Abidjan - Afin de renforcer la lutte contre Ebola, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) s’emploie, avec les autorités de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, à coordonner le versement des salaires des milliers de personnes qui travaillent dans les centres de traitement, des techniciens de laboratoire, des personnes qui assurent le suivi des contacts et des équipes d’enterrement.
« La réussite de la riposte, au niveau des districts, dépend de ces femmes et de ces hommes qui risquent leur vie tous les jours pour lutter contre la maladie », a indiqué Helen Clark, l’Administrateur du PNUD, dans un communiqué publié mercredi.
« Il est essentiel qu’ils soient payés dans les délais prévus. Cela leur permet de nourrir leur famille, tout en assurant un flux de personnel pour les aider à contenir la flambée de la maladie », a-t-elle ajouté.
Reconnaissant l’engagement des autorités nationales respectives qui mènent cette riposte, le PNUD, en collaboration avec la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE), assure le suivi du paiement des salaires et améliore les systèmes existants par lesquels les salaires sont versés aux travailleurs participant à la riposte à Ebola.
L’objectif n’est pas seulement de soutenir les pouvoirs publics – qui gèrent les fiches de paie – et les partenaires pour s’assurer qu’ils continuent de verser les salaires et les primes des travailleurs dans les délais prévus, mais aussi de renforcer et de développer des systèmes qui permettront à l’ensemble de la population d’accéder à des services financiers abordables une fois que cette urgence médicale sera terminée.
Le renforcement des services existants peut tout à la fois contribuer à créer de nouveaux débouchés commerciaux, améliorer la réduction de la pauvreté et de la résilience, stimuler la croissance économique et le relèvement, améliorer les moyens de subsistance des populations à bas revenu et autonomiser les femmes au fil du temps.
En Sierra Leone, les conseilleurs techniques du PNUD ont déjà apporté une assistance aux gouvernements pour ce qui est du versement, à l’échelle nationale, des salaires de novembre de plus de 12 000 personnes qui sont intervenues dans le cadre de la riposte à Ebola, alors qu’en Guinée et au Libéria, leurs efforts sont actuellement consacrés à vérifier les listes de travailleurs et à renforcer les systèmes de paiement existants.
Au-delà de la réponse immédiate, le PNUD versera des prestations sociales aux communautés vulnérables affectées par la maladie, notamment aux survivants et aux familles qui ont perdu des proches ou aident des enfants devenus orphelins, ainsi qu’aux groupes qui ont perdu leurs moyens de subsistance en raison de la crise.
Les répercussions socio-économiques se feront ressentir bien après la fin de la crise sanitaire que constitue le virus Ebola. Elle affecte déjà les moyens de subsistance de millions de personnes parmi les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de ces pays, ainsi que la capacité des autorités publiques à fournir les services de base à leurs populations.
Dans le cadre du système des Nations Unies, le PNUD s’emploie à identifier et assurer le suivi des personnes infectées par le virus Ebola; apporte une assistance à la mobilisation sociale et à l’engagement des communautés locales; renforce la capacité des services chargés de la sécurité à prévenir la propagation de la maladie; évalue les répercussions socio-économiques de l’épidémie et travaille avec les gouvernements à l’élaboration de plans de relèvement.
(AIP)
cmas
« La réussite de la riposte, au niveau des districts, dépend de ces femmes et de ces hommes qui risquent leur vie tous les jours pour lutter contre la maladie », a indiqué Helen Clark, l’Administrateur du PNUD, dans un communiqué publié mercredi.
« Il est essentiel qu’ils soient payés dans les délais prévus. Cela leur permet de nourrir leur famille, tout en assurant un flux de personnel pour les aider à contenir la flambée de la maladie », a-t-elle ajouté.
Reconnaissant l’engagement des autorités nationales respectives qui mènent cette riposte, le PNUD, en collaboration avec la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE), assure le suivi du paiement des salaires et améliore les systèmes existants par lesquels les salaires sont versés aux travailleurs participant à la riposte à Ebola.
L’objectif n’est pas seulement de soutenir les pouvoirs publics – qui gèrent les fiches de paie – et les partenaires pour s’assurer qu’ils continuent de verser les salaires et les primes des travailleurs dans les délais prévus, mais aussi de renforcer et de développer des systèmes qui permettront à l’ensemble de la population d’accéder à des services financiers abordables une fois que cette urgence médicale sera terminée.
Le renforcement des services existants peut tout à la fois contribuer à créer de nouveaux débouchés commerciaux, améliorer la réduction de la pauvreté et de la résilience, stimuler la croissance économique et le relèvement, améliorer les moyens de subsistance des populations à bas revenu et autonomiser les femmes au fil du temps.
En Sierra Leone, les conseilleurs techniques du PNUD ont déjà apporté une assistance aux gouvernements pour ce qui est du versement, à l’échelle nationale, des salaires de novembre de plus de 12 000 personnes qui sont intervenues dans le cadre de la riposte à Ebola, alors qu’en Guinée et au Libéria, leurs efforts sont actuellement consacrés à vérifier les listes de travailleurs et à renforcer les systèmes de paiement existants.
Au-delà de la réponse immédiate, le PNUD versera des prestations sociales aux communautés vulnérables affectées par la maladie, notamment aux survivants et aux familles qui ont perdu des proches ou aident des enfants devenus orphelins, ainsi qu’aux groupes qui ont perdu leurs moyens de subsistance en raison de la crise.
Les répercussions socio-économiques se feront ressentir bien après la fin de la crise sanitaire que constitue le virus Ebola. Elle affecte déjà les moyens de subsistance de millions de personnes parmi les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de ces pays, ainsi que la capacité des autorités publiques à fournir les services de base à leurs populations.
Dans le cadre du système des Nations Unies, le PNUD s’emploie à identifier et assurer le suivi des personnes infectées par le virus Ebola; apporte une assistance à la mobilisation sociale et à l’engagement des communautés locales; renforce la capacité des services chargés de la sécurité à prévenir la propagation de la maladie; évalue les répercussions socio-économiques de l’épidémie et travaille avec les gouvernements à l’élaboration de plans de relèvement.
(AIP)
cmas