une stratégie économique, adoptée à l'issue du sommet des chefs d'Etat, visant notamment à "renforcer l'action économique dans l'espace francophone".
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