Invitée a une rencontre initiée de lundi à mardi à Nouakchott (Mauritanie) par le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA), la maire d’Odienné, Nassénéba Touré-Diané a animé deux conférences sur la condition de la femme, avec pour message principal, une invitation aux Africaines à prendre leurs responsabilités.
D’après un communiqué de presse de la mairie d’Odienné publié mardi, la vice-présidente de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) a représenté son pays à la consultation du REFELA portant sur le « Renforcement des liens entre les efforts nationaux, régionaux et continentaux dans la prévention des conflits et la médiation ».
La communication du premier magistrat de la commune à cette rencontre panafricaine a porté sur deux sous-thèmes à savoir « Comment promouvoir la participation des femmes dans la gestions publique de manière conséquente ? » et « Comment situer le rôle des femmes dans la prévention des conflits ? ».
Pour le premier point, elle a plaidé le renforcement de la dynamique de parité qui doit être portée par les femmes comme une exigence démocratique. Pour elle, l’accès à l’éducation, aux soins de santé, aux emplois, peut favoriser le mouvement d’émancipation des femmes.
Au niveau du second sous-thème, la conférencière a noté que les conflits ont pour origine les difficultés économiques exacerbées par une gestion très souvent déséquilibrée des ressources disponibles, des rivalités ethniques et régionales, le choc des intérêts entre acteurs autour de l’Etat, des actions subversives exogènes. Elle a donc exhorté le Réseau à prendre ses responsabilités et à être plus fort notamment en matière de prévention des conflits, les femmes étant les premières victimes.
« C’est par une prise de conscience collective de notre condition et de notre dignité que nous parviendrons à nous donner les possibilités et les moyens de notre totale libération », a-t-elle lancé aux élues locales d’Afrique.
Par ailleurs, avec la présidente du REFELA, la Mauritanienne Fatimetou Mint Abdel Malick, Nassénéba Touré-Diané a eu des échanges sur les difficultés des femmes au niveau des collectivités locales qui connaissent des niveaux de décentralisation différents.
«La présidente du REFELA et moi, comptons nous rencontrer à d’autres niveaux pour voir comment remonter vers les gouvernements pour une amélioration des conditions de travail des femmes au niveau des collectivités locales », a révélé la maire d’Odienné et vice-présidente de l’UVICOCI.
cmas
D’après un communiqué de presse de la mairie d’Odienné publié mardi, la vice-présidente de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) a représenté son pays à la consultation du REFELA portant sur le « Renforcement des liens entre les efforts nationaux, régionaux et continentaux dans la prévention des conflits et la médiation ».
La communication du premier magistrat de la commune à cette rencontre panafricaine a porté sur deux sous-thèmes à savoir « Comment promouvoir la participation des femmes dans la gestions publique de manière conséquente ? » et « Comment situer le rôle des femmes dans la prévention des conflits ? ».
Pour le premier point, elle a plaidé le renforcement de la dynamique de parité qui doit être portée par les femmes comme une exigence démocratique. Pour elle, l’accès à l’éducation, aux soins de santé, aux emplois, peut favoriser le mouvement d’émancipation des femmes.
Au niveau du second sous-thème, la conférencière a noté que les conflits ont pour origine les difficultés économiques exacerbées par une gestion très souvent déséquilibrée des ressources disponibles, des rivalités ethniques et régionales, le choc des intérêts entre acteurs autour de l’Etat, des actions subversives exogènes. Elle a donc exhorté le Réseau à prendre ses responsabilités et à être plus fort notamment en matière de prévention des conflits, les femmes étant les premières victimes.
« C’est par une prise de conscience collective de notre condition et de notre dignité que nous parviendrons à nous donner les possibilités et les moyens de notre totale libération », a-t-elle lancé aux élues locales d’Afrique.
Par ailleurs, avec la présidente du REFELA, la Mauritanienne Fatimetou Mint Abdel Malick, Nassénéba Touré-Diané a eu des échanges sur les difficultés des femmes au niveau des collectivités locales qui connaissent des niveaux de décentralisation différents.
«La présidente du REFELA et moi, comptons nous rencontrer à d’autres niveaux pour voir comment remonter vers les gouvernements pour une amélioration des conditions de travail des femmes au niveau des collectivités locales », a révélé la maire d’Odienné et vice-présidente de l’UVICOCI.
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