Dimbokro - Les livreurs de pain de la ville de Dimbokro, suite à une hausse du prix de la baguette de 100 à 125 FCFA et du gros pain de 200 à 250 FCFA, décidée unilatéralement par les patrons de boulangeries, ont décidé, depuis lundi, de ne plus livrer le pain ni en ville ni dans les villages et campements environnants, a appris l’AIP, mardi, du collectif des livreurs.
Cette situation crée quelques désagréments dans des quartiers, villages et campements de la commune privés ainsi de pain.
"La baguette de pain de 300 g vendue à 150 F au prix de détail est la plus consommée, la plus demandée. On la prenait à 100 FCFA pour la revendre à 125 F dans des kiosques et boutiques qui la revendent à 150 F tout comme aux guichets des boulangeries. Le gros pain qu’on prenait à 200 doit nous revenir désormais à 250 F pour être revendu à 300 F. Là où le bas blesse, c’est que les patrons de boulangeries nous obligent à ne plus ramener les invendus. Tu as pris 100 pains, tu dois venir verser l’argent de 100 pains même si tu n’en as vendu que le tiers ou la moitié. Qu’allons-nous faire des invendus qu’on aura sur les bras ?" s’interroge un membre du collectif des livreurs, Yahaba.
"Nous refuserons cette façon de faire jusqu’à ce qu’on se retrouve pour prendre des décisions communes acceptables", tranche-t-il.
Dans une boulangerie où nous nous sommes rendus, le responsable se défend.
"Nous avons constaté qu’ils font des business avec leurs clients sur notre dos.
Permettez que je ne rentre pas dans les détails. Mais ce qui est sûr, ils nous ramènent bien souvent beaucoup d’invendus et nous faisons des pertes même si nous en revendons sous forme de ‘godio’ à 50 FCFA à certaines revendeuses ambulantes", se justifie-t-il, requérant l’anonymat.
Cette grève n’a pas encore d’effets ressentis sur toute la population qui trouve du pain en ville au même prix de 150 FCFA et semble ne se sentir concernée par cette guéguerre entre boulangers et revendeurs, constate-t-on.
zgrp/kkp/kam
Cette situation crée quelques désagréments dans des quartiers, villages et campements de la commune privés ainsi de pain.
"La baguette de pain de 300 g vendue à 150 F au prix de détail est la plus consommée, la plus demandée. On la prenait à 100 FCFA pour la revendre à 125 F dans des kiosques et boutiques qui la revendent à 150 F tout comme aux guichets des boulangeries. Le gros pain qu’on prenait à 200 doit nous revenir désormais à 250 F pour être revendu à 300 F. Là où le bas blesse, c’est que les patrons de boulangeries nous obligent à ne plus ramener les invendus. Tu as pris 100 pains, tu dois venir verser l’argent de 100 pains même si tu n’en as vendu que le tiers ou la moitié. Qu’allons-nous faire des invendus qu’on aura sur les bras ?" s’interroge un membre du collectif des livreurs, Yahaba.
"Nous refuserons cette façon de faire jusqu’à ce qu’on se retrouve pour prendre des décisions communes acceptables", tranche-t-il.
Dans une boulangerie où nous nous sommes rendus, le responsable se défend.
"Nous avons constaté qu’ils font des business avec leurs clients sur notre dos.
Permettez que je ne rentre pas dans les détails. Mais ce qui est sûr, ils nous ramènent bien souvent beaucoup d’invendus et nous faisons des pertes même si nous en revendons sous forme de ‘godio’ à 50 FCFA à certaines revendeuses ambulantes", se justifie-t-il, requérant l’anonymat.
Cette grève n’a pas encore d’effets ressentis sur toute la population qui trouve du pain en ville au même prix de 150 FCFA et semble ne se sentir concernée par cette guéguerre entre boulangers et revendeurs, constate-t-on.
zgrp/kkp/kam