Les enseignants des écoles professionnelles et des structures des affaires sociales et de l’emploi des régions du Gbekê et du Hambol ont fermé leurs portes, hier, pour 48 heures. « Nous respectons le mot d’ordre de grève de notre hiérarchie. Que le ministre Dosso Moussa nous rencontre pour s’imprégner de nos difficultés », a déclaré Jean Luc, secrétaire régional du Syndicat Solidarité et porte-parole régional du groupement des onze syndicats grévistes au plan national. A l’en croire, les revendications tournent autour de 16 points. Il s’agit, entre autres, des financements des activités syndicales, de la ratification de la convention 150 de l’Oit, de l’adoption du nouveau code de travail, de l’affectation de 1.310 assistants sociaux en attente depuis 6 ans, de l’octroi de l’indemnité de logement d’un montant de 40 000 Fcfa, de la nomination des inspecteurs et d’éducateurs Igetp et bien d’autres. Toutes ces questions urgentes, selon le porte-parole des syndiqués, ont une seule solution. « Le ministre Dosso Moussa doit nous écouter d’abord et ensuite nous proposer un calendrier de résolution de nos attentes », a-t-il soutenu. Selon les syndicalistes, l’arrêt de travail de 48 heures vise à interpeller leur ministre de tutelle parce qu’il ne leur aurait jamais accordé d’audience. « Nous traversons des difficultés depuis qu’il dirige ce ministère. Ce n’est pas un bras de fer, mais nous lutterons jusqu’à ce qu’il trouve des solutions. Pour cela, nous invitons le ministre à mettre un peu d’eau dans son vin et nous inviter à la table de dialogue », a souligné un éducateur sous le couvert de l’anonymat. Sur le terrain, les apprenants sont retournés à la maison sans trop savoir les raisons. Ils craignent d’être pénalisés dans les délais de dépôt des dossiers d’examen prévus pour aujourd’hui vendredi.
Tuo Tchang
Tuo Tchang