Odienné - Le président des jeunes de Tienko (Nord-est, région du Folon), Doumbia Seydou, avoue être, avec ses camarades, les auteurs de l’attaque de la sous-préfecture vendredi, qui a été marquée par le saccage et le pillage des bureaux de l’édifice.
M. Doumbia a fait cet aveu lors d’un entretien avec l’AIP lundi à Tienko, où ladite attaque est survenue quelques jours après l’arrestation d’une vingtaine de trafiquants par la gendarmerie et la saisie de leurs marchandises, comprenant des motos.
"Notre action ne visait en aucun cas le représentant du président de la République. Nous avons voulu libérer les motos des trafiquants pour qu’ils aillent loin de notre village. Etant donné qu’ils viennent de la Guinée et du Mali, nous ne voulons pas qu’ils restent longtemps avec nous et de peur qu’ils contaminent nos parents", avec le virus Ebola, a expliqué M. Doumbia.
Selon lui, la population est en phase avec son "commandant" et ne saurait l’attaquer.
La population redoutait également des représailles des trafiquants restés dans la sous-préfecture depuis plusieurs jours, selon le président des jeunes.
"Nous n’avons pas de sécurité ici. Ni police, ni gendarmerie. Si les 25 trafiquants et leurs complices décident de s’en prendre à nos populations suite à leur arrestation, nous n’aurons aucune défense. Il était bon pour nous de sortir les motos pour (les) leur remettre et avoir la paix et la sérénité", a soutenu Doumbia Seydou.
Le 2 décembre, plus d’une vingtaine de trafiquants avaient été arrêtés par le sous-préfet avec le soutien de la brigade de gendarmerie de Samatiguila.
Les bureaux de la sous-préfecture avaient alors été cambriolés vendredi après-midi par des inconnus emportant les engins des trafiquants. Le sous-préfet Sigbeu Gbadé Donatien qui s’était refugié à Odienné craignant pour sa sécurité, a regagné son poste à Tienko ce mardi.
ss/tm
M. Doumbia a fait cet aveu lors d’un entretien avec l’AIP lundi à Tienko, où ladite attaque est survenue quelques jours après l’arrestation d’une vingtaine de trafiquants par la gendarmerie et la saisie de leurs marchandises, comprenant des motos.
"Notre action ne visait en aucun cas le représentant du président de la République. Nous avons voulu libérer les motos des trafiquants pour qu’ils aillent loin de notre village. Etant donné qu’ils viennent de la Guinée et du Mali, nous ne voulons pas qu’ils restent longtemps avec nous et de peur qu’ils contaminent nos parents", avec le virus Ebola, a expliqué M. Doumbia.
Selon lui, la population est en phase avec son "commandant" et ne saurait l’attaquer.
La population redoutait également des représailles des trafiquants restés dans la sous-préfecture depuis plusieurs jours, selon le président des jeunes.
"Nous n’avons pas de sécurité ici. Ni police, ni gendarmerie. Si les 25 trafiquants et leurs complices décident de s’en prendre à nos populations suite à leur arrestation, nous n’aurons aucune défense. Il était bon pour nous de sortir les motos pour (les) leur remettre et avoir la paix et la sérénité", a soutenu Doumbia Seydou.
Le 2 décembre, plus d’une vingtaine de trafiquants avaient été arrêtés par le sous-préfet avec le soutien de la brigade de gendarmerie de Samatiguila.
Les bureaux de la sous-préfecture avaient alors été cambriolés vendredi après-midi par des inconnus emportant les engins des trafiquants. Le sous-préfet Sigbeu Gbadé Donatien qui s’était refugié à Odienné craignant pour sa sécurité, a regagné son poste à Tienko ce mardi.
ss/tm